Et voilà encore une flippée qui pense que tous les chiens mordent pour rien. "Dans les lieux publics on doit tenir son chien en laisse!" (notez que nous sommes dans un vaste parc et que cette institutrice flippe surtout parcequ'elle a toute une classe de petits qu'elle fait courir sur le chemin).
J'ai beau lui expliquer que le chien ne fera rien et que de toute façon je prends le chemin parallèle qui est totalement isolé par les arbres et buissons, rien n'y fait, madame veux que je tienne mon chien en laisse ou que je m'en aille. Dans ces conditions je ne réponds même pas et poursuis mon chemin comme prévu.
De toute la ballade j'ai bien veillé à ne pas recroiser ces enfants.
J'avais vraiment envie de lui répondre que si elle voulait faire courir sa classe elle pouvait emmener les enfants dans l'un des stades (stades où elle ne risque pas de rencontrer de chien puisqu'ils y sont interdits) en bordure du parc qui sont d'ailleurs équipés d'une piste de course, et garantissent une chute moins douloureuse que sur les cailloux d'ici. Mais bon, la polémique n'aurait pas eut de fin.
Si ces enfants ont besoin de se défouler, les chiens aussi et ce n'est pas attachés en laisse qu'ils le peuvent.
Je me demande ce qu'elle aurait dit si elle avait, comme cela arrive, croisé des personnes à cheval. Car si elle a peur que les enfants "excitent mon chien en courant" elle doit savoir qu'ils peuvent aussi effrayer les chevaux.
Quel contraste avec ce couple de retraités qui plutôt que de flipper et condamner les chiens à être tenus en laisse, ont pris plaisir à caresser le mien, libre et heureux de l'être.
Enfin, encore un clash qui me rappel que l'on vie dans une société merveilleuse. Faudrait vraiment que je quitte cette putain de région parisienne!