Voici quelques compos réalisées seules (comme Marilyn) ou avec un ami que j'ai pu mettre en ligne elles sont téléchargeables gratuitement les autres ne tiennent pas mais sont écoutables sur le site : http://atelierdeletrange.musicblog.fr
wattie
vivre ou survivre?
Samedi 19 février 2011 à 14:27
Voici quelques compos réalisées seules (comme Marilyn) ou avec un ami que j'ai pu mettre en ligne elles sont téléchargeables gratuitement les autres ne tiennent pas mais sont écoutables sur le site : http://atelierdeletrange.musicblog.fr
Mercredi 21 juillet 2010 à 20:03
Elle se présente comme une petite fleur
douce et fragile au passé douloureux
tes yeux ne voient qu'elle et s'emballent ton coeur
tu love ses couleurs et c'est délicieux
les journées s'accélèrent et lui sont consacrées
tu attends l'heure désormais de la rencontre
la nuit en pointillés tu anticipe son arrivée
mais pourquoi cette angoisse face à la montre?
quelque chose te dit "et si jamais...?"
et si jamais personne ne venait?
et l'heure est passée et puis rien
la sonnerie a tranchée comme un refrain
"panne d' oreiller" a t elle dit .... chagrin
la petite fleur était liseron
envahissante comme le chiendant
hypnotisante comme le serpent
et dévorante comme le poison
douce et fragile au passé douloureux
tes yeux ne voient qu'elle et s'emballent ton coeur
tu love ses couleurs et c'est délicieux
les journées s'accélèrent et lui sont consacrées
tu attends l'heure désormais de la rencontre
la nuit en pointillés tu anticipe son arrivée
mais pourquoi cette angoisse face à la montre?
quelque chose te dit "et si jamais...?"
et si jamais personne ne venait?
et l'heure est passée et puis rien
la sonnerie a tranchée comme un refrain
"panne d' oreiller" a t elle dit .... chagrin
la petite fleur était liseron
envahissante comme le chiendant
hypnotisante comme le serpent
et dévorante comme le poison
Mercredi 10 mars 2010 à 15:18
Hier 3h du mat laïe nozaiye.
Je me réveille le corps tout crispé de froid, impossible de me réchauffer malgré le poid de ma couette et de mes plaids empilées. Un mouvement fatal et mon estomac m'alerte d'une évacuation imminente ... direction les chiottes!
bleuurp! c'est la vidange du repas de ce soir. S'en suivent des sueurs chaudes dans tout mon corps; on dirait que ça va déjà mieux. Brossage des dents, deux verres d'eau pour réhydrater et ne pas avoir l'estomac vide au cas où récidive et au lit.
Si l'esprit pouvait se purger de tous ses souvenirs ou pensées qui lui font mal se serait idéal.
4h 1/4 de nouveau mon corps se glace impossible de d'étendre mes jambes sans risquer un haut de coeur. Alors j'attends, position foetus, couvert jusqu' au bout du nez. Mais la résistance est vaine. Nouvelle urgence, nouvelle vidange, à genoux, la face au dessus de la cuvette blanche éclatante. Seconde vague de chaleur. Mais cette fois ci je n'ose me dire que tout va mieux ... et l'horloge qui file le temps, dans presque 2h le réveil sonnera l'appel au travail.
Ankh me rejoinds comme s'il sentait que quelque chose n'allait pas; ils ont du flair ces animaux.
et voilà qu'à 5h58 la vague que je craignait m'éjecte du lit. Cette fois ci tout est liquide, mon estomac commence à exprimer sa douleur. Rinçage de bouche, deux verres d'eau et recouchage.
6h45 le réveil sonne. Toujours vaseux, je fais des aller retour cuisine salle de bain car chacun de mes gestes me lève le coeur mais rien ne sort. Il faut que je tienne car pas question de rester à la maison; ça me ferait perdre trop d'argent et l'agence n'y croirait pas; surtout dans le contexte de reprise actuel. Ce n'est vraiment pas le moment de flancher. D'ailleurs en parlent de reprise j'espère que j'irai mieux demain car j'ai rendez vous avec l'entreprise qui doit nous reprendre justement.
7h ouverture du portail du jardin merde Ankh file à toutes pattes courser un chat ; c'est bien le moment! pas la force de le rattraper. Heureusement, la voiture sortie, Ankh reviens ouf! une claque et direction jardin.
Bon va falloir me tenir au volant à présent. Vitesse peu virulente mais j'arrive à bon port ... et à l'heure!
Sitôt dans le bâtiment du site, j'envisage les WC au pas cadencé mais non pas le temps, je pose tout juste mon sac de le local cuisine et bleuurp! dans l'évier. La journée va être rude; 12h à tenir.
8h rebelote cette fois-ci je n'avale pas d'eau car j'ai l'impression que cela provoque tous ces rejets.
9h58 j'aurais pas dû tenter de reboire; en même temps je me suis dit que si mon état est dû à ce que j'ai mangé hier soir (genre nourriture qui aurait tournée; j'entends d'ici Audelliah me dire "ça devait bien t'arriver un jour!" bein oui je n'aime pas perdre la nourriture), ça peu m'aider à me purger, sorte de lavage d'estomac en moins pénible malgré tout.
Et dire que c'est moi qui doit secourir les gens ici =°( ... pas raisonnable vraiment. Mais voilà, c'est l'économie du marche ou crève. Alors je marche autant que je le peux; il le faut car moi encore j'ai un travail... Samedi en passant à une entrée de Massy Palaiseau (91), côté Cora pour ceux qui connaissent, j'ai halluciné de voir sur ma droite l'implantation d'un bidonville! nOus ne sommes pas encore en Colombie ou autre pays où la farcture sociale est extrême mais je sents bien que l'on y tend. Ca sent vraiment le sapin pour les pauvres. quelle dégringolade pour la France! nOus sommes bien loin de la période De Gaulle/ CNR.
Les fortunés s'enrichissent mais ils sont minoritaires, même au niveau mondiale. Alors comment votent les électeurs et vivent les gens? Espèrent ils toujours rejoindre ce club de cannibales? Ne savent ils pas que c'est sans espoirs? Pour qu'il y ait des fortunés, il faut qu'il y ait des pauvres. Sinon où seraient les marges bénéficiaires de l'économie capitaliste responsables de cette inégalité?
Pauvres de nous...
Tout en refaisant ce monde dans ma tête, le chauffage à fond dans mon PCSécurité mon bombers à capuche enfilé, le froid me tien toujours.
Arrivée le soir à la maison (pas d'évacuation le reste de la journée) toujours un peux nauzéeux je me laisse aller sous une douche bien chaude puis me bois une infusion et direction le lit, pas de vieux os pour ce soir. Et demain entretien j'espère que tout sera redevenu bien
Je me réveille le corps tout crispé de froid, impossible de me réchauffer malgré le poid de ma couette et de mes plaids empilées. Un mouvement fatal et mon estomac m'alerte d'une évacuation imminente ... direction les chiottes!
bleuurp! c'est la vidange du repas de ce soir. S'en suivent des sueurs chaudes dans tout mon corps; on dirait que ça va déjà mieux. Brossage des dents, deux verres d'eau pour réhydrater et ne pas avoir l'estomac vide au cas où récidive et au lit.
Si l'esprit pouvait se purger de tous ses souvenirs ou pensées qui lui font mal se serait idéal.
4h 1/4 de nouveau mon corps se glace impossible de d'étendre mes jambes sans risquer un haut de coeur. Alors j'attends, position foetus, couvert jusqu' au bout du nez. Mais la résistance est vaine. Nouvelle urgence, nouvelle vidange, à genoux, la face au dessus de la cuvette blanche éclatante. Seconde vague de chaleur. Mais cette fois ci je n'ose me dire que tout va mieux ... et l'horloge qui file le temps, dans presque 2h le réveil sonnera l'appel au travail.
Ankh me rejoinds comme s'il sentait que quelque chose n'allait pas; ils ont du flair ces animaux.
et voilà qu'à 5h58 la vague que je craignait m'éjecte du lit. Cette fois ci tout est liquide, mon estomac commence à exprimer sa douleur. Rinçage de bouche, deux verres d'eau et recouchage.
6h45 le réveil sonne. Toujours vaseux, je fais des aller retour cuisine salle de bain car chacun de mes gestes me lève le coeur mais rien ne sort. Il faut que je tienne car pas question de rester à la maison; ça me ferait perdre trop d'argent et l'agence n'y croirait pas; surtout dans le contexte de reprise actuel. Ce n'est vraiment pas le moment de flancher. D'ailleurs en parlent de reprise j'espère que j'irai mieux demain car j'ai rendez vous avec l'entreprise qui doit nous reprendre justement.
7h ouverture du portail du jardin merde Ankh file à toutes pattes courser un chat ; c'est bien le moment! pas la force de le rattraper. Heureusement, la voiture sortie, Ankh reviens ouf! une claque et direction jardin.
Bon va falloir me tenir au volant à présent. Vitesse peu virulente mais j'arrive à bon port ... et à l'heure!
Sitôt dans le bâtiment du site, j'envisage les WC au pas cadencé mais non pas le temps, je pose tout juste mon sac de le local cuisine et bleuurp! dans l'évier. La journée va être rude; 12h à tenir.
8h rebelote cette fois-ci je n'avale pas d'eau car j'ai l'impression que cela provoque tous ces rejets.
9h58 j'aurais pas dû tenter de reboire; en même temps je me suis dit que si mon état est dû à ce que j'ai mangé hier soir (genre nourriture qui aurait tournée; j'entends d'ici Audelliah me dire "ça devait bien t'arriver un jour!" bein oui je n'aime pas perdre la nourriture), ça peu m'aider à me purger, sorte de lavage d'estomac en moins pénible malgré tout.
Et dire que c'est moi qui doit secourir les gens ici =°( ... pas raisonnable vraiment. Mais voilà, c'est l'économie du marche ou crève. Alors je marche autant que je le peux; il le faut car moi encore j'ai un travail... Samedi en passant à une entrée de Massy Palaiseau (91), côté Cora pour ceux qui connaissent, j'ai halluciné de voir sur ma droite l'implantation d'un bidonville! nOus ne sommes pas encore en Colombie ou autre pays où la farcture sociale est extrême mais je sents bien que l'on y tend. Ca sent vraiment le sapin pour les pauvres. quelle dégringolade pour la France! nOus sommes bien loin de la période De Gaulle/ CNR.
Les fortunés s'enrichissent mais ils sont minoritaires, même au niveau mondiale. Alors comment votent les électeurs et vivent les gens? Espèrent ils toujours rejoindre ce club de cannibales? Ne savent ils pas que c'est sans espoirs? Pour qu'il y ait des fortunés, il faut qu'il y ait des pauvres. Sinon où seraient les marges bénéficiaires de l'économie capitaliste responsables de cette inégalité?
Pauvres de nous...
Tout en refaisant ce monde dans ma tête, le chauffage à fond dans mon PCSécurité mon bombers à capuche enfilé, le froid me tien toujours.
Arrivée le soir à la maison (pas d'évacuation le reste de la journée) toujours un peux nauzéeux je me laisse aller sous une douche bien chaude puis me bois une infusion et direction le lit, pas de vieux os pour ce soir. Et demain entretien j'espère que tout sera redevenu bien
Mardi 26 janvier 2010 à 23:54
Que de souvenirs en tombant sur cette vidéo...
Un de mes premiers émois goth autoprocurés en organisant des concerts à Saclay à travers l'asso Tous Azimuts.
une opportunité incroyable et inoubliable.
Renaissance noire
Un de mes premiers émois goth autoprocurés en organisant des concerts à Saclay à travers l'asso Tous Azimuts.
une opportunité incroyable et inoubliable.
Renaissance noire
J'aime la poudre de neige qui matérialise le souffle du vent. Le silence que l'on entend quand la neige croasse. La neige nous invite au voyage aux prières les plus sages. Le monde devient plus calme et s' élève de sa crasse. Tout ce blanc du ciel à la terre où même l'eau se fond dans l'ultime paysage. Tout ce blanc d' où nous revient la lumière de l'oracle nous autorise à croire au lendemain qui chante, au miracle.Sur la neige de la terre et sous la neige sous les arbres, tout baiser devient divin.
Vos maisons sont tristes et vides à mourir, égales les unes aux autres. La mienne est un grenier, un musée où la poussière a ses repères. Mais j'y ai mes souvenirs, mes univers. Où se posent mes yeux, commencent les histoires.
Matérialiste, fétichiste peu m'importe vos étiquettes à tiroirs. Là où je vis se matérialise qui je suis. Je suis moi et peu m'importe l'extérieur.
Matérialiste, fétichiste peu m'importe vos étiquettes à tiroirs. Là où je vis se matérialise qui je suis. Je suis moi et peu m'importe l'extérieur.
Mon nid est ma bulle et je m'y préserve.
Mon nid est moi et je m'y ressource.
Mon nid est moi et je m'y ressource.
Malgré les doutes malgré les orages
j'ai conscience de la pierre aposée
mon esprit s'est quelque peu délié
peu à peu je vois bien que je revis
ma nuit s'est quelque peu éclairée
une énergie canalisée, déviée
je la ressens aller vers toi
pour le bien et pour le mal
je suis comme l'animal qui se débats de ses plaies
les coups partent à tout va
en désordre articulé, au regret du réveil
mais les plaies j'apprivoise et le contrôle appareille
j'ai conscience de la pierre aposée
malgré les doutes malgré les orages
le soleil perce les nuages
déjà ton visage m'illumine...
j'ai conscience de la pierre aposée
mon esprit s'est quelque peu délié
peu à peu je vois bien que je revis
ma nuit s'est quelque peu éclairée
une énergie canalisée, déviée
je la ressens aller vers toi
pour le bien et pour le mal
je suis comme l'animal qui se débats de ses plaies
les coups partent à tout va
en désordre articulé, au regret du réveil
mais les plaies j'apprivoise et le contrôle appareille
j'ai conscience de la pierre aposée
malgré les doutes malgré les orages
le soleil perce les nuages
déjà ton visage m'illumine...
Mercredi 18 novembre 2009 à 6:44
Il faut laisser le temps de se faire aimer et y ajouter ses actes propres d'amour.
Le coup de foudre n' est pas offert à tout le monde et il est bien souvent unique dans sa vie comme l'est sa moitié, cet amour absolu. Malheureusement la mort peut nous l' arracher et alors dans la douleur il nous faudra construire une autre forme d' amour, celui qui peut naître avec le temps, celui dont je viens de parler. Et à défaut d' être aussi passionné, il n'en sera pas moins sincère.
Mais cet amour ne peut être forcé, son étincelle deviendra flamme de lui-même après la confiance installée.
Vendredi 11 septembre 2009 à 9:22
Se chercher se trouver
se faire confiance se donner
une extase puis un doute
nos pensées se font joute
c'est la vie qui va
comme une mer déchainée
le coeur aux abois
dieu sait mais pas moi
quelle est ma voie
je ressens puis ne sais plus
les relents de mes nuits me font perdre la vue
de toi de moi
la chance ou pas
de qui de quoi
cette rencontre là
Mardi 1er septembre 2009 à 11:26
L'équilibre est fragile comme la vie
un drame et la foi nous quitte
mais celui qui s'accroche retrouvera la voie
ne jamais éteindre la lumière quoi qu'il arrive
quoi qu'il en coûte le doute est possible à condition de chercher toujours
ne jamais s'abandonner à l'ombre, jamais
elle est comme la hyène ou ces vautours qui attendent notre chute
le ciel ne peut pas toujours sauver mais il veille toujours à nous guider
sois bon et sache l'entendre, la vie te sera meilleure
Mercredi 19 août 2009 à 21:13
On se dit pouvoir tout dire
mais il n'en n'est rien
mieux vaut souvent s'abstenir
notre vie n'est pas la leur tu le sais bien
parle leur des choses qu'ils sont ou qu'ils ont été
mais pour le reste mieux vaut s'épargner
tes yeux sont tes yeux
tu es seul a ressentir agis selon ton coeur
parole d'autrui trop souvent porte malheur
ferme tes yeux et lis en toi
c'est de ton âme que naîtra le choix
nul autre na saura ce qui te va
vole à toi aime qui t'aimera
l'amour est rare et n'appartient qu'à soi
Samedi 15 août 2009 à 6:56
Mon coeur est serré
serré d'amour, serré de peine
d'amour au delà et d'amour naissant
étrange situation, une guérison qu'on ne voudrait pas
peur d'oublier, peur de se tromper
écouter son corps et non sa tête
et ce battement de pouls qui m'entête
fondre de larmes ou bien de joie
parfois les deux et c'est troublant
mon coeur est serré
serré d'amour, serré de peine
un amour est au delà, un autre est bien naissant
y a t il un lien? que faut il faire?
j'écoute, ressent
et bien que peur ayant, me laisse aller
me calmer me calmer me calmer
A Rose, à Isa
Samedi 1er août 2009 à 6:56
Tenir son ventre et sentir son enfant, sentir la vie bouger en soi... Rien que pour ça j'aurai voulu être une femme, vivre la grâce de materner.
Bien sûre, il y a l'accouchement et l'angoisse qui peut s'y associer, du moins la première fois, se demander si l'on va souffrir, si tout va bien se passer, si l'on va donner la vie jusqu'au bout. Mais rien que pour cet instant maternel où l'on porte son enfant, j'aurai voulu naître femme, pour ce don magique et divin capable de développer la finesse de l'être tout autant que sa capacité de résistance. La femme est un être entier, solide et délicat à la fois.
Nous, les hommes, n'avons que le verbage, notre ventre ne contient rien, juste du vide et du remplissage. Reste notre esprit qui, lui, peut devenir unisexe et nous permettre de rejoindre les alentours gracieux de la beauté spirituelle. Mais ce ne sera jamais qu'un aperçu de l'Etat d'esprit atteint lors d'une grossesse choisie, jamais le véritable.
Bien sûre, il y a l'accouchement et l'angoisse qui peut s'y associer, du moins la première fois, se demander si l'on va souffrir, si tout va bien se passer, si l'on va donner la vie jusqu'au bout. Mais rien que pour cet instant maternel où l'on porte son enfant, j'aurai voulu naître femme, pour ce don magique et divin capable de développer la finesse de l'être tout autant que sa capacité de résistance. La femme est un être entier, solide et délicat à la fois.
Nous, les hommes, n'avons que le verbage, notre ventre ne contient rien, juste du vide et du remplissage. Reste notre esprit qui, lui, peut devenir unisexe et nous permettre de rejoindre les alentours gracieux de la beauté spirituelle. Mais ce ne sera jamais qu'un aperçu de l'Etat d'esprit atteint lors d'une grossesse choisie, jamais le véritable.
Elles ont bien de la chance
Samedi 3 janvier 2009 à 12:53
Ce week end d'avant noël, je suis allé chez un ami à José, en Normandie, il s'appelle Laurent (un de plus!). Il habite dans un chalet sur un grand terrain boisé, cerclé d'une rivière.
Il vit seul avec sa fille de 12 ans, Ambre et son chien, Qui (!). Ce soir là Laurent recevait un autre ami, Georges (décidément, mais ce Georges là est plus sage) qui revenait d'un séjour en Chine. De les avoir rencontrés m'a apporté beaucoup de bien et m'a apaisé un bon moment. Ambre est très vivante et sa vitalité s'est répandue dans toute la pièce, le fait qu'elle soit chez les scouts doit y être pour beaucoup. Laurent, comme tu peux t'en douter, aime la nature et s'efforce d'atteindre la maitrise de soi, il s'intéresse au monde spirituel. Par ailleurs, il chine beaucoup et son chalet est plein de trouvailles qu'il a accumulé. Avant le numérique, il était photographe en freelance, une bonne part de ses trouvailles doivent venir de ses nombreux voyages.
Au lendemain de cette soirée, Laurent a voulu que je lise à voix haute un passage de son livre de chevet, je ne me souviens plus du titre il faudra que je redemande à José (c'était le prophète de Khalil Gibran). Le passage parlait de la mort ou plus exactement des personnes chère que l'on perd. J'étais intimidé à l'idée de me lancer, tu me connais ;°( et pourtant j'ai pu lire sans complexe et de façon claire. Je comprends ce qu'il veux me transmettre, je le sais d'ailleurs déjà au fond de moi. Mais de le vivre ce n'est vraiment pas simple, et loin d'être inné. Le passé parfois me surgit à la mémoire sans même que j'y pense à l'avance. Il ne suffit pas de vouloir poursuivre sa vie, de vouloir aller de l'avant pour aller bien ou mieux.
De t'avoir perdue sur Terre a provoqué en moi plus qu'une perte. Je ne souffre pas de ce que nous ne vivrons plus mais de ce que nous ne vivrons pas. C'est perturbant de se voir vivre malgré la mort de sa moitié. Il y a de quoi perdre le sens de la vie. On en vient à se demander à quoi bon après s'être rebellé à demander pourquoi.
Pourtant nous savons malgré tout, la vie étant toujours en nous, qu'il faut nous relever, ne pas nous apitoyer sur nous-mêmes, aller de l'avant!
Oui, je le sais mais tout de même, ceux là mêmes qui nous encouragent de paroles à ce que nous refassions notre vie, sont-ils eux-mêmes prêts à nous voir redevenir heureux? Et ceux là même qui oseraient juger, savent-ils distinguer le bonheur de la douleur, savent-ils déceler une souffrance derrière un rire?
Comme on vit en couple, il faut vivre son deuil en se protégeant des yeux du dehors. Rares sont les personnes qui souhaitent sincèrement le bonheur de l'autre.
Tequila est parti deux jours après cette soirée; avant cette nouvelle année, ce nouveau chapitre de ma vie. A présent, plus personne ne dépend de moi, excepté ma mère, sentimentalement. Si j'étais sûre et moins trouillard, je pourrais presque vous rejoindre. En même temps, je suis aussi là parceque je vais encore de l'avant, malgré mes peines et mes tourments. C'est ainsi que j'en ai conclu qu'un deuil ne finissait jamais et que je vivrai avec malgré tout.
A bientôt tout de même.
Il vit seul avec sa fille de 12 ans, Ambre et son chien, Qui (!). Ce soir là Laurent recevait un autre ami, Georges (décidément, mais ce Georges là est plus sage) qui revenait d'un séjour en Chine. De les avoir rencontrés m'a apporté beaucoup de bien et m'a apaisé un bon moment. Ambre est très vivante et sa vitalité s'est répandue dans toute la pièce, le fait qu'elle soit chez les scouts doit y être pour beaucoup. Laurent, comme tu peux t'en douter, aime la nature et s'efforce d'atteindre la maitrise de soi, il s'intéresse au monde spirituel. Par ailleurs, il chine beaucoup et son chalet est plein de trouvailles qu'il a accumulé. Avant le numérique, il était photographe en freelance, une bonne part de ses trouvailles doivent venir de ses nombreux voyages.
Au lendemain de cette soirée, Laurent a voulu que je lise à voix haute un passage de son livre de chevet, je ne me souviens plus du titre il faudra que je redemande à José (c'était le prophète de Khalil Gibran). Le passage parlait de la mort ou plus exactement des personnes chère que l'on perd. J'étais intimidé à l'idée de me lancer, tu me connais ;°( et pourtant j'ai pu lire sans complexe et de façon claire. Je comprends ce qu'il veux me transmettre, je le sais d'ailleurs déjà au fond de moi. Mais de le vivre ce n'est vraiment pas simple, et loin d'être inné. Le passé parfois me surgit à la mémoire sans même que j'y pense à l'avance. Il ne suffit pas de vouloir poursuivre sa vie, de vouloir aller de l'avant pour aller bien ou mieux.
De t'avoir perdue sur Terre a provoqué en moi plus qu'une perte. Je ne souffre pas de ce que nous ne vivrons plus mais de ce que nous ne vivrons pas. C'est perturbant de se voir vivre malgré la mort de sa moitié. Il y a de quoi perdre le sens de la vie. On en vient à se demander à quoi bon après s'être rebellé à demander pourquoi.
Pourtant nous savons malgré tout, la vie étant toujours en nous, qu'il faut nous relever, ne pas nous apitoyer sur nous-mêmes, aller de l'avant!
Oui, je le sais mais tout de même, ceux là mêmes qui nous encouragent de paroles à ce que nous refassions notre vie, sont-ils eux-mêmes prêts à nous voir redevenir heureux? Et ceux là même qui oseraient juger, savent-ils distinguer le bonheur de la douleur, savent-ils déceler une souffrance derrière un rire?
Comme on vit en couple, il faut vivre son deuil en se protégeant des yeux du dehors. Rares sont les personnes qui souhaitent sincèrement le bonheur de l'autre.
Tequila est parti deux jours après cette soirée; avant cette nouvelle année, ce nouveau chapitre de ma vie. A présent, plus personne ne dépend de moi, excepté ma mère, sentimentalement. Si j'étais sûre et moins trouillard, je pourrais presque vous rejoindre. En même temps, je suis aussi là parceque je vais encore de l'avant, malgré mes peines et mes tourments. C'est ainsi que j'en ai conclu qu'un deuil ne finissait jamais et que je vivrai avec malgré tout.
A bientôt tout de même.
Lundi 22 décembre 2008 à 15:54
Découvrez Aegirson!
Avoir aimé, aimer toujours, nostalgie, regrets ou chagrin. Que ce soit le temps, la mort ou les désaccords, il faut se maintenir au présent, être carpédien comme tu disais Rose et briser les miroirs de la nostalgie. Ne pas se déraciner de son passé car il nous a en partie façonné, mais s'en nourrir pour se donner de l'élan, de l'assurance. Car c'est du passé que nous savons, que nous avons perdu la virginité, cette naïve innocente.
Le passé doit nous rendre fort, nous endurcir toujours plus pour affronter les douleurs de demain.
"Nous sommes sur Terre pour souffrir" m'a dit hier un nouvel ami, "pour nous perfectionner". La souffrance aurait donc l'exclusivité du chemin de la libération? Ne pourrait-on pas atteindre la Vérité sans douleur? Tu aurais donc raison Rose, nous aurions tous une croix à porter.
Et nous n'aurions pas le droit d'abréger ces souffrances? Chienne de vie. Comment vivre ouvert et doux quand tout nous pousse à l' introvertion, à la défensive et l'endurcissement? C'est justement ça le chemin : accepter de souffrir, se détacher de soi et accueillir l'autre.
Et nous n'aurions pas le droit d'abréger ces souffrances? Chienne de vie. Comment vivre ouvert et doux quand tout nous pousse à l' introvertion, à la défensive et l'endurcissement? C'est justement ça le chemin : accepter de souffrir, se détacher de soi et accueillir l'autre.
Il me faut donc accepter ta mort,
la prendre comme une réussite de ta vie passée sur Terre,
un départ vers un ailleurs meilleurs.
Difficile la vie
la prendre comme une réussite de ta vie passée sur Terre,
un départ vers un ailleurs meilleurs.
Difficile la vie
A toi
Lundi 22 décembre 2008 à 14:14
Découvrez godspeed you black emperor!!
Nelly, Amour d'enfant
Hélène, premier élan
Alexia, Amour ésotérique et platonique
Malika, Tendre séduction
ma soeur, mon amoureuse
Toutes ont demeuré, demeurent et demeureront en moi jusqu' au dernier souffle de ma vie. Chacune à un degré unique autant qu' irremplaçable. Les sentiments ne se jettent pas ni ne se remplacent; ils se cumulent et se joignent à chacune de nos facettes voir, en idéal, à notre tout intérieur.
Vendredi 31 octobre 2008 à 16:41
Samedi 18 octobre 2008 à 18:00
Vouloir croire
Toutes les nuits qui tombent
et les jours qui se lèvent
je veille à déceler
un signe venant de toi
quand pourrais-je le voir
Vouloir croire
Vouloir croire
Vouloir y croire
Toutes ces nuits qui tombent
et ces jours qui s'achèvent
plus le temps s'écoule
et plus je ne sais rien
Esprit-es tu là?
Pour ces nuits qui tombent
et les jours qui se lèvent
je lève la tête
l'avenir est lumière
Naître et mourir, naître à nouveau
Progresser sans fin
Mardi 1er juillet 2008 à 21:04