wattie

vivre ou survivre?

Mardi 30 mars 2010 à 18:00

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Mardi 30 mars 2010 à 16:21

Un reportage rediffusé également ce jour sur France Ô



Dimanche 28 mars 2010 à 12:27

Mercredi 24 mars 2010 à 11:13

Sur les ailes de mon cheval
je surf sur le chant des étoiles
que l'air est frais dans la nuit
à l'extinction du bruit, de la folie des hommes petits

anywar in the sky, je fly in the pax
que j'aime la nuit où le monde semble ouvert
je serais nu que ça n' me gênerait guère
sur les ailes de mon cheval blanc, je fly everywhere
ni frontière ni galère, un monde libre et charmant

rejoinds les étoiles, fly in the night

à minuit les âmes pures éclairent le chemin
fly in the night, and see

ni veau d' or, ni malin,  j'aimerai toujours le bélier
juste nous et les saints
entre nous le sablier

respire le bon air, inspire le refrain
anywar in the sky, fly in the pax
in memorium Deus

Mercredi 24 mars 2010 à 10:15



Mercredi 24 mars 2010 à 9:40

La solitude, personne n'en veut vraiment
on fini toujours par s'entourer
d'une femme, d'un homme, d'un chien, d'un chat
on vit souvent dans le regard de l'autre
et mieux encore si dans son coeur
là, c'est le nirvana

vivre à deux, l'un sans l'autre
cela arrive, navrant, inexplicable imprécision
je t'aime mais sans toi, étrange relation
chacun veux de l'autre, mais chacun chez soi
hypocrisie ou peur de l'erreur
soif d'amour autant que de liberté
la vie de couple liberticide? sûrement si sans amour

l'amour est éternelle, dit le passionné
l'amour se lasse, répond l'abusé
à savoir si l'amour est bien lu
car les lignes du coeur, c'est parfois confus

la solitude personne n'en vit
on en survit puis on revient
et de ce désert mentent parfois des mirages
le coup de foudre est intense et nous ébloui parfois la vue
c'est de là, bien souvent, que tout commence mais parfois, que tout fini

la solitude personne n'en veut
mais pour autant, il faut endurer l'attente
l'attente de la vérité du temps

Samedi 20 mars 2010 à 8:57

Quand l'Etat vide ses caisses, toutes les solutions sont bonnes pour les remplir. Après le matraquage sur nos routes sous couvert de protection routière (tu parle comme si l'Etat se souciait de notre bien être rien que pour l'amiante dont la nocivité était connue depuis les années 30/40 nous savons ce qu'il en est...) voici que l'administration va s'attaquer à l'eau des puits.

Depuis janvier 2010 nos municipalités nous demandent de déclarer l' existence des puits sur nos terrains (et ceux qui ont une rivière?) "les propriétaires de puits doivent désormais déclarer leur installation en mairie et obligatoirement équiper le puits d'un dispositif de comptage du volume d'eau prélevé"
A quand un compteur du volume d'air respiré?

Vendredi 19 mars 2010 à 20:30

Ils courent le jour et maintenant la nuit
à l'horizon s'agitent leur lampioles
gare aux rêveurs qui flâneraient sur leur couloir
où sont les stades? nulle importance!

pas de place pour les lents
ils te chassent tu dois fuir
allées piétonnes allées promenades
les baskets chassent les galoches
quant aux chiens, pas d' liberté, ils en ont peur

ils courent le jour, maintenant la nuit
les fadas du jogging, ces coureurs en série

la cadence est mode de vie
vite! je ne vois plus
vite! je ne rencontre plus
vite! je ne contemple plus
vite! je suis invisible
je fuis la vie sous couvert de remise en forme

la course me gomme de l'autre
elle m' enivre d'endorphine et d' adrénaline
mon corps me les procure dans l' action
c'est l' euphorie à chacune de mes foulées
mais l' accoutumance agit et les courses doivent s' allonger

la performance est prétexte, le sport a toujours bonne figure
l' action a valeur de qualité mais la pensée la voyez vous?
qui s' active le plus, le sage ou l' aliéné?

Samedi 13 mars 2010 à 10:04

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Samedi 13 mars 2010 à 9:40

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Solitude et torpitude
brasier d'interrogations insolubles
spif, pshiit, shoot, bang!, sexe ou rêve en liberté
comment sortir du labyrinthe?
des chemins distordus de l'enfer?

Arbeit! "le travail rend libre" disait Auschwitz
l'illusion est l'art du tribun
des beaux parleurs, publicistes et politiques pas toujours vêtus de bruns

le blanc est noir et le noir est blanc
confusion des sens et devoirs, au tourbillon du monde

la vitesse évite la paresse
à cela je réponds
courir évite de réfléchir

syndicalisme de division
où sont les combats du collectif?
les causes communes sont en toc
la société se disloque
et l'avenir commun s'estompe

le capitalisme est puéril et nous dévore sur son île
l'asile est ouvert au pays des hommes
et face à la mort, nul ne s'étonne
pour un jeux, la une, de l'argent
sans canon sur la tempe
on tire le levier
et les cris de l'électrifié
n'y change rien

dans la jungle humaine l'autre n'existe pas
sauf pour servir sa notoriété, son pouvoir illusoire
dans la jungle humaine le cannibale est roi

l'argent fait tout, le pire comme le meilleur
le problème est ailleurs
bien au fond de chacun, en plein coeur
à chacun de s'élever
seul, en plein désert d'influence
nul autre coupable que soi-même

la solitude nous rend responsable de nos actes
la solitude révèle la vérité de soi

n'ayez pas peur
libérez votre coeur


Mercredi 10 mars 2010 à 15:18

 Hier 3h du mat laïe nozaiye.

Je me réveille le corps tout crispé de froid, impossible de me réchauffer malgré le poid de ma couette et de mes plaids empilées. Un mouvement fatal et mon estomac m'alerte d'une évacuation imminente ... direction les chiottes!

 bleuurp! c'est la vidange du repas de ce soir. S'en suivent des sueurs chaudes dans tout mon corps; on dirait que ça va déjà mieux. Brossage des dents, deux verres d'eau pour réhydrater et ne pas avoir l'estomac vide au cas où récidive et au lit.
  Si l'esprit pouvait se purger de tous ses souvenirs ou pensées qui lui font mal se serait idéal.

 4h 1/4 de nouveau mon corps se glace impossible de d'étendre mes jambes sans risquer un haut de coeur. Alors j'attends, position foetus, couvert jusqu' au bout du nez. Mais la résistance est vaine. Nouvelle urgence, nouvelle vidange, à genoux, la face au dessus de la cuvette blanche éclatante. Seconde vague de chaleur. Mais cette fois ci je n'ose me dire que tout va mieux ... et l'horloge qui file le temps, dans presque 2h le réveil sonnera l'appel au travail.
 Ankh me rejoinds comme s'il sentait que quelque chose n'allait pas; ils ont du flair ces animaux.

et voilà qu'à 5h58 la vague que je craignait m'éjecte du lit. Cette fois ci tout est liquide, mon estomac commence à exprimer sa douleur. Rinçage de bouche, deux verres d'eau et recouchage.

6h45 le réveil sonne. Toujours vaseux, je fais des aller retour cuisine salle de bain car chacun de mes gestes me lève le coeur  mais rien ne sort.  Il faut que je tienne car pas question de rester à la maison; ça me ferait perdre trop d'argent et l'agence n'y croirait pas; surtout dans le contexte de reprise actuel. Ce n'est vraiment pas le moment de flancher. D'ailleurs en parlent de reprise j'espère que j'irai mieux demain car j'ai rendez vous avec l'entreprise qui doit nous reprendre justement.

7h ouverture du portail du jardin merde Ankh file à toutes pattes courser un chat ; c'est bien le moment! pas la force de le rattraper. Heureusement, la voiture sortie, Ankh reviens ouf! une claque et direction jardin.

Bon va falloir me tenir au volant à présent. Vitesse peu virulente mais j'arrive à bon port ... et à l'heure!
Sitôt dans le bâtiment du site, j'envisage les WC au pas cadencé mais non pas le temps, je pose tout juste mon sac de le local cuisine et bleuurp! dans l'évier. La journée va être rude; 12h à tenir.

8h rebelote cette fois-ci je n'avale pas d'eau car j'ai l'impression que cela provoque tous ces rejets.

9h58 j'aurais pas dû tenter de reboire; en même temps je me suis dit que si mon état est dû à ce que j'ai mangé
hier soir (genre nourriture qui aurait tournée; j'entends d'ici Audelliah me dire "ça devait bien t'arriver un jour!" bein oui je n'aime pas perdre la nourriture), ça peu m'aider à me purger, sorte de lavage d'estomac en moins pénible malgré tout.

 Et dire que c'est moi qui doit secourir les gens ici =°( ...  pas raisonnable vraiment. Mais voilà, c'est l'économie du marche ou crève. Alors je marche autant que je le peux; il le faut car moi encore j'ai un travail... Samedi en passant à une entrée de Massy Palaiseau (91), côté Cora pour ceux qui connaissent, j'ai halluciné de voir sur ma droite l'implantation d'un bidonville! nOus ne sommes pas encore en Colombie ou autre pays où la farcture sociale est extrême mais je sents bien que l'on y tend. Ca sent vraiment le sapin pour les pauvres. quelle dégringolade pour la France! nOus sommes bien loin de la période De Gaulle/ CNR.
Les fortunés s'enrichissent mais ils sont minoritaires, même au niveau mondiale. Alors comment votent les électeurs et vivent les gens? Espèrent ils toujours rejoindre ce club de cannibales? Ne savent ils pas que c'est sans espoirs? Pour qu'il y ait des fortunés, il faut qu'il y ait des pauvres. Sinon où seraient les marges bénéficiaires de l'économie capitaliste responsables de cette inégalité?
Pauvres de nous...

Tout en refaisant ce monde dans ma tête, le chauffage à fond dans mon PCSécurité mon bombers à capuche enfilé, le froid me tien toujours.

Arrivée le soir à la maison (pas d'évacuation le reste de la journée) toujours un peux nauzéeux je me laisse aller sous une douche bien chaude puis me bois une infusion et direction le lit, pas de vieux os pour ce soir. Et demain entretien j'espère que tout sera redevenu bien

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