"François de La Rocque est un grand théoricien, sans l'être. Il a synthétisé le fascisme français et il est frappant de voir que ses exigences, sa perspective, sont exactement celles du gaullisme et du néo-gaullisme. En France, le fascisme fait de la France un être vivant par essence républicain, dont l'administration doit être neutre, régulant les rapports entre les classes sociales organisées en corporations à tous les niveaux."

« La question sociale pose, au-dessus des nécessités économiques et politiques, des problèmes d'ordre spirituel et mortel. Or, le marxisme, basé sur une conception matérialiste de l'humanité, néglige volontairement l'existence de la personne et la prééminence de l'âme. Aucun souci de justice humaine n'apparaît dans sa doctrine. Tout y repose sur une sorte de recherche de l'équilibre mécanique des forces en présence.
D'ailleurs, le socialisme révolutionnaire fait appel à la violence, à la loi de la masse et du nombre, donc à l'injustice. »

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« Nous considérons que la Politique de Parti est périmée. Nous accusons la Politique et les Politiciens d'avoir ruiné la France depuis 50 ans (moralement et économiquement) :

- parce que la Politique de Parti a empêché notre Pays de faire les Progrès économiques et sociaux que d'autres Pays ont réalisés.

- parce que la Politique de parti favorise la démagogie, la surenchère électorale, le gaspillage de la fortune publique au profit de quelques uns.

- parce qu'elle favorise l’accession au Pouvoir d'incapables ou de Profiteurs qui se préoccupent de leur élection et de leur réélections avant de se préoccuper des intérêts supérieurs du Pays.

- parce que la Politique de Parti stimule les bas calculs, les alliances douteuses, les marchandages éhontés et une cuisine électorale souvent ignoble, sur le dos de la France honnête et travailleuse (…).

- parce qu'enfin, la Politique de Parti dresse les Fils de France les uns contre les autres à une heure où l'union de tous est indispensable. »

ET PATATRA


Les députés P.S.F. votent les pleins-pouvoirs pour l'abrogation des 40 heures, les décrets-lois permettant de faire passer la durée du travail dans certaines usines à 60 heures. Cela alors qu'il y a 400 000 ouvriers au chômage, et que le P.S.F. prétendait prôner la réglementation de la durée du travail pour qu'il y ait le plein emploi.


Les députés du P.S.F. votèrent également en février 1938 contre un ajustement des salaires à l'inflation, ou encore en juin 1939 contre une amnistie de travailleurs à la suite d'une grande grève le 30 novembre 1938.

Les députés votèrent également contre la simplification de la procédure en matière de renouvellement du bail des locaux commerciaux, ainsi que contre la limitation légale de l'augmentation de leurs loyers, et contre une indemnité d'éviction dans les cas où le propriétaire reprend les locaux. Les députés du PSF votèrent également contre l'application du bordereau de coupons aux dépôts et comptes en banques.

 

Bref, il se posait comme un parti de droite dure, tout en disposant d'entre 1,5 et 2 millions d'adhérents, au sens très large, avec 7600 sections. Il pouvait honorablement espérer 15 % des suffrages aux élections, qui n'eurent pas lieu à cause de l'Occupation.