Sur la chaîne parlementaire (TNT) j' écoutais aujourd'hui Henri Emmanuelli avant cette émission, je ne le connaissais pas vraiment et bien je dois dire quà présent je l' apprécie bien.
Concernant le CPE et le CNE, M. Emmanuelli dit " dans un pays moderne et civilisé, on ne licencie pas un salarié sans motif..."
Sur Nicolas Sarkozy et son immigration choisie il rétorque : bravo! alors on se démène pour aider les pays, à fort taux d'émigration, pour que leurs citoyens puissent étudier et se former chez eux pour ne plus qu'ils quittent leur pays et participent au développement de leur pays et Sarkozy, lui ,va au contraire les appeler à les abandonner et venir chez nous...
Pour la discrimination positive il répond que Sarkozy a trouvé cette idée aux USA mais a oublié qu'aux USA l'égalité n'est pas chez eux une valeure fondamentale et que cette discrimination positive est là pour soigner au mieux les dégats de cette non valeure. Chez nous l'égallité est une valeure fondamentale, aussi cette discrimination n'a pas sa place et elle provoque pour chaque promotion obtenue par un non blanc le doute sur la réelle légitimité de celle-ci: a t il eut sa promotion parcequ'il est noir ou parcequ'il est bon... ?
Le téléchargement gratuit? on ferait bien de regarder ce que touche une maison de production sur le prix de vente d'une "oeuvre".(effectivement,ce sont ces majors qui s'engraissent sur le dos des artistes qui pleurent sur la dispartion des revenus que causerait le téléchargement gratuit pour les "artistes".). Quand on paie 0.99 euros pour télécharger légalement un titre de musique l'artiste ne touche que 0.035 euros! Lui, dit il, paierait pour qu'on le lise avant de demander à ce que l'on paie pour le lire, voilà comment parle un passionné de son "art". Ce que les politiques oublient dans cette affaires c'est l'appel à plus de liberté que demandent les gens.
Pour l'interdiction de fumer dans les lieux publics M. Emmanuelli reprend une citation:
Cet afflux d'interdits me fait penser à tous ces champignons qui prolifèrent sur un tronc pourri.
Son Europe à lui