wattie

vivre ou survivre?

Jeudi 19 octobre 2023 à 9:01

Tu parles beaucoup mais que fais tu ?
tu parles beaucoup mais que fais tu ?
et blablabla et blablabli
et blablabla tout est finit

ici sur terre plus rien à faire
alors pourquoi , dis moi vraiment
pourquoi alors parler autant ?

les religions, les pétitions
les politiques et tout ce fric
bien trop d'enjeux pour qu'les gens changent

écoute le monde , écoute ces bruits
bien trop de cris pour être unis
les religions , les politiques
apolitiques , les atypiques
les apatrides , les fanatiques
et tout ce fric que le monde veux
les désireux , les ambitieux
les paresseux , les qui en veut

et blalabla et blablabli
et blablabla tout est finit

ici sur terre plus rien à rien à faire
et la misère qui reste à terre

tournez vos yeux vers les étoiles

Mardi 27 juillet 2021 à 16:13

leur vie si lisse qu'il faut marquer les corps de cicatrices
un effort encore pour le record artcorp
leur vie si classe qu'i faut gommer ce qui déborde et ce qui ride
l'âge d'or du matez moi, du clash éditorium, du flash auditorium
il faut qu'on m'aime même si ce moi qu'on aime est faussement moi
on ment à se dire je t'aime comme on pleur sur des morts qui s'évaporent l'instant suivant
c'est la loi du flash, du zap emboulémique
je veux tout et son contraire, c'est le monde schizophrénique
je nique comme je pique mon corps en ruine académique
je pompe les codes, j'encode ma life, j'encaisse les likes
je prends c'qui s'vend
j'entends l'appel du fond d'et moi!
mais j'ai trop peur de l'isolement
la vie est grise même en couleur mais c'est pour ça qu'on vend du vent

Vendredi 12 mars 2021 à 17:05

Dans le creux du ciel
j'irai voir les hirondelles, dérouler le printemps

Au creux de ton aile
je soufflerai combien je t'aime, des chansons les plus belles
Et si ton coeur s'éveille, mon âme ira rejoindre la tienne à l'infini du réel
Sans aucune mesure,au dessus des murs, des lois, nous vivrons toi et moi

                           Comme si le monde n'existait pas
                               Comme si le temps ne comptait pas
                                   Comme si la vie s'ouvrait sur tout
                                       Comme si l' amour durait toujours

 

Vendredi 11 décembre 2020 à 18:26

Par les mots se tordent les pensées
comment diable transmettre son âme
mon intérieur ne sait pas se dévoiler
paroles si peu fidèles à l'esprit
à elles, je préfère les sonorités
m'en remettre aux émotions
aux vibrations de l'air qui pénètrent les chairs
atteignent les êtres, en plein coeur
sans filtrage, ni de raison, ni de bavardage
la transmission pure et directe, sans été d'âme
 

Dimanche 10 mai 2020 à 1:04

Quand mes jours glissent au fond de mon lit
s’invitent les émotions les plus épaisses
 
la ouateur de mes draps m’enveloppe dans l’ivresse
là, s’évanouie mon âme
le voyage est si doux que je ne sais si je pars où si je viens
un entre deux, un décollement de soi où l’amour charnel, parfois, nous envoi
 je suis mal et je suis bien
est ce aujourd'hui déjà demain?

Lundi 4 mai 2020 à 16:00

Vivre libre comment faire
faire des enfants et vivre en clan
comme des tziganes ou des gitans

vivre libre comment faire

mendiant, squatteur ou chien errant
grand joueur truand ou trafiquant
action épargne joueur possédant

vivre libre comment faire

étudiant pour tous les temps
aventurier dans les déserts
ici, partout, savoir quoi faire
jouer comme Peter sans goût amer

vivre libre comment faire

à l'univers ouvrir la Terre
indivisible et sans bannière
ais la lumière mais sans oeillère
aime les vies mais pas les guerres
il t'en supplie comme une mère

vivre libre est une chimère

Samedi 14 avril 2018 à 13:29

tu avance confiant dans l'avenir
tu pense ton pays comme une grande famille
tu pense la terre sous tes pieds comme la  mère de tes entrailles
 car tu la vis au plus profond de toi

marchons marchons à l'unisson

naïf idéaliste tu n'es pas encore entaché par la vie
tu avance confiant comme un enfant grand que tu es
tu t'envole dans tes élans patriotiques amoureux de ta planète
cette terre qui est pour toi la véritable mère

marchons marchons à l'unisson

mais les temps se gâtent et te dévoilent l'arrière des vitrines
les ragots, les jalousies le cynisme des affaires politiques ou commerciales
   violences assassines
jusqu'au au sein de ton sang les trahisons te crève comme un dernier poison qui culmine l'agonie
tu vois la vie bien noire à présent que le voile est levé

marchons marchons démystification

mais comme le mal est sans limite voici que même la mort se mêle au désastre
en plein coeur elle te plante sa lame de glace en t'arrachant ta moitié tant aimée
pas de justice dans la création divine tout y a sa place sans ordre bonifiant
seul la force et la ruse gagnent dans ce cosmos tourbillonnant

marchons marchons extermination

pour échapper au compromis et rester propre en ton âme tu t'exile
nourrissant ton être de rêve d'évasion sans frontière doctrinaire
tu ouvre grand les fenêtres de tes yeux et de tes oreilles aux beautés  survivantes
mais la solitude parfois te ruine alors tu transfère ton esprit dans des mondes parallèles

marchons marchons atomisation

tu ne cherche plus la rencontre, trop déçu de l'autre
tu n'attends plus de réponse il n'y a pas de Vérité
tu ne vis que pour être toi et non un modèle préconçu
le qu'en dira t on n'a plus d'emprise car tu es libre avec toi même

marchons marchons à l'unisson

je suis unique tout comme toi

Lundi 16 octobre 2017 à 13:22

Mille excuses pour tes violences
si ton coeur en déshérence
ne sait plus taire tes assauts
c'est sans doute par la faute
de tous ces gens bonobos

mille excuses pour tes offenses
si ton coeur en déshérence
ne sait plus taire tes saillis
c'est sans doute par la faute
de tous ces gens bien établis

le bonheur des uns
fait le malheur des autres
le malheur des autres
fait le bonheur des uns

ainsi résument la vie
les enragés les survoltés
tous ces aigris
qui explosent par jalousie
par sectarisme, obscurantisme

j'admire les plus heureux
les gens sages,les bien appris
car au fond d'moi c'que j'en dis
c'est que

l'abstinence ne dispense pas de la tolérance
et la souffrance ne dispense pas de la conscience



Jeudi 2 mars 2017 à 21:10

Le béton pousse, les tours se dressent
kalachs et citadelles, sont envolées les hirondelles
kalashs et sentinelles, trafique urbains dans les ruelles
combien tu prends quand tu es belle
les bambinos poussent guérilléros, c’est la relève dans les cartels
une fois des fois tu rêve et tu t’endors
de l’or couvre tes dents, ton coeur est un diamand
réveil nonjour tes dents sont pleines de plomb, ton coeur est en béton
en rassurance dis toi qu’en prime under over c’est la même crime
tu vas prier, tu vas gratter
tu peux pointer, aller voter
y a les sensibles et les sauvages
y a les sensibles dev’nus sauvages
et y a les riens qui dévisagent
les fleures sont belles quand tu les sème
encore faut il que Dieu les aime
Dieu est en toi ne l’oublies pas
j’irai baiser dans les entrailles du père barrière
faire exploser les vessies de lanternes
branler les frustrés de la terre entière
pour expurger le pue des sectes amères

Vendredi 20 janvier 2017 à 20:50

Au sortir de leur bulle aquatique
ils sommeillent dans la nuit sans silence
au lendemain du levé de leurs voiles s' étendent les couleurs sur le monde

quand la vue mise au point se fait nette
ils se sentent bien petits au milieu de géants
oh mon dieu c'est si grand par ici
que tout semble vraiment débordant

les yeux brillent enchantés de la vie
leurs oreilles sont toutes ouïes sur les mots que l'on dit

puis le jour où chacun devient grand
le temps l'espace comme les choses
en conscience pas à pas deviennent bien petits
alors en eux bien à pris la leçon de la vie
inutile de courir reste calme et puis jouis

Mercredi 22 juin 2016 à 20:48


parler de tout parler de rien
de métaphore on s'évapore
pas d'engagement c'est trop criant
des mots bien vagues des idées creuses
parlons d'amour c'est bon le sexe
la politique c'est trop vexant

parler de tout parler de rien
de métaphores on s'évapore

pas dire argent juste talent
on veut du cash mais c'est pas class
doutez(r) de vous mais pas de moi
vous êtes la masse je vous ramasse

parler de tout parler de rien
de métaphore on s'évapore

c'est beau le rêve pendant qu'ils crèvent
dites qu'ils sont sales et bien méchants
ils sont mendiants nous sommes marchands
l'humanité c'est bien gentil
mais l'paradis c'est bien fini



Vendredi 29 janvier 2016 à 16:34

 
 
 
famille ou pas famille, tu ressens seul ton grand vide
 
 
les conseillers ont des bornes étrangères à ta vie

 
leurs visions te sont autant distancées qu'un né sourd te parlant musique

 
familles ou pas familles ton existence ne peut se partager qu'avec l'unique
 
 
dans la vie nous mourrons seuls

Vendredi 29 janvier 2016 à 16:31

 
tu t'creuse la tête mais plus rien ne sort, normal puisque tout est dit

 
tout c'qui peut varier touche à la forme qui se heurte au fond que rien ne change c'est la vie

 
tu t'creuse la tête mais plus rien ne sort, normal puisque tout est dit

 
tout c'qui peut varier touche à la forme qui se heurte au fond que rien ne change; c'est la vie

 
tu t'creuse la tête mais plus rien ne sort, normal puisque tout est dit

 
tout c'qui peut varier touche à la forme qui se heurte au fond que rien ne change ; c'est la vie
...

Lundi 7 mars 2011 à 20:28

Je suis né d'ici mais je vis d'ailleurs
mon corps est ici mais j'ai la tête, bien, ailleurs
moins je suis ici et mieux je suis à moi
hélas la vie sociale me rattrape vite et me broie
difficile d'être fin dans un monde envahi de brutes
je choisis la solitude pour mieux m'éviter des chutes

heureusement y a l'amour, unique ou multiple
il me fait de la vie un de ses disciples
une oasis où je peux renaitre même de la mort
que serait la vie sans amour?
un circuit de compétitions où règne la consommation

je suis né d'ici mais je vis ailleurs
loin de ces cases étriquées que nous imposent les bailleurs
la liberté est plus grande dans mes songes qu'en ce monde
c'est comme la beauté, plus fine à l'intérieur qu'à l'extérieur

si Jésus revenait, combien de plus le suivrait?
les questions sans réponses ne sont pas une maladie

Lundi 28 février 2011 à 21:02

Ils parlent d'honneur d'amour fidélité
ils se marient comme ils se baguent adolescents
ils parlent respect valeurs humanité
mais qui nettoie sa pisse quand elle tombe à côté?
foutre bavardage y a trop de dire pour être sage

j'aime mal les gens mais j'en aime bien

ils parlent d'aventure de jeunesse et d'action
feu rouge en plein désert qui ose encore le voir en vert?
les politiques se suivent ils gueulent et votent sans dérive
ils parlent d'argent de monde corrompu
et les passions qui ne rapportent plus tombent à l'abandon

j'aime mal les gens mais j'en aime bien

ils parlent de Patrie de traditions
mais qui pratique les rites par conviction?
la Terre est un gâteau dont même le pâtissier n'a plus sa part

la mort n'apprend rien sinon l'humanité vivrait bien

Jeudi 24 février 2011 à 13:45

Commercial ou pas com
quelle insinieuse interrogation
j'aime ou je n'aime pas
peu m'importe qui, peu m'importe quoi
juste la mélodie, les ondes ou les images
ce qui est dit avec ou sans être dit

j'aime ou je n'aime pas
seul vaut mon ressenti
pas les étiquettes pas les on dit
peu m'importe la provoque ou l'angélisme

j'aime ou je n'aime pas
je suis qui je suis
j'aime ce qui me dit ce qui me parle
me fait vibrer le corps ou bien l'esprit
et mieux encore si c'est les deux

simpliste ou compliqué le critère est malheureux
dans aimer, l'inné, rien de mieux
j'aime pour le plaisir pas pour souffrir
le lâché prise, retour animal
un cri primal, jouissif comme l'anal
no limit, sans mal

Mardi 22 février 2011 à 20:24

Les allumeuses au beau fixe
t'as pas que des mecs pour faire du X
les belles paroles pour mieux séduire
y a pas que des mecs qui parlent sous X
vouloir sans oser dire
ne rien dire juste séduire
tout dire même sans y croire
au jeux des séductions s'invitent les oubliettes

les allumeuses au beau fixe
visage falcifié
paroles aux auréoles hallucinées
au réveil se brisent les ailes

les allumeuses au beau fixe
veulent se sentir belles
veulent se sentir moins seules
comme un mec sous X
qui dit vouloir sans oser dire
de malentendus naissent les tromperies
comme s'ouvrent les oubliettes
le non-dit est maudit

Mardi 22 février 2011 à 20:18

Je tourne tu tourne et l'on tourne nos étoffes enlacées. Aveugles, l'oeil ouvert sur l'invisible, qu'il fait bon de ressentir nos deux âmes s'élever, paisibles pour un voyage où nos corps n'ont plus pieds où personne ne peut nous blesser. Volons vers la nuit sans fin où le temps perd ses limites où les corps n'ont plus de frontière.
                                                             Tournons

Mardi 22 février 2011 à 20:11

quand ça va pas
qu'il est trop dure de vivre face
je fume la verte
elle me donne la distance
me brouille les fréquences
plus besoin de résistance
je vais flottant dessus les flots
plus de heurt avec les maux
l'anesthésie pour le repos
de mon corps, de mon esprit
je vais flottant dessus les flots

sans mot dire je distance les maux
mais combien le corps va t il tenir?
toute chose exige un prix
un revers du décors dont il faudra partir
partir et revivre en face
jusqu'à trop mal et encore s'enfuir
aller fumer la verte et ainsi
de parenthèses sans fin
va la spirale de l'oubli qui ne viendra pas

Lundi 21 février 2011 à 20:22

Ecrire quand on ne sait plus quoi dire, que tout est sec, vide et vain. on se dit que l'encre coulera mieux demain, qu'il faut attendre la remonté de la vague.
S'isoler et resté connecté, quelle mauvaise blague.
file! le temps prend la vie

Je flippe des intégristes de tout poil; religieux, politiques, culturels ... car on les entends toujours mieux et le manque de caractère des foules fait qu'ils amassent et toi, tu te retrouve seul dans tes pensées.
file! le temps prend la vie.

Le silence est d'or quand les majorités sont violentes.
seul isolée pour tes pensées.
c'est pour te protéger du monde ces portes épaisses et lourdes?
dans le film, il fini par filer

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