wattie

vivre ou survivre?

Dimanche 24 juin 2018 à 10:18

"François de La Rocque est un grand théoricien, sans l'être. Il a synthétisé le fascisme français et il est frappant de voir que ses exigences, sa perspective, sont exactement celles du gaullisme et du néo-gaullisme. En France, le fascisme fait de la France un être vivant par essence républicain, dont l'administration doit être neutre, régulant les rapports entre les classes sociales organisées en corporations à tous les niveaux."

« La question sociale pose, au-dessus des nécessités économiques et politiques, des problèmes d'ordre spirituel et mortel. Or, le marxisme, basé sur une conception matérialiste de l'humanité, néglige volontairement l'existence de la personne et la prééminence de l'âme. Aucun souci de justice humaine n'apparaît dans sa doctrine. Tout y repose sur une sorte de recherche de l'équilibre mécanique des forces en présence.
D'ailleurs, le socialisme révolutionnaire fait appel à la violence, à la loi de la masse et du nombre, donc à l'injustice. »

http://lesmaterialistes.com/croix-feu-psf-ligne-republicain…

http://lesmaterialistes.com/files/images/img72/1058.jpg

« Nous considérons que la Politique de Parti est périmée. Nous accusons la Politique et les Politiciens d'avoir ruiné la France depuis 50 ans (moralement et économiquement) :

- parce que la Politique de Parti a empêché notre Pays de faire les Progrès économiques et sociaux que d'autres Pays ont réalisés.

- parce que la Politique de parti favorise la démagogie, la surenchère électorale, le gaspillage de la fortune publique au profit de quelques uns.

- parce qu'elle favorise l’accession au Pouvoir d'incapables ou de Profiteurs qui se préoccupent de leur élection et de leur réélections avant de se préoccuper des intérêts supérieurs du Pays.

- parce que la Politique de Parti stimule les bas calculs, les alliances douteuses, les marchandages éhontés et une cuisine électorale souvent ignoble, sur le dos de la France honnête et travailleuse (…).

- parce qu'enfin, la Politique de Parti dresse les Fils de France les uns contre les autres à une heure où l'union de tous est indispensable. »

ET PATATRA


Les députés P.S.F. votent les pleins-pouvoirs pour l'abrogation des 40 heures, les décrets-lois permettant de faire passer la durée du travail dans certaines usines à 60 heures. Cela alors qu'il y a 400 000 ouvriers au chômage, et que le P.S.F. prétendait prôner la réglementation de la durée du travail pour qu'il y ait le plein emploi.


Les députés du P.S.F. votèrent également en février 1938 contre un ajustement des salaires à l'inflation, ou encore en juin 1939 contre une amnistie de travailleurs à la suite d'une grande grève le 30 novembre 1938.

Les députés votèrent également contre la simplification de la procédure en matière de renouvellement du bail des locaux commerciaux, ainsi que contre la limitation légale de l'augmentation de leurs loyers, et contre une indemnité d'éviction dans les cas où le propriétaire reprend les locaux. Les députés du PSF votèrent également contre l'application du bordereau de coupons aux dépôts et comptes en banques.

 

Bref, il se posait comme un parti de droite dure, tout en disposant d'entre 1,5 et 2 millions d'adhérents, au sens très large, avec 7600 sections. Il pouvait honorablement espérer 15 % des suffrages aux élections, qui n'eurent pas lieu à cause de l'Occupation.



 

 

Mercredi 4 juin 2014 à 20:17

 
"la construction européenne entérine, amplifie et promeut l'idée d'une citoyenneté européenne qui n'est articulée à aucun peuple européen. Jüngen Habermas a vu dans cette construction juridique la réalisation de l'idée de patriotisme constitutionnel dans une démocratie enfin débarrassée des oripeaux de la nation.
 [...] Le patriotisme constitutionnel n'exige des individus qu'une seule chose, qu'ils soient respectueux de la liberté de leurs compatriotes comme ces derniers doivent l'être de la leur.
 

[...] penser la communauté des citoyens à la place de la communauté du peuple. L'idée centrale de cette conception est que  l'identification des citoyens les uns les autres, doit se faire de manière privilégiée par le moyen de la constitution parce qu'elle est porteuse de principes rationnels relatifs à la protection des droits fondamentaux. Cela implique que les citoyens manifestent un attachement à l'Etat de droit plus fort que leur attachement à leur ethnie, à leur race, à leur sang, à leur nation, lesquels sont de toute façon disqualifiés.
 

 [...] Dans le contexte européen, le patriotisme constitutionnel signifie que l'appartenance à l'Union politique européenne ne résulte ni de la parenté géographique, ni la proximité culturelle, mais de la reconnaissance commune des principe de l'Etat de droit et des droits fondamentaux, sans lesquels il n'y aurait pas d'espace institutionnel stable pour l'exercice de la liberté. L'appartenance à une communauté de culture et d'histoire ne constitue plus, en revanche, le fondement nécessaire de la citoyenneté.

 [...] Depuis la création de l'Union Européenne, la formule rituelle n'a pas changé: "l'Union est fondée sur les principes de la liberté, de la démocratie, du respect des droits de l'Homme et des libertés fondamentales, ainsi que des principes qui sont communs aux Etats membres.
" (art. 6 du traité sur l'U E).
 

extraite tiré du dossier "Europe-Marché ou Europe-Puissance" "revue élément" n°151

http://www.revue-elements.com/images/imageelem/photoelem67.jpg

Mercredi 9 juin 2010 à 11:37

Dimanche 1er octobre 2006 à 13:46

Le Front National pas vraiment original,
Même leur nom ne vient pas d' eux...

Pendant la seconde guerre mondiale, le Front National
était un groupe de résistants composé de militants
communistes. Manque d'inspiration ou manipulation ?

Vous l'aurez remarqué quand le FN participe à une émission politique, l'intéret des journalistes se focaliste majoritairement pour ne pas dire exclusivement sur son programme concernant l'immigration et son slogan publicitaire "les français d'abord!". Ainsi la grande majorité de ses électeurs pense, en votant Front National, soutenir un parti défenseur du peuple français.

Mais il n'en est rien, si l'on affrontait d'avantage les principaux représentants du parti "ultra libéral" qu'est en réalité le Front National, on s'apercevrait qu'en fait ce parti est plus proche de la défense du patrona à la sauce américaine (un comble pour un parti qui se dit anti américain) que du peuple français.

Sachez qu' avec le FN les salariés auront un contrat encore pire que le CNE et travaillerons bien plus que 35 heures par semaine (nous n'aurons plus d'heures supplémentaires payées avec majoration bien sûre). Le FN, effectivement, veut supprimer la loi des 35 heures et transformer le statut de salarié en statut de travailleur indépendant. Dans travailleur indépendant il ne faut pas retenir le therme "indépendant" (toujours ces coups de bleuf où l'on pose des jolies mots pour cacher l'horreure) il s'agit en fait d'être payé à la tâche. En somme, vous pouvez être viré du jour au lendemain, sans raison. Quant aux arrêts maladies et aux congers payers, je présage le pire. Les semaines de 35 heures ? finies, vous retrouverez les semaines de vos grands parents  où ils bossaient comme des chiens  6 jours sur 7  avec cette cadence digne des camps "lever travail coucher" ; où est la vie la dedans?

La vie parlons en. Le FN se dit défenseur de la vie et utilise encore une fois cette image angélique pour en fait désincarner le corps de la femme et lui interdire d'être libre de son corps en supprimant le droit à l'avortement.
Par contre le FN ne se dit plus défenseur de la vie quand il s'agit de peine de mort puisqu'il veut la rétablir (par référendum bien sûre façon de se dire démocrate mais on connaît tous la puissance d'endoctrinement dont sont capable les médias; un bon bourrage de crâne et les français voteront comme le FN l'entend).

Démocrate? Tiens, justement, le FN travaille toujours plus cette image . C'est amusant de le voir démarrer sa campagne Présidentielle sur un site qui symbolise la révolution française, lui qui est très ambigüe sur le sujet et qui n'a jamais défendu les luttes sociales qu'ont menées nos ancêtres et que nous menons aujourd'hui (bein oui il préfère le sang qu'ils ont sacrifiés, croyant, tout d'abord, défendre leur Patrie alors qu'ils mourraient pour la cause patronal), lui qui, en ses rangs rassemble bon nombre de monarchistes (bein oui, charles Maurras et son Action Française fait parti du patrimoine de ce nationalisme Lepéniste). Mais quand on veut le pouvoir on n'est pas à une contradiction près.

Le FN donc, pour se donner une image démocrate scande qu'il veut redonner la parole au peuple à coup de référendum populaire. Dans le même temps, alors que le peuple manifeste dans la rue, on peut l'entendre, dans ses dîners politiques, se targuer que, s'il était au pouvoir, ce serait à coup de trique qu'il ferait rentrer les manifestants chez eux.

Il peut toujours tenter d'identifier son mouvement au soulèvement populaire que fut la Révolution Française...
Après de tels propos, qui sera dupe ?

Démocrate encore où il écrit dans son programme vouloir rendre libre toute représentation syndicale. On connaît la formule "diviser pour mieux raigner". Déjà qu'avec le nombre de syndicats existants, ils arrivent rarement à constituer un front commun, alors si l'on faisait en sorte que n'importe quel petit groupuscule puisse obtenir le statut de syndicat, on imagine très bien la satisfaction qu'obtiendraient certains patrons à voir les principaux syndicats se désintégrer aux profits de toutes sortes de mini structures incapables de faire face à la machinerie juridique du patrona.

La propagande du FN dit vous défendre mais en fait il ne fait qu'alimenter nos instincts égoïstes très sensibles en période de crise où nous les confondons avec nos instincts de survie. Or il n'en est rien le FN n'est pas une troisième voie qui répondrait au doux slogan "ni droite ni gauche". Il n'est qu'un parti de droite ultra libéral donc très loin de ses propagandes  d'anticapitaliste qu'il n'est assurément pas.
D'ailleurs, Le Pen lui même ne se cache pas de se situer à droite puisqu'il défini son parti de droite nationale. Mais dans national, il ne faut pas y voir son peuple mais ses dirigeants.
 
C'est comme cette histoire de prestige national...

Un journaliste lors d'un reportage sur les grandes réceptions d'Etats voyant tous ces plats défiler venant tout droit de traiteurs haut de gamme, cette vaisselles luxueuse etc demande à un responsable de ces préparatifs s'il ne pensait pas que toutes ces dépenses ne lui semblaient pas scandaleuse alors que l'on dit aux français qu'il faut se serrer la ceinture. La réponse fut celle-ci: rien n'est de trop pour le prestige du pays. On se serait trouver sous la royauté ou dans un pays bananier que la réponse n'aurait pas été différente; le peuple peut bien mourir tant que le prestige national survi, tant que les dirigeants s'empiffrent!

Pour finir, le rapprochement est facile et caricatural mais tout de même hitler pour prendre le pouvoir se disait vouloir fair une révolution national (la prsie du pouvoir) puis socialiste (établir une politique sociale), Staline disait aussi au peuple qu'il voulait une révoultion (renverser la royauté tsarine) puis communiste (établir une société égalitaire) nous savons quel réalité a vécu le peuple de chacun d'eux et surtout, nous nous rappelons qu'ils assassinairent leurs principaux "camarades de combat" restés fidèles à leur idéal.


Mardi 26 septembre 2006 à 13:02

L' Immigration vous rend fou?
 

Naturalisons tous les peuples

Samedi 2 septembre 2006 à 18:30

Alors que le FN joue sur la fibre du sociale, n'oublions jamais que le patrona français  pensait qu'il valait mieux Hitler que le Front Populaire et que le parti nazi fut financé, en grande majorité, par de riches industriels allemands.

Le bonheur du citoyen? le FN s'en fout, il souhaite plutôt qu'il reste bien sage et travaille au service du capital déguisé aux couleurs d'une Patrie qu'ils ont quittée depuis bien longtemps. La croyance patriotique nous a juste apporté la mort de nos ancêtres et la conservation des "trônes" de nos maîtres.Ce n'est pas un hasard si l'ancien lieutenant du FN, B. Mégret venait de la droite tout comme cet autre autoproclamé "Patriote", mais bien monarchiste,  Ph. Devilliers.




Tous patriotes qu'ils se disent, la Patrie, ils en sont tous hâtés, ils ne défendent que leur statut de chef. D'ailleurs n'est il pas symbolique que leurs discours sur la République, héritage du sang versé par le soulèvement libérateur de nos ancêtres, soient toujours hambigüs voir antirévolutionnaires.

Le peuple? ils s'en foutent et ne rêvent qu'à le faire marcher au pas, lors d'un dîner politique à l'heure du CPE (vidéo vue sur le site du FN à la même période), Le Pen traitant Sarkozy de mou aurait souhaité voir les représentants de l'ordre charger les étudiant(e)s qui manifestaient, belle leçon de patriote à l'écoute de son peuple...

Il n'y a pas d'extrême droite anti-capitaliste c'est une de leur propagande mensongère...


Mercredi 28 juin 2006 à 16:04


Pour mettre fin aux idées reçues, une étude a été faite pour obtenir la géographie de la France criminelle. Le criminologue Alain Bauer constate qu'il n'y a pas de lien entre la densité de population étrangère et la criminalité.  Ainsi, en Bretagne où moins d' 1% de la population est étrangère, le nombre de faits criminels enregistrés rapporté au nombre d'habitants y est près de 5 fois supérieur. A contrario, dans un secteur qui s'étant du Pas de Calais au Var, où la population étrangère atteint une densité de 15% environ, la criminalité rapportée au nombre d'habitants est inférieur à 6%.
De même, comme il est souvent prétendu que le chômage, assimilé à l'oisiveté et considéré comme étant l'antichambre de la criminalité, si l'on juxtapose les cartes du chômage et du RMI avec celle des faits criminels enregistrés par la gendarmerie et la police nationale, aucun rapprochement de cause à effet ne peut être constaté.

Dimanche 19 mars 2006 à 12:44

  Vraiment dégoûté de voir, du Bvd St Michel à la Sorbone (sous la bannière de la Fédération des étudiants contre le Travail Perturbé avec, en tête de cortège, le responsable FNJ Alexandre Ayroulet), des militants d'extrême droite charger contre les manifestants anti-CPE.  Enfin, quelquepart cela permet de faire tomber leur masque et de démontrer qu'ils sont bien à la solde de la bourgeoisie tout comme l'ont été Hitler et Mussolini ( mais je pourrais ajouter Staline ou tout autre dictateur démago ) et qu'ils se foutent pas mal des conditions sociales dans lesquelles vivent les gens. Notre misère n'est, pour eux, qu'un terreau pour aviver nos réflexes les plus bas.


 Tous leurs discours de 3e voie, d'anticapitalisme et autres se voient ici discrédités.

Mardi 16 août 2005 à 14:39

Voici un lien qui vous mènera à un article parlant de l'infiltration par les " fascistes" ou autres tendances d'extrême droite dans le milieu goth via les scènes électro et darkfolk (ce qui fera sûrement dire à Satyricon qu'il avait raison): http://etoilerouge.chez.tiscali.fr/docrevfra/fselectrogoth.html (du site http://etoilerouge.chez.tiscali.fr/ ). Je me demande en tout cas comment faire pour aimer son identité sans se faire taxer de fasciste. Pour moi qui me sens plus proche du panthéisme celtique que du christianisme, qui réprouve le capitalisme tout en condamnant le communisme stalinien et qui considère le portrait de grands libérateurs fait des Soviétiques et des Américains comme une vérité faussée (il n'y a qu'à voir comment ils se sont empressés de se partager le monde, lors du traité de Yalta, alors que la guerre n'était qu'à moitié pacifiée) le problème se pose...

Dimanche 24 juillet 2005 à 23:44

En Suisse,une loi risque de conforter l'extrême droite dans son appropriation de notre culture  


(texte de loi repris sur un site officiel dont j'ai perdu l'adresse  seuls les commentaires en mauves sont de moi)


Du droit de porter et d’arborer des runes
Le Conseil fédéral souhaite renforcer et compléter les normes permettant de réprimer le racisme et l’incitation à la haine de l’autre, de même que les moyens de lutte contre le hooliganisme. Il a donc élaboré à cette fin un projet de loi fédérale, depuis lors scindé entre le volet politique et le volet hooliganisme, « instituant des mesures contre le racisme, le hooliganisme et la propagande incitant à la violence ». Un des volets de la loi susmentionnée prévoit de prohiber les « symboles à caractère raciste » par l’adjonction, dans le code pénal, d’une nouvelle disposition (contravention) qui frapperait « celui qui, publiquement, aura vanté, proposé, exposé, porté, montré ou, de quelque autre manière, rendu accessible des symboles à caractère raciste » ainsi que « celui qui aura fabriqué, importé, entreposé ou mis en circulation des symboles à caractère raciste ». A ce stade, la norme ne semble pas appeler de critiques particulières, même si l’efficacité réelle de ce genre de disposition reste largement à démontrer. C’est ainsi qu’en Allemagne, qui connaît une prohibition semblable, les milieux d’extrême droite ont vite remplacé les symboles interdits par d’autres, comme le drapeau de guerre de la marine impériale, l’aigle prussien, etc.
Les choses se compliquent toutefois quand on essaie de définir le périmètre et le contenu de la notion de « symboles à caractère raciste ». Le Rapport explicatif du 12 février 2003 mentionne à ce propos qu’on ne saurait établir de liste exhaustive de ces symboles, mais qu’ils comprennent en tout cas ceux issus du national-socialisme, à savoir la croix gammée (même représentée à l’envers – sic !) et les runes, et pour ces dernières, notamment mais non exclusivement, le « double S stylisé sous forme de rune ». En d’autres termes, et
d’après le Rapport, l’utilisation ou le port de runes ou de symboles runiques dénoterait une utilisation intentionnelle de « symboles à caractère raciste » prohibés par la loi pénale. Cette généralisation est malheureusement aussi abusive qu’elle est inquiétante.
Les « runes », du vieux norrois « rúnar », désignent en fait trois notions bien distinctes : le savoir secret et la sagesse, des signes d’écriture (comme n’importe quel alphabet) et des symboles à caractère magique ou rituel utilisés dans la magie opérative des anciens Scandinaves ("on aurait pu ajouter celtique qui sont moins guerriers que les germains").
En tant qu’alphabet, les runes sont apparues vers l’an 200 en Germanie du sud, et sont probablement influencées par des systèmes d’écriture utilisés dans le nord de l’Italie. Vers l’an 800, elles sont simplifiées pour prendre la forme d’un alphabet de seize signes, appelé « futhark ». Différents textes, dont des recueils de loi, seront ainsi rédigés en alphabet runique, les exemples les plus spectaculaires demeurant ces vastes pierres commémoratives érigées dans toute la Scandinavie à l’époque Viking.
L’aspect magique et religieux des runes découle d’un aspect central de l’Odinisme (ou « Asatru », foi des Ases, qui désigne le paganisme scandinave), la pendaison rituelle d’Odin et l’acquisition de la connaissance qui en résulte, ce qui inclut la « teinte » des runes par le sang et la possibilité de conjurer. L’Odinisme, rappelons-le, est reconnu comme une religion officielle en Islande depuis 1973, et inspire de nombreux néo-paiens dans toute l’Europe par son ancienneté et la richesse de sa symbolique ("l'odinisme mais aussi le druidisme"). D’aucuns portent d’ailleurs au revers de leurs vestes, en pendentif ou d’autre manière, certaines runes, considérées comme bénéfiques ou particulièrement symboliques.
Il est donc totalement abusif de ramener ainsi ces signes porteurs d’une culture très ancienne, multiséculaire, à la fois alphabet et symboles magico-religieux, à l’utilisation très occasionnelle qu’a pu en faire un régime criminel inspiré par le racisme et l’antisémitisme. Les intentions, même bonnes, ne suffisent pas à justifier de tels amalgames. C’est d’ailleurs ce qu’avait relevé le Parti socialiste lors de la procédure de consultation, qui, sous la plume de Christiane Brunner, avait souhaité que ne soient réprimés que les « symboles à caractère raciste en référence claire avec un régime raciste ou une organisation reconnue comme telle. »

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