wattie

vivre ou survivre?

Dimanche 25 novembre 2007 à 0:50

Samedi 24 novembre 2007 à 15:26





Tourbillon de la Vie, rien ne s'arrête
Tant de choses nous échappent
no control, incontrôlé

Pris par le Temps, pris par l' Argent,
Pris par les Autres

Selfcontrol, de qui jouer le Rôle

Aliénation Système, comment faire que j' Aime
Que j' Aime puisse être aimé,
Cajolé de mes tendres caresses

Torrent de vague Humaine

Fuir les Attaques financières

Cette vie sociale carnassière
Mère de toutes les Guerres

Dansons tant qu'il est Temps,
la Vie s'éteint sans annonce

Vif aujourd'hui, demain ... Mort

Penser chaque seconde, ressentir l'instant
Plaisir avouable mais inavoué, le Péché de Vivre
Toujours ces Interdits, Frustration

Coupable Innocent

Honte aux Bourreaux des Coeurs des hommes, femmes et enfants

La vie ... qui contrôle Qui? Qui contrôle Quoi?

Vif et Mort à la fois




Mardi 20 novembre 2007 à 20:49


Alors les cheminots feraient grève pour le bien de tous, le public comme le privé?

Pourquoi n'avoir pas bougé quand il s'agissait du passage au 40 années de cotisation salariales dans le privé alors?

L'action solidaire aurait été nettement plus claire et plus utile qu'à présent où la majorité des salariés sont passés à ce rallongement forcé de la durée du temps de travail dans une vie.
 Car aujourd'hui la chose est faite et ce n'est pas ce mouvement de grève qui y changera quelque chose en tout cas pas pour nous, salariés du privé. Car pour les cheminots, j'imagine qu'à défaut de pouvoir rester aux 37 années de cotisations des rallonges salariales ou autres avantages vous seront sans doute accordés ou préservés.

Si vraiment la fonction public était difficile , il n'y aurait pas tant de candidats surdiplômés pour s'y présenter!

Dans le privé non plus les salaires n'évoluent pas, encore moins les postes et en plus nous avons la précarité et la pression de la rentabilité économique dont on commence seulement à parler dans le public. Et nous n'avons pas tous ces avantages réservé aux salariés du service publique comme ceux des crédits, du logement, des soins, du pourcentage du salaire versé pour la retraite etc...

Mes propos vont paraitre réacs ou démagos. Mais si l'on sort de l'impression que je pourrais donner d'être anti grève ou anti-fonctionnaire et que l'on se penche honnêtement sur les motifs de leur grève, je ne pense pas que l'on puisse trouver cette action légitime et encore moins bénéfique à l'ensemble des salariés qui, au contraire, perdent une partie de leur salaire si ils ne peuvent se rendre sur leur lieu de travail et qui usent leurs nerfs dans cette galère dont ils ne sont pas les responsables et qu'ils n'en seront jamais les bénéficiaires.

Si les cheminots veulent servir la communauté toute entière alors qu'ils fassent des grèves inter-professionnelles! Mais cela, les syndicats n'en font jamais, les actions sont toujours limitées à un secteur professionnel. Ainsi plus la syndicalisation est facile et sans risque, plus les actions sont menées.
 Mais que peuvent faire les salariés du privé où être syndiqué et encore plus gréviste met en péril son emploi et ses conditions de travail?

 Il n'y a aucune solidarité la-dedans!

 De plus toutes les professions n'ont pas les mêmes pouvoirs d'action. Les salariés du transport peuvent emmerder beaucoup, les éboueurs aussi tout comme ceux du courrier ou des énergies mais les vendeurs ou les caissières d'un magasin par exemple, quelle pouvoir d'action peuvent ils avoir?
 Ils sont pourtant bien en droit de se plaindre avec leur précarité, leur SMIC, leurs horaires de merde, les clients chiants, les week end inexistants...

Les cheminots voudraient nous calmer et nous faire supporter le fait qu'ils nous obligent à soit ne pas bosser et risquer de perdre son taf, soit de pourrir sur les quais par des saisons froides (car ils ne choisissent jamais de faire grève pendant les belles saisons bien sure, leur CE leur propose de telles voyages en vacances!) et rentrer chez soi pour juste dormir car le stress de la journée risquerait de faire dégénérer notre vie de couple quand on en a une.

Est ce qu'ils se bougent pour les hôpitaux? les infirmières sont pourtant bien à plaindre elles!


Pensent-ils seulement à celles et ceux qui doivent se rendre aux hôpitaux pour voir leur proche ou pire, obtenir des soins?

Que les cheminots assument leur égoïsme!
Nous le connaissons, tous les ans nous le vivons!


On n'entre pas dans le service public pour obtenir des privilèges mais pour servir les citoyens!

Ces citoyens qui paient le service public et rémunèrent ses salariés.

Dimanche 18 novembre 2007 à 0:16


On me demande de vivre

mais la Terre ne cesse de crever
des hommes explosent de la main des hommes
des vies flétrissent sous les coûts monétaires
On me dit de vivre
mais on devrait se taire
laisser tomber les pommes et relever les hommes
irriguer la Terre et rêver le soleil se lever
on me dirait plus de vivre
car la vie serait ravie


Jeudi 8 novembre 2007 à 13:22


  Mercredi 17 octobre 2007, Rose est hospitalisée  à curie suite à une incapacité soudaine à pouvoir se lever et marcher, des douleurs croissantes à l'estomac (on découvrira que ces douleurs sont dues à une métastase au foie qui se fait douloureux lorsque l'estomac en mangeant gonfle et appui dessus) et toujours ses articulations douloureuses.

 De plus la chimiothérapie que l'on devait commencer la semaine passée est toujours au point mort à cause de ses plaquettes qui baissent de jour en jour.

 Rose, après une nuit de douleurs  de plus, a beaucoup pensé et me demande d' écrire sur son blog sa rage contre les effets secondaires des médicaments et cette tumeure que personne n' a su prendre à temps.



 En plus de ces dernières lignes d'elle, Rose veut également que j'ajoute une photo d'elle, prise par l'une de ses soeurs, dans sa chambre d'hôpital, au service des soins intensifs. Cette photo est très dure aussi j'ai décidé de l'insérer dans une série d'autres prises tout aussi dure qui témoignent, en concentré, la détérioration de son corps par son cancer, le cylindrome que trop peux de médecins (même oncologues) connaissent.



Maintenant, parlons des effets secondaires des médicaments.

 L' un des nombreux que je dois prendre est particulièrement néfaste. Le médicament anticonvulsif (valproate de sodium LP 500mg) que je dois prendre depuis mon opération chirurgicale du crâne en Octobre 2006, il possède dans ses effets secondaires l' ensemble des maux qui me pourrissent la vie :


atteint du foie ou du pancréas pouvant être grave (les médecins avant de découvrir la métastase pensaient à une hépatite), nausées, vomissements, douleurs d'estomac, diarrhées (en début de traitement), chute passagère des cheveux, légers tremblements des mains, somnolence, maux de tête, DIMINUTION DES PLAQUETTES,  rigidité musculaire, trouble de la mémoire, perte de l'audition, oedèmes (gonflement des pieds et des jambes)


 Je ne relève ici que les effets que j' ai eut personnellement, les plus graves comme les plaquettes sont arrivés récemment (le médecin a dit que notre corps peut, du jour au lendemain, ne plus suporter un médicament pris depuis pourtant longtemps de façon régulière). Et vu le nombre de médicaments que je prends, notemment la cortisonne qui regroupe bon nombre de ces mêmes effets (comme le raissement des muscles, le gonflement des pieds, jambes, mains et tête, diminution des défenses imunitaires...), il m' ai difficile de déterminer le ou les responsables de mes maux.

  En tout cas, avec de tels effets sur le sang, je me demande pourquoi je n'ai pas eut de suivit de mon état sanguin régulièrement.


 Aujourd'hui je suis encore une fois à l' hôpital avec toutes ces douleurs et handicaps qui auraient peut être pu m' être évités si l' ensemble des établissements publics travaillaient en commun et non chacun dans leur coin. Surtout que mon type de cancer est très rare, si rare que tous les cancérologues ne le connaissent pas.

 Quand je pense que si j' ai pu bénéficier d'une radiothérapie de pointe (protonthérapie) c' est parceque nous avons découvert ce traitement sur le net par nous mêmes et qu'aujourd'hui encore nous avons découvert la radiothérapie au carbone qui n'utilise pas de rayon X mais qui n'est pratiquée qu'en Allemagne et au Japon... (ndlr: et cette semaine je découvre sur Arte qu'en Inde les médecins (ayurvediques) refusent d'utiliser les médicaments occidentaux et que par une simple prise du pou ils sont capables de diagnostiquer notre corps et le soigner avec des produits de la nature. Nos médecins occidentaux en sont toujours ébahis mais, prisonniés des lobbies des industries parmaceutiques, ils nous bombardent toujours de médicaments chimiques). Puisque l' on nous demande de choisir si oui ou non nous acceptons l'intervention ou le traitement qu'un établissement nous propose, pourquoi  ce même établissement qui nous reçoit ne nous explique-t-il pas l' ensemble des traitements ou interventions qui existent dans le monde avec les pourcentages de réussite concernant notre maladie?


 Voilà ma triste aventure, aussi je voudrais que ce qui m'est arrivée soit utile, que mes souffrances ne soient pas vaines. Alors soyez prévoyants, dès les premiers symptômes négatifs. Soyez à l' écoute de tout votre corps.

 Moi qui n'est jamais été malade, les identifications me sont vraiment difficiles.

 N'hésitez pas à résister au capitalisme qui veut s'enrichir sur notre santé chercher par vous mêmes, demandez l'avis de plusieurs établissements (ils vous diront qu' ils ne sont pas en concurrence entre eux, c' est faux! Je me souviens encore d'un responsable de service en neurologie à Lariboisière qui m'a fait comprendre qu' ils ne faisaient pas les examens demandés par Curie pour préparer la protonthérapie et ainsi gagner du temps et épargner à Rose des déplacements inutiles pour économiser leur trésorerie! ).

 Et surtout, surtout n' hésitez pas à exiger une IRM ou un scanner. (ndlr encore hier mon médecin généraliste m'a avoué qu'il n'avait pas accepté tout de suite un scanner à une de ses patiente qui se plaignait pourtant de maux de têtes qu'elle endurait depuis 3 mois. Ce n'est que plus tard quand la fille de cette patiente est revenu pour redemander un scanner pour sa mère que le médecin a fini par prescrire cet examen. Et qu' a-t- on vu sur les clichés? UNE TUMEUR CRANIENNE certes bénigne mais une tumeur tout de même qui a nécessité une chirurgie pour être retirée.
 Exactement ce qui est arrivée à Rose en 2000 quand aucun examen n'a été fait alors qu'elle se plaignait auprès d'un ORL d'une perte de sensibilité sur la moitié gauche du visage et de la disparition des larmes de l' oeil gauche. Ce n' est que 6ans après, alors que Rose souffrait de migraines non soulagées qu' un scanner fut réalisé et que l' on découvrit sa tumeur crânienne (maligne elle) qui ne fut pas identifiée tout de suite faute de connaissances des premiers médecins.

qui Avec l' argent roi et les affairistes du privéveulent s'emparer de la sécurité sociale qu' ils voient comme un formidable marché potentiel pour s' enrichir au dépend de nos vies, le pire est à craindre pour l' avenir de notre santé.

 Le collectif n' a pas pour but de faire fructifier de l'argent mais de servir la cause humaine et celà est incompatible avec les lois du marché. Pour cette raison, le libéralisme veut détruire tout l' héritage du CNR acquis à la libération de 1945,
détruire et privatiser tout service public et transformer toujours plus l' être humain en vulgaire consommateur.

Mercredi 7 novembre 2007 à 21:38



 En ces jours miséricordieux...

  Je dois penser à cette Femme courageuse, modèle unisexe et digne héritière de son modèle Jeanne d' Arc: Christine de Pisan.

 Perdant mari et père, Christine de Pisan, cette femme aristocrate, loin de s'effondrer, après grande douleur,  su se redresser par deux fois pour toujours nourrir sa mère et ses 3 enfants, tenir tête aux frondes misogynes et miséreuses de son époque où les hommes osent encore dire que "les femmes veulent être violées" et défendre sa terre d' accueil, France, et dénoncer les traîtres au pouvoir.

 Une telle force d'âme et de caractère ne peux laisser indifférent et me motive profondément face à l' adversité de la vie.


Dueil Angoisseus
(Christine De Pisan, 1362-1431)

Deuil Angoisseux, Rage démesurée

Grief désespoir, plein de forcenement
Langurs sans fin et vie malheur
Pleine de pleure, d'angoisse et de tourment
Coeur douloureux, qui vit obscurément
Ténébreux corps sur le point de partir
Ai, sans soucier, continuellement
Et si je ne puis guérir, ni mourir.

Langurs sans fin et vie malheur
Pleine de pleure, d'angoisse et de tourment.

OUTRO
"Dans le monde, beaucoup d'hommes et de femmes, beaucoup d'enfants sourds et malentendants sont coupés de toutes communications, Étrangés au milieux de leurs frères, blessés par ceux qu'ils aiment. Que le seigneur les accompagnent pour que leurs yeux et leurs mains soient signes de la réconciliation."
(tiré d'un titre de Peste Noire)


Mardi 6 novembre 2007 à 15:36



J
e croyais toujours faire au mieux et pourtant. Quand vint la Mort,

 les regrets m' envahirent de ne pas avoir fait plus.

La mort de l' être aimé me renvoit face au miroir
 et mon reflet m' écrase contre le mur du passé.
 Aucun souvenir, si beau soit il,
 n' apaisera mon âme.


Pourtant, si le temps remontait
 et c' est bien celà ma réalité de faible,

 sûre que rien ne serait mieux fait.

Fatalité de la vie où mon moi s' emprisonne...
Aliénation sociétale....

Faut-il mourir pour être libre?

Pourtant à mon grand désespoir
après la mort le néant
Si un signe pouvait convaincre...



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