wattie

vivre ou survivre?

Dimanche 10 mai 2020 à 1:04

Quand mes jours glissent au fond de mon lit
s’invitent les émotions les plus épaisses
 
la ouateur de mes draps m’enveloppe dans l’ivresse
là, s’évanouie mon âme
le voyage est si doux que je ne sais si je pars où si je viens
un entre deux, un décollement de soi où l’amour charnel, parfois, nous envoi
 je suis mal et je suis bien
est ce aujourd'hui déjà demain?

Jeudi 2 mars 2017 à 21:10

Le béton pousse, les tours se dressent
kalachs et citadelles, sont envolées les hirondelles
kalashs et sentinelles, trafique urbains dans les ruelles
combien tu prends quand tu es belle
les bambinos poussent guérilléros, c’est la relève dans les cartels
une fois des fois tu rêve et tu t’endors
de l’or couvre tes dents, ton coeur est un diamand
réveil nonjour tes dents sont pleines de plomb, ton coeur est en béton
en rassurance dis toi qu’en prime under over c’est la même crime
tu vas prier, tu vas gratter
tu peux pointer, aller voter
y a les sensibles et les sauvages
y a les sensibles dev’nus sauvages
et y a les riens qui dévisagent
les fleures sont belles quand tu les sème
encore faut il que Dieu les aime
Dieu est en toi ne l’oublies pas
j’irai baiser dans les entrailles du père barrière
faire exploser les vessies de lanternes
branler les frustrés de la terre entière
pour expurger le pue des sectes amères

Lundi 7 mars 2011 à 20:28

Je suis né d'ici mais je vis d'ailleurs
mon corps est ici mais j'ai la tête, bien, ailleurs
moins je suis ici et mieux je suis à moi
hélas la vie sociale me rattrape vite et me broie
difficile d'être fin dans un monde envahi de brutes
je choisis la solitude pour mieux m'éviter des chutes

heureusement y a l'amour, unique ou multiple
il me fait de la vie un de ses disciples
une oasis où je peux renaitre même de la mort
que serait la vie sans amour?
un circuit de compétitions où règne la consommation

je suis né d'ici mais je vis ailleurs
loin de ces cases étriquées que nous imposent les bailleurs
la liberté est plus grande dans mes songes qu'en ce monde
c'est comme la beauté, plus fine à l'intérieur qu'à l'extérieur

si Jésus revenait, combien de plus le suivrait?
les questions sans réponses ne sont pas une maladie

Lundi 28 février 2011 à 21:02

Ils parlent d'honneur d'amour fidélité
ils se marient comme ils se baguent adolescents
ils parlent respect valeurs humanité
mais qui nettoie sa pisse quand elle tombe à côté?
foutre bavardage y a trop de dire pour être sage

j'aime mal les gens mais j'en aime bien

ils parlent d'aventure de jeunesse et d'action
feu rouge en plein désert qui ose encore le voir en vert?
les politiques se suivent ils gueulent et votent sans dérive
ils parlent d'argent de monde corrompu
et les passions qui ne rapportent plus tombent à l'abandon

j'aime mal les gens mais j'en aime bien

ils parlent de Patrie de traditions
mais qui pratique les rites par conviction?
la Terre est un gâteau dont même le pâtissier n'a plus sa part

la mort n'apprend rien sinon l'humanité vivrait bien

Jeudi 24 février 2011 à 13:45

Commercial ou pas com
quelle insinieuse interrogation
j'aime ou je n'aime pas
peu m'importe qui, peu m'importe quoi
juste la mélodie, les ondes ou les images
ce qui est dit avec ou sans être dit

j'aime ou je n'aime pas
seul vaut mon ressenti
pas les étiquettes pas les on dit
peu m'importe la provoque ou l'angélisme

j'aime ou je n'aime pas
je suis qui je suis
j'aime ce qui me dit ce qui me parle
me fait vibrer le corps ou bien l'esprit
et mieux encore si c'est les deux

simpliste ou compliqué le critère est malheureux
dans aimer, l'inné, rien de mieux
j'aime pour le plaisir pas pour souffrir
le lâché prise, retour animal
un cri primal, jouissif comme l'anal
no limit, sans mal

Mardi 22 février 2011 à 20:24

Les allumeuses au beau fixe
t'as pas que des mecs pour faire du X
les belles paroles pour mieux séduire
y a pas que des mecs qui parlent sous X
vouloir sans oser dire
ne rien dire juste séduire
tout dire même sans y croire
au jeux des séductions s'invitent les oubliettes

les allumeuses au beau fixe
visage falcifié
paroles aux auréoles hallucinées
au réveil se brisent les ailes

les allumeuses au beau fixe
veulent se sentir belles
veulent se sentir moins seules
comme un mec sous X
qui dit vouloir sans oser dire
de malentendus naissent les tromperies
comme s'ouvrent les oubliettes
le non-dit est maudit

Jeudi 17 février 2011 à 10:47

monter la cadence ordonnent les finances
t'as produits cinquante, demain y en faudra cent
et si tu réussi c'est bien ça fera un salarié à retirer
et bientôt la machine en fera deux mille
toujours plus toujours

travaille le pas cadencé
si tu craque écoute, plonge ton nez dans la C
parait qu'on y passe tous
faut rester dans la course
jusqu'au crash, comme à la bourse

à trop vouloir on quitte la réalité
on dope son coeur comme on dope les marchés
on spécule jusqu'à éclater la bulle
les finances martèlent le pas
et on finit par croire qu'on n'a plus le choix
faut rester dans la course

mais qui c'est qui pousse?
y a des rues qui grondent
d'autres font la ronde
chacun creuse sa tombe
personne ne veut voir
personne ne veut croire
juste courir à l' abattoir
sans se retourner pas même revendiquer

la leçon est apprise c'est la crise
c'est toujours la crise mais jamais de remise
le capital gagne la mise alors pourquoi des questions?
de qui viennent les pardons?

monte la cadence ordonne les finances

toujours plus

plus de pauvres
plus de chômage
plus de dopes
plus de malades
plus de faim
plus de faux saints

plus de fric dans l'entonoir
plus de jeux dans le brouillard

les foules s'activent les rois en vivent
la garde est rapprochée ça va saigner

c'est la danse des cocus

Mercredi 9 février 2011 à 20:03

 

Comme s'il suffisait de penser fleur pour voir la vie en rose
de même penser charbon ne nous fait pas fatalement broyer du noir
qui peut dire avoir le savoir vivre?

il y a la vie, il y a les êtres
les vies et les intérieurs multiples de chacun

la peur n'est pas la même pour tous
ni les joies ni les peines
à chacun ses réactions, à chacun ses visions
triste pour l'un, doux pour l'autre

tonifiant pour l'un, irritant pour l'autre
à chacun sa place, à chacun son être
à chacun son vécu, son subtil ressenti 

tant que l'autre respecte autrui
juge qui tu es pas qui est l'autre

à minuit c'est la nuit
le début d'un nouveau jour
 un cycle infini

Mercredi 2 février 2011 à 20:13

J'entends rire au cœur de ces plaines
pourtant j'avance et rien
que des trous des barbelés
des tranchées de chaque côté
à l'horizon se dresse une tour
qui n'est rien d'autre qu'un clocher
où jadis chantait la vie

et j'entends rire dans ces plaines
comme si le ciel voulait parler
pour nous dire stop! arrêter!
disparait des innocents
dans les guerres pas de gagnants
rien ne vaut le prix du sang
 

et j'entends rire dans ces plaines
comme un rappel de la vie
sur la mort que Dieu banni
tout comme il banni les bombes et les martyrs
toutes ces guerres sans nom
aussi je dis menteur est celui qui dit tuer pour le divin
il n'est rien d'autre qu'un serviteur du malin



Samedi 1er janvier 2011 à 13:04

Ciel universel
un jour chacun y trouvera son destin
vivre doit avoir un sens
au delà des biens
au delà des riens
hors de toi tu es
en toi qui es tu?

vivre doit avoir un sens
l'essence de ton âme
ne te trahie pas
ne sois pas un miroir
laisse brûler les diables
les marchands de trésors
tout n'est que mirage
ils t'envisagent simple rouage

vivre doit avoir un sens
l'essence de ton âme
ne te trahie pas

fuit les affrontements
ils dévient ta voie
et te font perdre le temps
ciel universel
un jour chacun y conduira son chemin

Dimanche 26 décembre 2010 à 16:30

Pieds nus, le zippo à la main gauche
pieds nus, que l'image ne soit pas fausse
tapis rouge au sol, de ses fibres l'essence s'envole
me monte à la tête et entre ouvre la fenêtre

pieds nus, je m'avance vers le cercle de cendres
à son centre trône un tabouret de bois à 3 pieds
pieds nus, une dernière pensée d'espoir, pouvoir la retrouver
un pied, deux pieds, me voici dessus, droit

la corde, telle une auréole, flotte au devant de moi
je la saisie, telle un calice et l'ajuste à mon propre coup
une dernière onde de Fauré avant de m'élever
puis fais de mon pied chuter le tabouret

le zippo tombe et enflamme le sol imbibé
juste le temps de sentir la chaleur et je parts

à défaut de savoir pour nos âmes
sûre que nos cendres seront désormais bien là réunies à jamais

Jeudi 2 décembre 2010 à 11:42

http://static.blogstorage.hi-pi.com/photos/6belledeesse6delamour6.musicblog.fr/images/gd/1234630637/L-AMOUR-VERS-L-AMITIE.jpg

j'aimerais te bisous sur les yeux
j'aimerais te caresser les cheveux
ta chevelure étendue sur ton dos mis à nu

te bisous sur la bouche
épandre le sourire de tes lèvres sur les miennes
descendre à la pointe de tes seins
les aiguiser de ma langue
les ventouser à pleine bouche

survoler le mont de vénus jusqu'au au bas de ton pubis
retrousser tes lèvres de ma langue comme on sillonne les plaines
ma tête compressée entre tes cuisses
humide et chaude tu es offerte au point de me recevoir, je t'aime

en toi je suis à toi et nous fusionnons de luxure et d'ivresse
au paradis sur terre la clef est la chair maitresse

http://img78.exs.cx/img78/8427/love9ed.gif

Mercredi 1er décembre 2010 à 21:43

Au nom de Dieu ils ferment les yeux
au nom de Dieu les corps meurtris
austérité de la vie pour mieux accepter la mort

au nom de Dieu il ne faut jouir
au nom de Dieu il se fait juge
au nom de Dieu il est tyran

les religions tuent les penseurs
chacune se dit seule vérité
chacun se dit l'unique

qui a ses mains vierges de sang?
tu ne tueras point sauf pour la cause
tu ne jugeras pas il sont là pour ça

ton corps est ta prison il leur appartien
ta sexualité les concerne autant que tes pensées

Mercredi 1er décembre 2010 à 21:28

http://i34.servimg.com/u/f34/11/89/96/00/mabon110.jpg

Parlent les arbres au souffle du vent
sifflent les branches en hivers
frétillent les feuilles en été

contemple la nature s'enchanter
ces herbes folles coiffées par les airs
ces ondes infimes onduler sur l'étang
tantôt par les cygnes tantôt par les vents

la vie est en tout et la vie est sacrée

aux chants des oiseaux la nature étincelle
se rassemblent les fées aux beautés éternelles
aux feux des solstices s'élèvent les joies
dansent les rondes scellées par la foi

le cercle est le tout et le tout infini

http://i34.servimg.com/u/f34/11/89/96/00/yule-f10.jpg(solstice d'hivers et autres dates)

Mercredi 21 juillet 2010 à 20:03

Elle se présente comme une petite fleur
douce et fragile au passé douloureux
tes yeux ne voient qu'elle et s'emballent ton coeur
tu love ses couleurs et c'est délicieux

les journées s'accélèrent et lui sont consacrées
tu attends l'heure désormais de la rencontre
la nuit en pointillés tu anticipe son arrivée
mais pourquoi cette angoisse face à la montre?

quelque chose te dit "et si jamais...?"
et si jamais personne ne venait?

et l'heure est passée et puis rien
la sonnerie a tranchée comme un refrain
"panne d' oreiller" a t elle dit .... chagrin

la petite fleur était liseron
envahissante comme le chiendant
hypnotisante comme le serpent
et dévorante comme le poison



Vendredi 14 mai 2010 à 10:18

Tu viole ta soeur, tues ton frère
innocents peu t'importe,  tous complices
la misère pour toi c'est l'alibi du vice

ferme les yeux écoute en toi
purifie ton être, débranche toi
ou la fabrique aux désirs te perdra

misère culturelle, misère sociale
misère financière, misère affective... effective

la justice ne veut pas du sang d'innocents
nous sommes tous des rouages de la machine
  tous semblables, inutiles de nous guerroyer

le feu de ta haine n'a qu'un chemin à prendre
celui qui te mène aux commandes
mais si le courage te manque
alors quand la violence t'appelle fais toi mal, fais toi mal
alors quand le sexe t'aliène masturbe ton corps
mais si tu as faim alors mange au buffet doré


Samedi 27 février 2010 à 23:14

Il pleut sur la péniche
il pleut sur mon toit d'asile
je tente d'oublier en vain
peur de la fin je fuis mes pensées

toutes ces douleurs qui s'y nichent
toujours ce venin toujours est il habile
quel futur s'esquissera demain?
quels germes la tempête passée?


http://wattie.cowblog.fr/images/ivrePF.jpg

Vendredi 1er janvier 2010 à 12:06


s
uivre les rails
bien confortable automatique
je voyage en 1 tour de clic
vivre et laisser faire
sauter les barrières
je rêve et je débraye
cause toujours je n'entends rien
file en aiguille je double en anguille

I am solo j' suis mon zorro
guerre planétaire sauver ma peau
double zéro très peu pour mon égo

cherche hors la bible la vérité
cherche hors la loi l'humanité

pauvre cowboy le sang ça tache
et le pétrole noirci la neige
cause toujours je n'entends rien
je rêve et je débraye j'attends la fin



Lundi 10 août 2009 à 20:20

http://wattie.cowblog.fr/images/h2013826401231675821.jpg

Pourquoi les fleures meurent en été?
la saison inspire pourtant légèreté

peut être qu'au zénith, la raison a ses limites

et l' hivers, que se passent-il en hivers?
en hivers l'espoir
persévère

car dans le noir on cherche à voir
mais quand on voit, on se noie

c'est pourquoi les fleures, en été, se meurent

car si les beaux jours sont tristes
les lendemains ne seront pas meilleurs

alors en été les fleures se meurent

voilà l'histoire bien pessimiste?
fataliste oui, comme laid la vie

mets ma jupe et, dans les rues, assiste

es-tu toi-même aujourd'hui?
aimes-tu ce jour qui te conduit?

Jeudi 11 juin 2009 à 22:16

La vie est belle, merveilleuse, solidaire
les esprits larges et complices
tout sourire en avant, les yeux grands ouverts et brillants
inspirons le bon air, plein poumons

rêve ou paradis?
ce peut-il que ce soit la vie?

les rivières sont si claires
on s'y baigne, on la boit
et les bois sont au vert, on y voit tous gibiers
oubliez la misère tout ici est en joie

rêve ou paradis?
se peut il que je sois en vie?

pas de conflit pas de guerre
religions pacifistes, patriotes pour la Terre
l'honneur d'aimer, le pouvoir de servir
le profit n'a plus cour et les âmes sont élevées

rêve ou paradis?
ce peut il que ce soit la vie?

éclairs et fracas, sirènes à tout va
le réveil sonne, il fait gris, c'est la vie

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