Ancien de la DST (17 ans de maison), jean françois gayraud dans un entretien publié dans la revue élément n°161 :
la première guerre financière contemporaine a été menée par l'état fédéral américain contre ses alliés japonais et européens, lorsque le président nixon a mis fin unilatéralement en 1971 à la convertibilité du dollar en or.cette décision stratégique prise pour faire face aux déficits commerciaux et budgétaires américains a profondément transformé le système financier international tel qu'il avait été créé à la sortie de la seconde guerre mondiale par les accords dits de bretton woods. afin de financer un système américain toujours plus avide de liquidités, washington a fait de wall street la première place financière mondiale. les politiques de dérégulation amorcées dans les années 80 ont ensuite donné naissance à des mastodontes financiers qui ont peu à peu conquis leur autonomie face au pouvoir politique. depuis la mise en oeuvre de dérégulation, d'abord aux états unis, puis en europe, la finance n'est elle pas devenue un phénomène de pouvoir, avec de véritables puissances, poursuivant des objectifs propres? la dérégulation des années reagan et clinton a sorti le génie de la lampe: la haute finance s'est émancipée au détriment des états et des peuples.
...
quand le coût du travail est réduit à sa plus simple expression, il n'est pas difficile de s'enrichir, d'être "compétitif". le commerce est souvent une forme de guerre détournée, voire clairement affichée. ... le commerce ne pacifie pas mécaniquement les rapports sociaux et internationaux s'il ne s’inscrit pas dans un jeu de règles équilibrées et respectées. les économistes parlent alors de "régulation". les moralistes, un gros mot pour les libéraux, évoqueraient simplement la justice..."
wattie
vivre ou survivre?
Mercredi 3 août 2016 à 20:32
Jeudi 28 mai 2015 à 20:30
on ne se méfiera jamais assez des fortunés. kennedy, cette dynastie enrichie grâce au trafique d'alcool et association avec la mafia. cuba, la baie des cochons lutte contre le communisme? volonté de recoloniser l'île par les multinationales américaines et ses associés mafieux viré par castro oui(aujourd'hui le blocus va se lever et les frontières se lever, pour quel présage? des hôtels? retour des casinos?). comment ces américains ont ils pu accepter de voir le frère de leur président devenir ministre de la justice et le père (qui en bon patriarche tirait les ficelles) vice président? au fait, nom de leur parti: "démocrates" ; aussi ridicule et démago que leurs opposants: "républicains" (tiens, la france, une fois de plus, va reproduire la merde made in usa, toujours avec un train de retard. on dit que l'histoire enseigne...). les étiquettes ne sont que des leurres comme tout discours ou politique puritaine; kennedy catholique, on ne compte pas ses amantes ou filles de jeux sexuels (Maryline? faut arrêter le feuilleton, une fille menaçant de trop parler qu'on assassine point barre. virez moi ces sourires aux dents blanches bien alignées). usa puritaine mais reine des casinos et autres bordels tout comme la prohibition a enrichie cette dynastie kennedy tout comme la dynastie bush avec les rois du pétrole et autres anciens amis désignés aujourd'hui comme force du mal. les prisons politiques ne me choquent pas plus que l'empoisonnement ou l'expropriation des pauvres; surtout quand ses prisonniers sont des partisans de cette politique libérale de gangster qui dévore tout sur son passage dans le seul but du profit individuel. si l'on est choqué par ces prisons on doit l'être aussi pour l'empoisonnement ou l'expropriation. or, on fait des guerres à ces prisons mais pas contre ces empoisonnements qui sont pourtant bien plus dévastateurs (autant sur le nombre d'individus touchés que sur le temps. car il y a des empoisonnements qui durent des siècles dont on ne peut plus rien faire contre si ce n'est les dissimuler). l'économie dans notre monde est une guerre sans nom et un guerre sale puisqu'elle pollue (si tant est quil existe une guerre "moderne" propre). la démocratie est un régime faussé par la corruption alimentée par l'éducation de l'appât du gain que l'on nomme hypocritement "l'ambition". la guerre froide c'était quoi sinon un partage du monde entre deux blocs? une cellule de la cia (zl rifle crée en 61)= éliminer tout président dérangeant de ce tiers monde que l'on ne veut pas voir émerger (congo,sud vietnam,république dominicaine,cuba...). parlez moi d'immigration... ce ne sont pas les immigrés qu'ils faut balancer par dessus bord mais ce système des nations qui ne sont que des cellules d'humains que l'on dresse les uns contre les autres ou le plus fort dicte sa loi comme à l'âge de pierre. l'europe elle même en crève de cet égocentrisme national. on devrait enseigner l'astronomie dès la primaire pour nous apprendre à voir plus grand (je plaisante, quoique), plus constructif et cesser de perdre du temps. on nous dit que la compétition favorise le progrès comme hier le monde de l'entreprise prétendait que le stress nous rendait plus productif. mais il faudrait déjà que les populations cessent de s'agiter devant les chiffons qu'on agite pour elles, qu'elles cessent de chercher sur qui elles pourraient bien se défouler pour oublier leurs frustrations ou autres jalousies. il n'est pas obligé de faire violence, il suffit déjà de commencer par ne pas obéir ou de ne pas suivre les aboiements.
Samedi 20 septembre 2014 à 15:06
La Révolution française est pleine de rumeurs de complots, que l'ont dit fomentés par des aristocrates, des brigands, des prêtres, des marchands ou par la reine elle-même, explique l'historien américain steven kaplan, auteur de "la France et son pain, histoire d'une passion" (albin michel, 2010).
[...]
Des informations mal comprises, mal interprétées, suffisent à attiser la rumeur. Voit-on passer un convoi de grains destiné à approvisionner le département voisin qu'aussitôt on soupçonne des hauts placés d'emporter le blé pour l'entreposer et spéculer.
[...]
il s'y trouve encore en 1774 lorsque Louis XV meurt, léguant à son petit fils un royaume au bord de la guerre civile. Une nouvelle fois cette année là les récoltes sont médiocres."
Jeudi 28 octobre 2010 à 21:41
Mais par dessus tout, on y apprend d'où vient la gauche que l'on connait aujourd'hui avec toutes ses tendances (communisme, anarchisme, socialisme, , et d'autres qui n'existent plus comme les spartakistes,les bolcheviks de Lénine, les mencheviks de trotski...) et surtout comment les théories de Marx ont été récupérées et tronquées après sa mort par des Lénine et Staline où la dictature du prolétariat au service de la majorité pour mettre à bas l'appareil répressif (il faut se mettre dans le contexte de l'époque où les démocratie n'étaient toujours pas visibles en Europe la France était redevenue une monarchie sous Napoléon III, l'Allemagne sous le Kaiser et la Russie sous le tsar) tout en maintenant à la fois les libertés individuelles, la séparation des pouvoirs et la liberté de la presse devient une dictature du parti pour le pouvoir d'un seul homme.
Jacques Attali enfin, dans son dernier chapitre (pour ma part le plus important car traitant de notre futur à tous et révélateur de l'analyse personnelle de l'auteur ainsi que de son espoir qui n'est d'ailleurs pas contradictoire avec ceux de Marx); je vous en site le principal:
"En 1883 le monde était plein de promesses: la démocratie s'annonçait, la mondialisation s'esquissait, le progrès technique explosait. Puis les hommes ont pris peur de l'avenir; certains se sont alors servis de l'oeuvre du penseur le plus mondialiste (Marx) comme d'un alibi pour édifier des forteresses barbares. ...
... Le taux de rentabilité reste l'objectif majeur; pour le préserver, voire l'accroître, les salaires continuent d'augmenter moins vite que la productivité et l'Etat continue de prendre à sa charge une part croissante des dépenses sociales et de recherche.
Demain- si la mondialisation n'est pas une nouvelle fois remise en cause- le maintien de la rentabilité du capital ne pourra pas passer par une sociabilisation mondiale des pertes, faute d'un Etat mondial; il passera de par la baisse du coût du travail, c'est à dire par des délocalisations, le démantèlement de la protection sociale et le remplacement accéléré de certains services par des produits industriels, ... Autrement dit par l'automatisation des services de loisirs, de santé et d'éducation.
... le fétichisme de la consommation dont Marx a tant parlé, retardera alors - peut être à jamais- dans la fascination du spectacle indéfiniment renouvelé des marchandises, l'avènement de la révolution, elle-même devenue un spectacle donné par quelques terroristes au reste du monde.
Lorsqu'il aura ainsi épuisé la marchandisation des rapports sociaux et utilisé toutes ses ressources, le capitalisme, s'il n'a pas détruit l'humanité, pourrait aussi ouvrir à un socialisme mondial ... Pour le dire autrement, le marché pourrait laisser place à la fraternité.
Comme il n'y a pas d' Etat mondial à prendre, cela ne saurait passer par l'exercice d'un pouvoir à l'échelle planétaire, mais une transition dans l'esprit du monde- Cette "évolution révolution" si chère à Marx- par un passage à la responsabilité et à la gratuité. Tout homme deviendrait citoyen du monde et le monde serait enfin fait pour l'homme.
... Pour y parvenir, les générations à venir se souviendront du proscrit Karl Marx qui, dans la misère londonienne (où il s'était exilé) pleurant ses enfants morts, rêva d'une humanité meilleure. Ils reviendront alors vers l'esprit du monde et son message principal: l'homme mérite qu'on espère en lui."
Ses détracteurs pourront s'interroger.
Enfin, avant de tenter de répondre,
retenez cette déclaration :
Toute sa vie, Marx choisit de privilégier la liberté, de confronté ses idées avec les faits, de refuser que sa doctrine se fige, qu'on fasse de lui un idéologue explique Jacques Attali.
on ne peut pas se contenter de juger un homme sur ses analyses dont le résultat découle de ce qui est et dont l'analyseur n'est pas responsable. Seules ses aspirations ou ses espérances dévoilent son intérieur et ici, nous pouvons lire en lui (en eux je dirais) et il m'a séduit
Vendredi 18 juin 2010 à 20:33
Dimanche 18 octobre 2009 à 15:47
Mercredi 1er juillet 2009 à 16:22
La compétition c'est la guerre
La nation c'est la guerre
servir la nation, servir le patron
le capital manoeuvre tel un général
discipline et menace fatale
si tu l'ouvre tu seras condamné
rejoins les rangs, dépasse les gens
sois le premier, tu seras privilégier
au diable collectif, faut avancer
sois le gagnant, meurent les perdants
la compétition c'est la guerre
la nation c'est le patron
sois fier de lui, sois fier de toi
dépasse les gens, approche du roi
sacrifice est ton devoir, sert le roi
chef d'Etat premier servant
chef d'Etat premier servi
le capital mène les nations
les nations font les guerres
les mutins sont fusillés
la compétition c'est la guerre
la guerre avec ou sans tonnerre
la poudre aux yeux comme poudre à canon
travaille à plus soif
pour un SMIC, pour une heure
tant que tu vis tu fais profit
et la retraite devient leurre
la compétition c'est la guerre
le collectif est à terre
allons nous laisser faire
laisser nous mettre à l'envers
A l'envers
Dimanche 30 novembre 2008 à 17:15
Ce qui ne se contrôle pas ne progresse pas.
Dimanche 25 mai 2008 à 22:55
Samedi 24 mai 2008 à 15:22
Albert Speer, l'économie au pouvoir...
" La question des flemmards est un point que nous devons également traiter. La SS et la police doivent, sur ce point, intervenir durement. Les gens qui sont pris en flagrant délit de fainéantise, il faut les envoyer dans les ateliers des camps de concentration. Pas d'autre moyen. Il faut le faire et le faire savoir". Déclaration du ministre Speer en octobre 1942 pendant une réunion de planification centrale.
Speer et Hitler est un livre paru en 2006 qui, tout en dressant le portrait de l'ambitieux petit architecte, Albert Speer, devenu le plus important ministre du IIIè Reich, prouve également que tous les résultats économiques du régime nazi résulte du pillage et de la mise en esclavage organisés des juifs, de religieux, des sociaux démocrates et de tous les opposants au régime en général.
L'ambition de Speer est telle que le souci des résultats (production de l'armement, construction d'usines souterraines en temps record, immensité de nouvelles constructions civiles...) lui font fermer les yeux sur les conséquences inhumaines qu'ils provoquent.
(On devrait d'ailleurs tous reconsidérer notre admiration devant des constructions comme ,les barrages (notamment ceux construits dans les années 30 ou 50 aux USA) et autres palais et nous poser d'abord la question du coût humain, pour ne pas dire du sacrifice humain, que cette construction a coûté. Ne faudrait il pas plutôt boycotter ces monuments qui se sont dressés par le mépris de la vie ou bien indiquer le gâchi humain qu'il a coûté par une plaque commémorative ou autre sur place?)
On pourra lire à travers ses déclarations au procès de Nuremberg comment cet intime d'Hitler qui verra en lui l'artiste qu'il admire, se défend hypocritement d'avoir participé aux atrocités faites aux nouveaux esclaves sur ses chantiers et usines en fonction.
Une des déclarations de sa propre fille Hilde Schramm résume a elle seule la conclusion principale que je tire de ce livre "...Comment peut-on chercher à inscrire dans la réalité des objectifs politiques non seulement inhumains mais tellement insensés? C'est devenu incompréhensible pour les hommes d'aujourd'hui. Je trouve effrayant que coexistent en lui une telle intelligence, tant d'intuition et de gentillesse, et que pourtant il ait pu s'embarquer dans une telle folie. ... pour comprendre ... j'essaie de me représenter, au plan général, le danger auquel nous sommes tous confronté : celui qui consiste à ne pas voir plus loin que notre propre domaine, parce que nous courons après le succès, parce que nous sommes ambitieux, et parce que nous nous aveuglons sur la nature des buts que nous recherchons."
Et le point le plus pécimiste de ce livre sur l'humanité est la réponse de Speer lui même, à la question "si vous aviez la possibilité de recommencer votre vie, souhaiteriez-vous revivre la même ou bien renoncer et n'être qu'un brave et respecté architecte de la ville de Heidelberg?", au lendemain de sa condamnation à 20 ans de prison (il sortira de prison après sa peine purgée entièrement vers 60ans):
"Non, je referais la même chose, avec la même gloire, la même infamie, les mêmes crimes et la même trace dans l'histoire".
(On pourra regretter comme moi que Speer n'ai pas été pendu comme les autres huats responsables nazis. Dommage que ses derniers propos n'aient pas été entendus par la cour, son jugement aurait sans doute considérablement changé).
j'aurais certainement été l'un de ses plus intimes."
Albert Speer
Mercredi 19 mars 2008 à 15:29
"Cette guerre n'a servi à rien,
d'un côté comme de l'autre..."
(Lazare Ponticelli)
Il y a 90 ans, l'armistice de la première guerre mondiale fut signée. Il y a quelques jours, notre dernier vétéran français de cette guerre ( il reste 3 britaniques, 2 Italiens, 1 américain, 1 Austro Hongrois et 1 Turc), Lazare Ponticelli (110ans), nous a quitté.
Il n'aura jamais oublié ses camarades morts dans l' anonymat. "l'horreur de cette guerre, je ne l'ai pas oubliée, ni pour moi ni pour ceux qui sont morts" (rien que du côté français, 900 soldats, en moyenne, mouraient chaque jour. 1,3 million de militaires mort au total dont 400 000 portés disparus.Plus de 2 millions de blessés).
Une horrible page de notre histoire commune (qui n'a pas perdu un être de sa famille durant ces massacres?) s'est tournée. Mais pour tous ces morts et pour notre futur, nous devons garder la mémoire vive.
Cette boucherie, Lazare Ponticelli l'aura vécue sous deux drapeaux: Celui de la France pour laquelle il s'était engagée dans le corps de la Légion Etrangère ("j'ai voulu défendre la France parcequ'elle m'avait donné à manger. C'était une manière de dire merci") et celui de l'Italie, son pays d'origine, qui rappela tous ses natifs en âge de combattre à partir de 1915.
C'est en uniforme italien que ce héros, comme les soldats français, décide avec les camarades de sa compagnie de fraterniser avec le dit ennemi ("...nous nous sommes mis d'accord pour cesser les combats").
Suite à cet acte, digne d'un être humain, le commandement italien passa sa compagnie en conseil de guerre. Après avoir risqué le peloton d'exécution, ils furent affectés face à une compagnie adverse plus sauvage (une compagnie d'élite Autrichienne). En France, le commandement, pour remettre les soldats français sur les rails du massacre, fusilla un grand nombre de pacifistes et de rebelles parfois même sans preuve de ce qu'il les accusaient (quant aux déserteurs il en allait de même et les dépressifs étaient assimilés à des lâches).
Nous sommes bien loin ici du sens du devoir dont parle notre président de la République, chef des armées, dans son discours racoleur et militariste prononcé aux invalides (où trône le tombeau de Napoléon Bonaparte) lors de l'hommage national dont notre humble héros ne voulait pas (la famille a d'ailleurs tenu à ce que cette cérémonie soit séparée des obsèques).
Pas un seul mot sur l'esprit pacifique des soldats conscients de l'irrespect des dirigeants envers eux et de la folie de la guerre. Au contraire les politiques attisent l'esprit nationaliste (en Europe de l'Est, de nouvelles nations se créent au risque d'encourager les séparatistes et voir l'Europe, déjà malade, se désunir à nouveau).
Mais ce mot Patrie est vide de sens quand dans le même temps on dilapide l'Etat, on laisse l'économie capitaliste prendre le dessus sur le politique, que les peuples sont abandonnés à la loi du marché, que rien n'est fait pour que les richesses soient mieux équilibrées et que les femmes ne sont toujours pas les égales des hommes au niveau salarial?
Les politiques n'ont pas honte de parler d'honneur, du sens du devoir, de sacrifice, eux qui à l' arrière du sang, des gaz et de la poudre envoyaient leurs citoyens se faire massacrer comme de la chair à canon.
Combien d'officiers entêtés ont sacrifié des compagnies entière pour ne pas reconnaitre leurs erreurs stratégiques et militaire?
Lazare Ponticelli a obtenu la légion d'honneur à ... 98ans! Quelle honte quand on voit le nombre d'artistes insignifiants qui la reçoivent.
Combien de films ont été réalisés pour décrire librement cette "grande guerre", la guerre d'Indochine ou d'Algérie (dont on ne voulait pas reconnaître qu'il s'agisse d'une guerre et non d'un maintien de l'ordre) sur nos écrans (on critique les USA mais eux au moins ont fait et continuent de faire l' autocritique sur leur guerre du Vietnam).
Les politiques savent nous parler d'honneur et du sens du devoir pour mieux nous manipuler. Pendant que nous mourrons sur les fronts, de gros lobbys industriels s'enrichissent (métallurgie, énergie, automobile, armement...).
Les politiques n'ont aucune reconnaissance ni parole; on se souvient, par exemple, des anciens combattants de nos colonies passées (qui le seraient peut être encore si les promesses de reconnaissance et d'émancipation prononcées pour motiver les troupes avaient été tenues) dont le montant de leur solde reste inférieur à celles des français de la métropole par exemple.
Et tenez vous bien, Lazare Ponticelli, pour avoir servi la Patrie, n'a été naturalisé français qu'en 1939! Sans doute pour le motiver à reprendre les armes sur les fronts de la seconde guerre mondiale.
Samedi 21 juillet 2007 à 15:35
mais mon cul est international !"
Comment accuser de traitre à la Patrie des personnes qui ne font rien de plus que de vouloir s'en sortir dans un pays vaincu où le ticket de rationnement était souvent le seul salaire?
J'en veux à ces communistes et autres vengeurs de dernière heure qui, sous couvert d'une pseudo justice, ont réglé leurs comptes personnels et leurs frustrations. Comme avec ces françaises qui furent tondues pour avoir couché avec l' occupant; et les commerçants alors? N'ont ils pas augmenté leurs chiffre d' affaire malgré ces années de rationnement en vendant à l'occupant?
Pourquoi n'ont ils pas été jusqu'au bout de leur stupide épuration et condamné tous ces lieux de paillettes et d'alcool de luxe comme ces restaurants, clubs et autres cabarets où des Charles trénets jouaient les stars devant les uniformes vert de gris?
Encore une fois le peuple s'entre-tue et la dite élite profite. Heureusement des exceptions sauvent toujours l'honneur de chacune des classes et cela souvent en silence et sans médaille; une belle leçon de la vie où les modes et les tendances ainsi que les bien pensants n'ont pas leur place.
"Un nouveau né, c'est un futur mort" Arletty (Libération 16 mai 1987)
Mercredi 14 mars 2007 à 14:38
Pourquoi ne seraient-ce pas les juges et les magistrats qui écriraient et actualiseraient les textes de loi plutôt que les députés et les sénateurs?
Nous gagnerions ainsi deux points. Le premier: la justice serait réellement indépendante et non partisane. Le second: les juges et les magistrats l' appliquant et la faisant respecter quotidiennement, la loi suivrait de près l'évolution de notre société.
Pour en revenir à la femme en France, je vous conseille de lire cet article où, en plus de voir un Jules Ferry peu glorieux sur la question, vous verrez que notre pays, auteur des droits de l'homme, n'est pas en avance sur l' égalité des sexes.
Le 8 mars est la journée universelle de la femme, connaissez vous son origine?
Mardi 29 août 2006 à 23:41
En 1870, 20% des plus riches de la population mondiale disposait de 7 fois le revenu des 20% des plus pauvres. En 1997, cet écart était de 74 fois plus. En 2000, les 20% des plus riches se partagent 86% du PIB mondial contre à peine 1% pour les plus pauvres. Et ils se plaignent malgré tout d' être persécutés fiscalement et refusent tout partage des richesses.
La fortune des 3 personnes les plus riches du monde dépassent le PNB des 600 millions d'individus qui peuplent les 48 pays les moins avancés.
60% des femmes occupent seulement 30% des différents types d'emplois existants sur le marché du travail soit, 6 corps de métiers seulement. Pourtant, leur taux de réussite dans les études, du bac à l'université, est supérieur à celui des hommes.
Toutes ces réalités ont l'originalité d'être annoncées non pas dans un article ou documentaire économique mais dans un film de Peter Watkins "La Commune" tourné en 1999.
Ce film est un pavé dans la mare au silence de notre éducation nationale, amnésique de ce soulèvement populaire qui, au lendemain de la révolution bourgeoise de 1789, tenta de faire appliquer l'égalité sociale et de mettre fin à l'aliénation du travail tout en refusant la liquidation de la République par les monarchistes et l'invasion de l'armée allemande dans Paris.
Son intelligeance est d'aller plus loin qu'un simple film historique sur La Commune (et aussi un rappel sur le soulèvement étouffé par le sang en Algérie) de part sa forme (tourné comme un reportage télévisuel), mais surtout de part son contenu où 200 participants jouent leur rôle selon leur convictions personnelles et faisant continuellement le parallèle de cette époque avec la nôtre (chômage, pauvreté, religion, expulsions musclées des sans papiers...) et en débattant sur la question de "comment vivre autrement?" (surtout dans la seconde partie).
Bref, un film politique intelligent et très complet sur un soulèvement qui alimente encore les rêves de justice sociale et citoyenne. Rien que l'interview de P. Watkins en bonus vaut la peine (on la trouve d'ailleurs en téléchargement).
Samedi 1er juillet 2006 à 14:53
Si seulement les leaders actuels des différents partis de gauche, non seulement en France mais partout dans le monde, cessaient de discourire et décidaient enfin de mettre en application leurs appels au rassemblement au moins il n'y aurait déjà plus ce problème des capitalistes qui veulent toujours magouiller et échapper à la fiscalité...
Jeudi 23 mars 2006 à 14:42
Le 18 mars dernier était l' anniversaire de la Commune pourquoi ce mutisme médiatique ? Sans doute à cause de l'actualité, peur que ce fait de Notre Histoire Nationale n' encourage d' avantage la rue ?
Je vous invite à combler ce vide démocratique en découvrant ou redécouvrant ce que fut cette Révolution ici: