wattie

vivre ou survivre?

Jeudi 19 octobre 2023 à 9:01

Tu parles beaucoup mais que fais tu ?
tu parles beaucoup mais que fais tu ?
et blablabla et blablabli
et blablabla tout est finit

ici sur terre plus rien à faire
alors pourquoi , dis moi vraiment
pourquoi alors parler autant ?

les religions, les pétitions
les politiques et tout ce fric
bien trop d'enjeux pour qu'les gens changent

écoute le monde , écoute ces bruits
bien trop de cris pour être unis
les religions , les politiques
apolitiques , les atypiques
les apatrides , les fanatiques
et tout ce fric que le monde veux
les désireux , les ambitieux
les paresseux , les qui en veut

et blalabla et blablabli
et blablabla tout est finit

ici sur terre plus rien à rien à faire
et la misère qui reste à terre

tournez vos yeux vers les étoiles

Vendredi 11 décembre 2020 à 18:39

Chaleur, brûlures, terres calcinées
lacs évaporés, rivières bipolaires, océans débordants
tempête sur tous les fronts
cerveaux vitrifiée
l'humanité en déroute n'a plus que ses larmes à boire
guerres de piraterie généralisées
celui qui gagne prend
le plomb remplace l'argent
religion, politique, capital militarisé
tout n'est plus qu'un, la vie n'est plus rien
le plus fort est dieu en gloire jusqu'au prochain

Jeudi 2 mars 2017 à 21:10

Le béton pousse, les tours se dressent
kalachs et citadelles, sont envolées les hirondelles
kalashs et sentinelles, trafique urbains dans les ruelles
combien tu prends quand tu es belle
les bambinos poussent guérilléros, c’est la relève dans les cartels
une fois des fois tu rêve et tu t’endors
de l’or couvre tes dents, ton coeur est un diamand
réveil nonjour tes dents sont pleines de plomb, ton coeur est en béton
en rassurance dis toi qu’en prime under over c’est la même crime
tu vas prier, tu vas gratter
tu peux pointer, aller voter
y a les sensibles et les sauvages
y a les sensibles dev’nus sauvages
et y a les riens qui dévisagent
les fleures sont belles quand tu les sème
encore faut il que Dieu les aime
Dieu est en toi ne l’oublies pas
j’irai baiser dans les entrailles du père barrière
faire exploser les vessies de lanternes
branler les frustrés de la terre entière
pour expurger le pue des sectes amères

Dimanche 18 décembre 2016 à 12:38

Les politiques s'engagent dans la course présidentielle, ils parlent, pour la plupart d'identité,de terrorisme, d'immigration et bien sûre de la dette, mais combien d'écologie? pas grand monde. sans parler de ceux qui, d'un revers de menton, nient les problèmes environnementaux. pourtant d'ici moins de 100ans bons nombres de ressources premières vont disparaître. mais en politique on parle malheureusement plus souvent des conséquences que des causes. car l'immigration généralement est dû aux guerres, à la misère en générale et les guerres sont généralement dû à des problèmes économiques, de quêtes de territoires d'intérêt géostratégiques par leur position géographique qui soit, favorise le transport des marchandises et des matières premières soit parcequ'ils  renferment  des matières premières. or, plus ces matières se feront rares plus les tensions internationales se tendront et plus les guerres éclateront si aucun accord  de partage ne se réalise. Partage voilà un gros mot essentiel bien plus capital que l'identité la dette ou l'immigration qui sont d'ailleurs liés. moins il y a de partage plus il y a d'inégalités, de tensions et au final de guerres et d'immigration.  quant à la pollution et tout ces dérèglements environnementaux n'en parlons pas, nous voyons déjà se réaliser les premières vagues de réfugiés climatiques et ce n'est qu'un début. mais voilà, il est bien plus difficile de mettre de côté sa soit disant souveraineté, sa soit disant identité et sa fortune (individuelle ou nationale) pour se lancer dans la résolution pacifique de ces problèmes que de cibler un adversaire comme l'immigré qui est plus une victime de notre système économique et sa méthode d'enrichissement individualiste ou nationale. comme à son habitude le politique plus motivé par son élection au pouvoir que par sa volonté de franchise lance ses discours de diversions et les masses suivent car il est toujours plus facile de dénoncer l'autre que de se remettre en question. et la remise en question de toute cette économie traditionnelle ne se changera pas en un jour mais l'immigration et les guerres (ou terrorisme qui en est une variante) sont elles évitable dans un tel système?

Réserves prouvées de minerais rapportées à la production en 2015, en nombre d'années de production:   pétrole = 52ans ; gaz naturel = 54ans ; charbon = 110ans ; uranium = 129ans


Mercredi 3 août 2016 à 20:32

Ancien de la DST (17 ans de maison), jean françois gayraud dans un entretien publié dans la revue élément n°161 :
la première guerre financière contemporaine a été menée par l'état fédéral américain contre ses alliés japonais et européens, lorsque le président nixon a mis fin unilatéralement en 1971 à la convertibilité du dollar en or.cette décision stratégique prise pour faire face aux déficits commerciaux et budgétaires américains a profondément transformé le système financier international tel qu'il avait été créé à la sortie de la seconde guerre mondiale par les accords dits de bretton woods. afin de financer un système américain toujours plus avide de liquidités, washington a fait de wall street la première place financière mondiale. les politiques de dérégulation amorcées dans les années 80 ont ensuite donné naissance à des mastodontes financiers qui ont peu à peu conquis leur autonomie face au pouvoir politique. depuis la mise en oeuvre de dérégulation, d'abord aux états unis, puis en europe, la finance n'est elle pas devenue un phénomène de pouvoir, avec de véritables puissances, poursuivant des objectifs propres? la dérégulation des années reagan et clinton a sorti le génie de la lampe: la haute finance s'est émancipée au détriment des états et des peuples.
...
quand le coût du travail est réduit à sa plus simple expression, il n'est pas difficile de s'enrichir, d'être "compétitif". le commerce est souvent une forme de guerre détournée, voire clairement affichée. ... le commerce ne pacifie pas mécaniquement les rapports sociaux et internationaux s'il ne s’inscrit pas dans un jeu de règles équilibrées et respectées. les économistes parlent alors de "régulation". les moralistes, un gros mot pour les libéraux, évoqueraient simplement la justice..."

Vendredi 20 mars 2015 à 8:42

l'état d'esprit des opposants à l'impôt dans ce propos tenu par Marc Bonnant ancien bâtonnier de Genève, correspondant en France de grands cabinets d'avocats d'affaires parisiens comme celui de maitre jean marie darrois, grand mai de sarkozy, conseil de fabius ou du milliardaire françois pinault et avocat de grands groupes comme EADS:

"l'impôt c'est le vol [...] le secret bancaire participe à la protection de la sphère privée. l'Etat est toujours un intrus [...] nous n'aimons ni les assistés, ni les parasites. NI les fonctionnaires. à nos yeux, l'égalité est une violence faite à la liberté. elle n'est que la revendication des vaincus, si elle n'est la revanche des faibles. elle ne saurait être inscrite au frontispice de monuments publics. le principe d'égalité est pervers, qui légitime l'arrogance des cendreux et autres grisaille. l'inégalité est féconde. elle ensemence l'espoir et met en oeuvre la volonté". maitre bonnant n'est pas le seul à penser ainsi. des Etats entiers, que l'on nomme paradis fiscaux, défendent le même raisonnement [...] : nation par nation, la richesse du monde échappe à son peuple.

en france ou en europe il n'est pas une journée où le récit politique ne comporte les mots "crise", "austérité", "rigueur", "dette"... l'argent pourtant, est là - et bien là. seulement voilà, le peu de cas qui est fait de la lutte contre la fraude fiscale, comme s'il s'agissait d'une véritable guerre à mener, au delà des discours incantatoire, a assis l'idée au fil des ans qu'il s'agissait d'un problème se situant à la marge de l'économie mondiale. les statistiques disponibles, probablement en dessous de la réalité, sont là pour témoigner du contraire."

"En 2010, un an après que sarkozy a annoncé la fin des paradis fiscaux durant le G20, le FMI, qui n'est pas réputé pour être une organisation révolutionnaire, a évalué que le bilan cumulé des seuls petits paradis fiscaux insulaires s'élevait à 18 000 milliards de dollars. soit, le tiers du PIB mondial ... en 2012, le tax justice network, une ONG de référence dans ce type de problématiques, a placé dans une fourchette de 21 000 à 32 000 milliards de dollars le montant des avoirs dissimulés dans les paradis fiscaux. selon les données disponibles, la moitié de cette fortune offshore serait détenue par 91000 personnes, c'est à dire 0.001% de la population mondiale, et l'autre moitié par 8.4 millions d'individus, soit 0.14% de la population. en france, une commission d'enquête du sénat a estimé, toujours en 2012 que la fraude et l'évasion fiscales représentaient un manque à gagner pour les finances publiques pouvant atteindre chaque année 80 milliards d'euros. plusieurs sénateurs, membres de ladite commission, n'hésitent pas à dire aujourd'hui que ce chiffre a pu être sous évalué.

le paradis fiscal n'est pas seulement le lieu qui permet l'évitement de l'impôt. c'est aussi la boîte noire de la corruption[...]

le 29 mai 1937, après la réélection de franklin delano roosvelt à la tête des USA, son ministre des finances, livra au président une note du trésor sur la fraude et l'évasion fiscale: "année après année, l'enquête sur les rentrées de l'impôt sur le revenu révèle le combat toujours plus acharné des individus fortunés et des entreprises pour ne pas payer leur juste part des dépenses de leur gouvernement.

"les impôts sont le prix à payer pour une société civilisée; mais trop de citoyens veulent la civilisation au rabais."

extrait tiré de la postface du livre
http://livre.fnac.com/a7589434/Fabrice-Arfi-Le-sens-des-affaires

Lundi 19 janvier 2015 à 11:22

Plus que le terrorisme
c'est contre les guerres et les violences sous toutes les formes
que les populations devraient manifester.

le terrorisme vient de terroriser. la guerre officielle, celle des Etats qui en ont les moyens, terrorisent tout autant que les dits terroristes (la guerre du vietnam avec ces bombes au napalms qui brûlaient des villages entiers femmes et enfants compris, le gaz moutarde des tranchées, les violes, le pillage et les tortures qu’essaiment toutes les guerres). le terroriste, c'est le soldat du pauvre. comme le dit un slogan: qui sème la misère récolte la colère. tant qu'il y aura des exclus il y aura des révoltés. l'exclusion créé la misère (sociale et /ou psychologique) cette misère est le terreau où pourront recruter des mouvements extrémistes de tout poils (politique ou religieux peut importe de toute façon tout cela n'est qu'un masque de communication, de propagande pour donner un sens à leur guerre. mais au fond, il ne s'agit que de volonté de prise de pouvoir, de conquête. si l'on veut réellement lutter efficacement contre la terreur il faut choisir la solidarité plutôt que la compétition. or notre monde choisi depuis perpète la compétition via l'économie libérale qui créé du même coût de l'exclusion (rentabilité et prise de bénéfice voulus toujours croissants oblige). prise de richesse croissante au profit d' une minorité; le partage n'existe pas et passer un seuil de fortune on ne peut plus croire que celle ci ait été acquise honnêtement. la fortune des uns va forcément au dupent d'autres.c'est la même chose pour les ressources certains pays gaspillent pendant que d'autres manque de trop. les Etats s'accordent pacifiquement tant qu'ils trouvent des ententes commerciales, tant qu'il reste des marchés à conquérir.

A partir du moment où l'on emploi le mot conquérir peut on réellement parler de paix?

Mardi 6 mai 2014 à 21:27

 La nation est un problème, l'Europe est la solution

Samedi 29 juin 2013 à 12:09

Mercredi 18 août 2010 à 13:43

 

 
Par étude, on sait que plus l'humain obtient du confort, plus il en redemande et ne veut pas se passer de celui déjà obtenu. Le progrès appel le progrès, aucun peuple n'a fait machine arrière de sa propre volonté.

Si financièrement tout est possible, matériellement et énergétiquement les ressources étant limitées, il y a forcément une limite impossible à dépasser dans le progrès planétaire généralisé.
Aussi la grande question est : puisque l'on nous dit que notre confort occidental est impossible à généraliser sur la planète, la mondialisation ne va t elle pas fatalement se réaliser à notre dépend, nous, occidentaux?

Si financièrement tout est possible, matériellement et énergétiquement les ressources étant limitées, il y a forcément une limite impossible à dépasser.Or, si financièrement il est possible de donner les moyens à la population mondiale d'améliorer son confort de vie, comment lui faire admettre qu'elle ne pourra jamais obtenir le nôtre et pire encore, comment accepter nous-mêmes de diminuer notre confort pour améliorer le leur?

Et il ne s'agit pas seulement de supprimer ou réduire les gadgets ou suréquipements, sûre qu'à ce niveau de grandes économies pourraient être faites dès à présent.

ET en admettant que nous fassions cet effort, il y aurait décroissance dans nos marchés intérieurs.Sauf si, justement, grâce à la mondialisation, à  cette ouverture des marchés, ce qui n'est plus vendu dans nos marchés intérieurs le sont à l'extérieur. Mais pour cela il faut qu'ailleurs ils nous achètent notre production.  Mais comment? par la force? 

Au XIXè siècle l'Angleterre, en pleine expansion industrielle, après l'avoir colonisée, détruisit tous les métiers à tissé de l'Inde  (industrie qui était alors le pivot de son économie) et  l'empêcha d'exporter son coton en Europe au profit du coton Sud américain nettement moins cher puisque encore récolté par les esclaves noirs   pour l'obliger à importer les filés et tissus anglais.

Aujourd'hui la guerre économique est généralement non militarisée et quand elle l'est, elle avance masquée. C'est l'entreprise qui offre le meilleur prix qui pénètre de facto le marché dans n'importe quel pays ou continent "ouvert"; c'est l'essence même du mondialisme.

La mondialisation a donc permis de réduire ce genre de conflit armé; surtout en Europe où justement il y a l'Europe. en contre partie, cette ouverture des marchés fait que l'entreprise n'a plus du tout d'attachement à aucun pays, seul le marché compte à ses yeux, et peut exploiter des salariés dans un pays ou continent du globe et revendre cette production à un autre.

On peut malgré tout espérer, comme Besencenot, que les salariés où le travail perdure revendiquent des augmentations de salaires.  Ainsi, ces derniers obtenus deviennent moins antisociales, moins nuisibles socialement aux régions où les salaires sont plus hauts. Mais cela n'est possible que si sa production, les salaires augmentés, se vendrait toujours.

C'est l'exemple que l'on a eut récemment en Chine où le gouvernement Chinois qui demandait l'augmentation  générale des salariés des grandes entreprises installées en Chine s'est vu devoir y renoncer face aux réactions des industriels européens et américains qui menacèrent de fermer leurs usines et entreprises installées sur le territoire chinois argumentant que si leur production chinoise se vendait c'était grâce à son coût faible rendu possible par les faibles salaires.

En même temps, si les pays consommateurs des fruits de cette production bon marché s'appauvrissent à leur tour faute de travail, à qui vendre cette production made in china? il faut donc, tout en délocalisant veiller à conserver un équilibre entre production à faibles salaires et capacité d'achat de cette même production. Un vrai casse tête dont les résultats sur les économie locales de la planète se voient sur le moyen et long terme.

Quel intérêt de bouleverser un équilibre déjà établi avant ces délocalisations massives? quel intérêt ou plutôt pour l'intérêt de qui? Le but de ces mouvements c'est toujours la recherche pour les entreprise sd'augmenter toujours plus ses marges, ses bénéfices. Comme le marché européens aboutissait à une limite de ses marges atteintes dû à des coûts de productions élevés, elles se sont dit allons produire où c'est pas cher et revenons vendre où les salaires sont plus haut. Sauf que pour qu'il y ait ces haut salaires il faut qu'il y ai du travail et du travail qui paie...

il faut donc qu'il y ai un équilibre qui permette aux pays dits riches de toujours consommer malgré la réduction de son nombre de salariés dû au nombre de délocalisations dont le but est de faire chuter le coût de production et donc celui des prix de ventes tout en augmentant les marges et donc les bénéfices des entreprises qui délocalisent.

Mais cet équilibre, il ne faut pas rêver, est limité dans le temps. Le temps pour ces entreprises qui délocalisent de pouvoir pénétrer de nouveau marchés de pays dits moins riches et donc avec une capacité des habitants pour consommer moins élevée grâce à des prix devenu plus faibles. Ainsi, au file de ce temps, les pays dits riches devront s'ajuster sur cette nouvelle économie aux petits prix et donc aux petits salaires.

C'est ainsi qu'aujourd'hui nous voyons des riches, détenteurs du capital poursuivre leur enrichissement et nous, salariés moyens ou petits salariés, nous appauvrir ou nous retrouver au chômage (chômage dont je dit toujours qu'il ne faut pas avoir honte puisqu'il est créé par l'économie actuelle dont se rendent complices les Etats et qu' au contraire il faut revendiquer un revenu du non travailleur qui permette de vivre bien avec un toit).

La conséquence de cette mondialisation du tout libéral où l'Etat s'efface face au marché global c'est que dans les pays où les postes de  travail diminuent, les caisses de l'Etat se vident
(diminution soit dit au passage qui est causée à la fois par les délocalisation mais aussi par le progrès technologique qui demande moins de postes pour autant sinon plus de production. Evolution technologique qui n'est pas un mal si, encore une fois on n'exclue pas les gens qui sont chassé du monde du travail et qu'il leur soit donner des moyens financier suffisamment élevés pour vivre bien et un toit. Sinon si le système n'est pas refuse que des non travailleurs vivent qu'il leur donne du travail avec une rémunération qui le leur permette, c'est le but constitutionnel du "droit au travail" qui n'est pas respecté).

 Ainsi, les caisses de l'Etat se vidant, ce dernier dégrade son système social alors que son besoin se fait croissant.

Ce déroulement actuel me fait comprendre la logique de Karl Marx qui voulait laisser le capitalisme faire son oeuvre à travers la mondialisation. Car, selon lui, l'issue du capitalisme ainsi libéré ne pourrait être que la révolte de masses populaires. Révolte dans les pays dits riches car appauvrissement  financier insurmontable et révolte dans les pays dits pauvres ou émergeant car exploitation inacceptable.
le problème des révolutions c'est que nous savons comment elles se déroule avec tous les espoirs qu'elles font naitre mais le résultats est souvent une marre de sang et un système qui se rétabli.

ET alors je me dis donc que la mondialisation c'est pas tout noir ou tout blanc. C'est un équilibre qu'il faut trouver. Or, aujourd'hui, cette quête de l' équilibre est confiée exclusivement aux entreprises, l'Etat se désengage de plus en plus. Et le problème est bien là.

L'entreprise ne vise pas collectif mais compétitif pour l'enrichissement d'elle même et des détenteurs de son capital. Alors peut être que le tout Etat démotive la production par moins de compétition (encore que cela soit question d'éducation). Mais au moins l'Etat, en tout cas en théorie, doit veiller au bien être de celles et ceux qu'il représente. D'où l'idée d'un Etat supranational, représentatif non plus des citoyens d'un pays mais des citoyens du monde!

Mais pour cela il faut que cet Etat soit indépendant de tout lobbies et incorruptible. Et là est bien sûre le gros problème. Car l'homme n'est pas un sage et plus il est loin plus il est difficile à surveiller. D'où la peur de cet Etat suprême, de cette mondialisation Etatique.

Mais alors, si nous refusons cette ultime tentative, il faudra assumer cette mondialisation capitaliste débridée car le capital, lui, n'y reviendra pas. Et si de toute façon nous revenions à un monde divisé de nations hermétiques, aux marchés fermés (protectionnisme), ce seront toujours les nations les plus fortes économiquement ou militairement qui feront la loi et alors ce sera le retour des nationalismes. Et il ne faut pas oublier qu'une nation forte ne veut pas dire un peuple fort ni un peuple riche; c'est comme le PIB ça... Une nation peut être forte et exploiter son peuple.

http://files.fluctuat.net/images/cms_flu/2/9/6/3/33692/40433.jpg

Mercredi 9 juin 2010 à 11:37

Samedi 26 décembre 2009 à 13:21



Quel spectacle que la guerre! Quel beau sujet pour les nostalgiques! Quel beau sujet pour les braves, pour les patriotes de tout poil autant que pour les assassins, les voleurs, les violeurs.

Tourbillon de la vie. Quand l'homme s'emballe et n'a plus d'autre choix que de s' empaler. aux veuves les enfants survivants. Aux veuves et aux traumatisés les larmes pour pleurer, aux décideurs las armes à réparer. La machine tourne et s' entretien. les échecs brûlent les mémoires et le temps réveille les abattoirs. rien n'y fait, par fatalité ou par nature, les pouvoirs finissent toujours par rendre fou.



Mardi 1er septembre 2009 à 11:15

http://wattie.cowblog.fr/images/800pxCimetieremilitaireSigolsheimVTdJ.jpg
Arraché de ta famille
arraché de ta terre
tu a dû partir pour ta Patrie servir

une autre famille
au coeur de la guerre
tu charge, la mort, tu vacille
le tonnerre, les corps,tu as peur

la guerre finie tu rentre au pays
mais chez toi ta famille est seule à t'accueillir
ton travail est perdu, ton corps ne répond plus
disparues tes jambes, arrachées par un obus

tu recherche tes frères d'arme
mais tu est la dernière âme
morts pour la France, morts pour rien
sous la pierre des martyres leur jeunesse est enfouie
morts pour la France, morts pour rien

un drapeau ou un autre
la vie est elle meilleure chez les nôtres?

des avancées sociales au lendemain des larmes
de nouveau exploités les témoins oubliés
morts pour la France, morts pour rien

http://wattie.cowblog.fr/images/Badonviller4-copie-1.jpg

Dimanche 19 juillet 2009 à 16:17

http://wattie.cowblog.fr/images/francisgruberexpo320x400.jpg
Exposition des oeuvres du peintre figuratif Francis Gruber
au musée des beaux arts à Nancy jusqu'au 17 août
puis du 18 septembre au 31 décembre
au musée d'arts Roger Quilliot à Clermont Ferrand


http://wattie.cowblog.fr/images/imgdelete.pngCe tableau fut exposé sous l'occupation allemande en 42 dans une galerie parisienne pour une
expo où trente peintres devaient réaliser une peinture évoquant leur maître de prédilection
.
Francis Gruber choisi le graveur Jacques Caillot Symbol à lui tout seul de pacifisme et de résistance.
Il représenta ici fidèlement l'une de ses oeuvres "le mandiant à la jambe de bois" issue
de la série
les gueux. Malgré de nombreux symboles de résistance la censure ne fit enlever qu'un bouquet
de fleur aux couleurs du drapeau français que brandissait le personnage principal.


  Né à Nancy, Francis Gruber n'a pas suivi la mode de l'art abstrait des années 30 où il lui préféra l'art figuratif et rejoindra le mouvement expressionniste français. Durant le trouble de ces années , avec la montée des fascismes,  sa peinture se caractérisa par un réalisme cataclysmique avec ses visages grimaçants de douleur. Ses traits  sont acérés et vifs autant que sa vie fut brève comme l'éclair; sa peinture est celle du chaos et du déséquilibre humain. Comme si  la fragilité de sa santé l'avait rendu plus réceptif à son environnement où tout allait trop vite où tout s' obscurcissait. Francis Gruber peigni tel un visionnaire, comme s'il avait pressenti la catastrophe mondiale et les atrocités humaines qui arrivèrent. 

http://wattie.cowblog.fr/images/xfm10610281317hmedium.jpg
"Job" peint vers la fin de la guerre. Sur la feuille peinte on lit:
« Maintenant encore, ma plainte est une révolte, et pourtant ma main comprime mes soupirs… »
tirée d'une vieille bible  que Francis Gruber avait trouvée chez lui puis lu.



 Asthmatique, Francis Gruber ne sera pas mobilisé pendant la seconde guerre mondiale, il rejoindra alors le front des artistes de la résistance. Depuis les années 1930, Francis Gruber a toujours été un peintre engagé notamment au sein de l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires puis de la Maison de la  culture. Après guerre il sera adhérent, comme nombre d’artistes de sa génération, du Parti communiste français.


il mourut à Paris en 1948, à 36ans, de tuberculose. 


http://wattie.cowblog.fr/images/GruberLitRouge200.jpgLe lit rouge

Lundi 6 juillet 2009 à 21:27



L
es feux sont éteints
les boyaux sont vidés
les trous béants de la terre saignent toujours
les forêts sont noires même en plein jour
les fumées font place aux brouillards
les poilus sont de retour

qui sont les héros dans ce bleu d'azur
qui sont les héros dans ce brun germain
les amputés, les fraternistes,les mutins
tout le monde et personne
puisque tous partis au front

la mutinerie n'a de sens qu'avant l'uniforme porté
les fraternistes doivent déserter avant la guerre
fraterniste en 14 guerrier en 39
dire plus jamais ça puis élire un hitler

pas de mémoire
mauvaises leçons d'histoire

Lundi 6 juillet 2009 à 21:18

Eternisant la nuit la poudre efface le soleil
mais seul la mort permettra le sommeil

en avant soldats
pour l'honneur, le drapeau, la patrie
le jugement divin est entier dans vos mains
soyez dignes du saigneur
offrez vous en sacrifice
devenez les héros de demain

en avant soldats
la victoire au bout du fusil

en avant coule le sang
l'ennemi ne peut être ami
la paix c'est l'affaire des lâches
le poteau veille qu'on le sache
celui qui fraternise le paiera de sa vie

Lundi 6 juillet 2009 à 20:45

La patrie
doux rêve d'amour et de fusion
se battre pour elle comme on défendrait sa mère
patrie mon sang, patrie ma chair
j'enlasse tes forêts, j'embrasse ta terre

la patrie
douce romance d'un peuple unifié
le réveil est dure, me brûle la déchirure
un amour trahi qu'on voudrait oublier

la patrie devient mythe
éloge aux martyres, aux amants sacrifiés
coupables mensonges politiques
coupables légendes historiques

la patrie
cache la laideur des félons
des sans coeurs au pognon apatride

le réveil est dure
c'est l'amour trahi
manipulé par les fossoyeurs d'utopie

Mercredi 1er juillet 2009 à 16:22

L'hexagone

http://wattie.cowblog.fr/images/arton1279.jpg
La compétition c'est la guerre
La nation c'est la guerre
servir la nation, servir le patron

le capital  manoeuvre tel un général
discipline et menace fatale
si tu l'ouvre tu seras condamné

rejoins les rangs, dépasse les gens
sois le premier, tu seras privilégier
au diable collectif, faut avancer
sois le gagnant, meurent les perdants

la compétition c'est la guerre
la nation c'est le patron

sois fier de lui, sois fier de toi
dépasse les gens, approche du roi
sacrifice est ton devoir, sert le roi

chef d'Etat premier servant
chef d'Etat premier servi

le capital mène les nations
les nations font les guerres
les mutins sont fusillés

la compétition c'est la guerre
la guerre avec ou sans tonnerre
la poudre aux yeux comme poudre à canon

travaille à plus soif
pour un SMIC, pour une heure
tant que tu vis tu fais profit
et la retraite devient leurre

la compétition c'est la guerre
le collectif est à terre
allons nous laisser faire

laisser nous mettre à l'envers

A l'envers

Mercredi 21 janvier 2009 à 13:12

The Signal

Depuis 1998 L'Europe se préoccupe des menaces de la manipulation des comportements humains par micro-ondes ondes



I-TELE -HAARP, Arme Climatique
envoyé par al-fred

Lundi 19 janvier 2009 à 23:47

Du vent au souffle rougi soulève des vies qui se réduisent en bouillie
combien de drapeaux pour l'enfer du paradis grillent nos âmes étourdies
ivres de chants de vengeance et de gloire
l'espoir brisé sur le front des martyres
comme l'étendard repris de corps en corps pour ne pas toucher terre
les gueules de bois se relèvent et reprennent les choeurs
les symphonies mortuaires ont des airs infinis

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