wattie

vivre ou survivre?

Mercredi 5 janvier 2011 à 20:12

On justifie les inégalités salariales par les diplômes, le travail fourni ou encore les responsabilités voir, comme pour ceux des stars ou de certains sportifs de haut niveau, par la masse vertigineuse d'argent qui s'amasse autour de leur domaine. A ce dernier cas, je répondrai que tout est question de choix politique car n'est il pas possible de plafonner les salaires ou de faire en sorte que cela se fasse de facto par les impôts? D'où mon opposition absolue au choix dernier de n'imposer les grandes fortunes qu'à la limite de 50% de leurs revenus.

Aujourd'hui je viens de lire un chiffre ou plutôt deux: les salaires nets moyens d'un patron de PME et de celui d'un cadre financier; le premier est de 5100 euros alors que le second s'envole à 20 400 euros! Tout un symbole... 

Comment accepter une telle distorsion de salaire? Nul politique excepté à l'extrême gauche ne parle de plafonnement des salaires, les autres au nom de la mondialisation se couchent. Pourtant peut on ici parlé de réciprocité travail/salaire pour justifier une telle inégalité? le patron travaillerait il moins que le cadre en finance? J'en doute. diplôme? Le patron étant son propre employeur ça ne compte pas et de toute façon le diplôme n'a que valeur de moyen de sélection arbitraire car le diplôme ne fait pas le travailleur et les connaissances peuvent s'acquérir sans souffrir de validation d'un diplôme. Reste la masse d'argent amassée par le domaine professionnel; là fatalement on ne peu que reconnaitre que la finance est un des domaine privilégié, l'argent attire l'argent...
 
Cette inégalité représente à mes yeux le reflet du monde où l'on vit où l'argent produit plus d'argent que le travail productif, l'économie réelle face à l'économie virtuelle. au contraire de l'égalité des chances c'est toujours le possédant de l'argent qui fait travailler les autres et s' enrichie à coup d'intérêts et autres agios quand il ne sabote pas le monde réel à coup de spéculations; on est bien loin de la revalorisation du travail que nous scandait la droite. Et la crise n'a rien changer à ce système de malfrat.

Tant que rien ne sera décidé pour limité les inégalité salariales par la redistribution rien ne changera et tout ne sera que discours stérile juste bon à distraire la cour populaire qui gobe toujours leur messe (si elle ne gobait pas les résultats des élections cesseraient de se répéter)

Et pendant ce temps le SMIC est toujours gelé
+22 euros brut cette année
soit un salaire de 1365 euros brut

Samedi 27 novembre 2010 à 17:50

Malgré le lobbying des industriels  européens et américains (et certainement chinois et autres implantés en Chine) contre l'augmentation des salaires dans les grandes entreprises prévu par le gouvernement chinois des organisations de salariés se poursuivent pour revendiquer des améliorations sociales et y parviennent comme dans cette usine automobile (Honda) où leur grève de 2 semaines en juillet dernier ont aboutie à une augmentation de 47% du salaire de base plus une promesse des autorités locales (afin d'anticiper toute propagation de lutte dans leur région) de réformes comme ce projet de loi consultative démocratique des entreprises qui permettra, quand 1/4 des salariés contestera une décision dans une entreprise, qu'un des leurs nommé par eux mêmes puisse négocier avec la direction (le début du syndicalisme libre)

Le patronat n'aime pas le social et se fiche pas mal que les gens où ils sont implantés soient libres rien de nouveau à ce sujet. Et quand je vois un chômage à 14% dans un pays européen comme l'irlande où les entreprises font parties des moins taxées en Europe, on ne peut croire le patronat français quand il prétend qu'il embaucherait d'avantage si les impôts attribué aux entreprises étaient plus faibles.

J'espère que les derniers mouvements sociaux contre la réforme des retraites est le signe d'un nouveau souffle de résistance des salariés contre la casse sociale que nous subissons car l'ennemi du peuple est toujours combattant ; suffit d'entendre B. Appam, secrétaire d' Etat au logement, déclarer: "faire travailler gratuitement les chômeurs de longue durée? Sur le fond, je trouve que c'est une excellente idée"

Mardi 16 novembre 2010 à 20:52

Réforme des retraites, la loi est votée sans surprise et maintenant quel bilan?

Leur bilan:

"Au contact de la CGT nous avons compris que nous devions être dans le mouvement auprès des salariés au quotidien et ne plus nous contenter d'analyser et de délivrer des explications" (JL Malys spécialiste CFDT des retraites) Alleluia!!

"La CGT veut désormais inscrire cette union (l'intersyndicale) dans la durée. Pour cela, il est indispensable d' INNOVER (il serait temps!). En organisant par exemple des concerts et des meetings en commun; en installant des tentes sous lesquelles les plus précaires rencontrent enfin des militants; en ouvrant aussi des comptes bancaires organisant une solidarité financière inédite" (Marianne du 6 au 12/10/10)

"Ce mouvement a élevé le rapport de force, qu'il s'agisse des retraites, des salaires ou de l'emploi" (N. Prigent secrétaire confédération CGT secteur santé) Souhaitons-le!

Ils ont dit:

G.Depardieu "Ce qui se passe en France est ridicule. Il s'agit d'une manipulation des syndicats. S'il y a des gens qui veulent s'arrêter de travailler à 60ans qu'ils s'arrêtent et qu'ils se démerdent"

B. Lavilliers "Le problème de prolonger l'âge de départ à la retraite, c'est qu'il n'y a pas de boulot pour les mômes entre 20-30 ans. S'ils avaient du travail, si on n'avait pas délocalisé à tout va, il n'y aurait pas de problème de retraite". (Ouf! 'sont pas tous vendus).

Le boycott culturel est aussi un acte politique;
je sais qui je n'irai plus voir...

Vendredi 29 octobre 2010 à 21:02

IL y a déjà des années que j'ai compris que la Patrie était un mythe. Patriote, c'est aimer sa terre, son environnement, aimer son peuple, sa collectivité et ses services publics (une Patrie sans Etat n'est pas). Mais l'environnement est toujours sacrifié au service de l'économie et la collectivité vit dans l'inégalité sociale avec un service public qui se désintègre toujours d'avantage pour le profit du tout privé.

J'ai compris que la Patrie n'était utilisée que pour faire rentrer les gens dans le rang pour les culpabiliser s'ils n'avaient pas l'esprit de sacrifice en temps de guerre et pour leur brider leur liberté de croire, de penser, de vivre leur différence, de faire des revendications sociales (d'ailleurs dans les luttes sociales , dans quel camp étaient les Maurras et autres natio?).

La Patrie finalement est un slogan qui ne met pas en pratique ce qu'il nous fait rêver. Elle est au contraire utilisée comme frein par des conservateurs qui veulent figer la langue, les traditions où celui qui ne suit pas est montré du doigt comme dans ces villages où celui qui n'allait pas à la messe le dimanche était mal vu par son voisinage; elle me laisse en image ces gens de la haute qui ne mélangent pas leur descendance avec celle du peuple tout en se disant  être son protecteur paternelle..

J'ai fini par me dire que si l'amour de sa terre natale et l'esprit collectif au niveau national avait un sens, ça en avait tout autant au niveau mondial.

La langue après tout ne sert-elle pas à communiquer? les coutumes ou traditions ne sont elles pas un fait vivant né de notre environnement et des évolutions autant technologiques que scientifiques?

Aussi, rien ne peut rester figé. Si le monde ne parlait qu'une seule langue nous nous comprendrions tous et l'information circulerait mieux encore et favoriserait ainsi le progrès de l'humanité (internet tant que cet outil reste libre va déjà dans ce sens ). S'attacher à sa langue devient un caprice pour l'art de la forme. Et s'attacher à ses traditions ou coutumes n'a de sens que si elles nous sont bénéfiques comme l'usage des plantes médicinales (à noter que c'est Pétain qui a supprimé le diplôme d'herboristerie) aujourd'hui on y revient mais que de temps perdu maintenant que ce savoir c'est évaporé dans les foyers. Et ce n'est pas le mondialisme qui en est la cause au contraire avec le mondialisme, si l'on avait laissé se transmettre ces connaissances, nous les aurions complétées avec celles des autres dans le monde en les mettant toutes en commun.

En fait plus la communauté est grande et plus les connaissances s'étendent (elles peuvent se compléter, se contredire et ainsi se perfectionner) alors que le nationalisme aurait tendance à tout mettre en compétition comme le capitalisme.

Non pour moi, le problème n'est pas d'aller vers le mondialisme mais vers quel mondialisme.

Et puis le nationalisme n'assure pas  un mieux être social; il permet de protéger l'économie de la concurrence étrangère mais pas les gens d'être exploiter à l'intérieur.

Sans les nations, il n'y aurait plus de risque de guerres faites en son nom; l'ennemi n'avancerait plus masqué derrière le drapeau national; le seul intérêt serait le bien vivre ensemble sur Terre avec la meilleur égalité sociale possible.

Plus nous resterons avec nos histoires de nation plus nous perdrons du temps dans l'harmonisation du monde.


Le combat réel se situe entre deux camps: ceux qui veulent conserver leurs richesses avec toujours plus de profits et ceux qui veulent qu'elles soient partagées. Ce combat sera plus efficace s'il est fait au niveau mondiale qu'au niveau national. Car s'il abouti, il sera définitif alors qu'une nation équilibrée sera toujours menacée d'être affaiblie par l'extérieur.

La France a commencé à décliner avec les guerres oui mais aussi avec la décolonisation; la fin des conquêtes. Tout comme l'Angleterre a connu son heure de gloire avec son avance sur la révolution industrielle qui lui a permis d'exporter notamment vers sa colonie l'Inde à qui elle imposait d'acheter ses tissus manufacturé avec le coton importé des Etats Unis qui pouvaient le lui vendre à très bas prix grâce aux esclaves noirs qui le récoltaient. Et elle a rencontrée des difficultés pendant la guerre de sécession et son aboutissement qui fut entre autre la fin de cet esclavage.

Pourtant si nos colonies avaient été traitées avec plus d'égalité elles ne se seraient sans doute pas révoltées et le mondialisme aurait déjà fait un  pas.

Et puis si l'on veut une répartition efficace des richesses, il faut une fiscalité internationale (européenne) puis mondiale car l'argent n'a pas de frontière. La richesse s'exile ,restent les pauvres entre eux comme cela se passe déjà en France au niveau communale où des villes regroupant trop de cas sociaux ne peuvent plus constituer de budget et se retrouve sous la tutelle préfectorale.

j'aspire plus à un monde harmonisé qu'à une patrie c'est pour moi l'évolution logique et naturelle (clans, seigneuries, nations
, continents, mondialisme).

Cela bien sûre se fera sur le très long terme et je serais mort bien avant que cela n' aboutisse mais l'humanité, elle, a encore des milliards d'années à vivre.

Mercredi 20 octobre 2010 à 11:33

Savez vous quand fut créée la retraite pour les salariés du privé?  ... Dans les années 40, Sous Vichy! (à découvrir dans l'enregistrement 1:1) surpris hein, alors allons nous croire que l'Etat ne peut pas financer la retraite pendant que la France continue de s'enrichir alors que Pétain a pu la créer quand la France était en pleine déroute? Non ce qui arrive aujourd'hui est une volonté politique de détruire la retraite par répartition tout comme ils s'apprêtent à le faire un jour pour la sécurité sociale qui représente un énorme marché qui fait baver le capital qui y voit d'énormes bénéfices à y faire

Samedi 28 août 2010 à 11:23

 


Tiens, encore des caravanes qui squattent le champ, ils ont réussi à pousser les grosse pierres qui bloquaient le passage. L'agriculteur va encore se plaindre.
Tiens, ils se sont branchés sur un boitier électrique pour s'alimenter en électricité; ils sont débrouillards eux.

'Tain aujourd'hui les plaques d'égout en fonte et même les couvercles des poteaux d'incendie ont disparues! J'ai failli tomber dans l'un des trous moi mais qui les a volés?

Hrroh les pauvres, parait qu'les CRS vont venir demain les expulser ...

Tiens, y  a 2 voitures avec une vitre brisée chacune avec les caravanes; 'sont tellement pauvres qui peuvent pas les réparer... Mais!... celle là..., c'est ma bagnole!! 'tain les enc....!! Mais elle est où la police?? RRRaa j'ai le cocktail qui me démange!!
 

Bien sûre et heureusement tous les gens du voyage ne sont pas comme ça, ils sont comme n'importe quelle autre personne; y a des cons et y a des bons. Mais tous les gens du voyage ne sont pas non plus de gentils nomades artiste ou artisans; faut pas s'aveugler ni de légendes ni du passé (des ancêtres martyrisés ne rendent pas leurs descendants au dessus des lois) ni se faire peur en caricature, un voyou est un voyou et doit subir la loi comme tout citoyen et s'il n' est pas citoyen il est légitime de l'expulser de la collectivité qu'il ne respecte pas.

Ce que je crains surtout c'est qu'à travers les expulsions dites sécuritaires concernant les roms (qui font d'ailleurs partie de l'union européenne) c'est surtout la pauvreté qui me semble visée. Et de ce côté, le chômage de longue duré augmentant toujours et un travail à temps plein n'assurant déjà plus la possibilité d'obtenir un toit de sédentaire, il est très probable que le nombre de SDF augmentera également. Alors je me demande si les pouvoirs politiques ne vont pas finir par rendre de nouveau illégale la pauvreté comme c'était le cas encore au 18è siècle et là c'est l'ensemble de la population française qui sera menacé d'expulsion d'un point à un autre voir d'emprisonnement.

Peace and kiss..... Mais la paix ça se paie


Mercredi 18 août 2010 à 13:43

 

 
Par étude, on sait que plus l'humain obtient du confort, plus il en redemande et ne veut pas se passer de celui déjà obtenu. Le progrès appel le progrès, aucun peuple n'a fait machine arrière de sa propre volonté.

Si financièrement tout est possible, matériellement et énergétiquement les ressources étant limitées, il y a forcément une limite impossible à dépasser dans le progrès planétaire généralisé.
Aussi la grande question est : puisque l'on nous dit que notre confort occidental est impossible à généraliser sur la planète, la mondialisation ne va t elle pas fatalement se réaliser à notre dépend, nous, occidentaux?

Si financièrement tout est possible, matériellement et énergétiquement les ressources étant limitées, il y a forcément une limite impossible à dépasser.Or, si financièrement il est possible de donner les moyens à la population mondiale d'améliorer son confort de vie, comment lui faire admettre qu'elle ne pourra jamais obtenir le nôtre et pire encore, comment accepter nous-mêmes de diminuer notre confort pour améliorer le leur?

Et il ne s'agit pas seulement de supprimer ou réduire les gadgets ou suréquipements, sûre qu'à ce niveau de grandes économies pourraient être faites dès à présent.

ET en admettant que nous fassions cet effort, il y aurait décroissance dans nos marchés intérieurs.Sauf si, justement, grâce à la mondialisation, à  cette ouverture des marchés, ce qui n'est plus vendu dans nos marchés intérieurs le sont à l'extérieur. Mais pour cela il faut qu'ailleurs ils nous achètent notre production.  Mais comment? par la force? 

Au XIXè siècle l'Angleterre, en pleine expansion industrielle, après l'avoir colonisée, détruisit tous les métiers à tissé de l'Inde  (industrie qui était alors le pivot de son économie) et  l'empêcha d'exporter son coton en Europe au profit du coton Sud américain nettement moins cher puisque encore récolté par les esclaves noirs   pour l'obliger à importer les filés et tissus anglais.

Aujourd'hui la guerre économique est généralement non militarisée et quand elle l'est, elle avance masquée. C'est l'entreprise qui offre le meilleur prix qui pénètre de facto le marché dans n'importe quel pays ou continent "ouvert"; c'est l'essence même du mondialisme.

La mondialisation a donc permis de réduire ce genre de conflit armé; surtout en Europe où justement il y a l'Europe. en contre partie, cette ouverture des marchés fait que l'entreprise n'a plus du tout d'attachement à aucun pays, seul le marché compte à ses yeux, et peut exploiter des salariés dans un pays ou continent du globe et revendre cette production à un autre.

On peut malgré tout espérer, comme Besencenot, que les salariés où le travail perdure revendiquent des augmentations de salaires.  Ainsi, ces derniers obtenus deviennent moins antisociales, moins nuisibles socialement aux régions où les salaires sont plus hauts. Mais cela n'est possible que si sa production, les salaires augmentés, se vendrait toujours.

C'est l'exemple que l'on a eut récemment en Chine où le gouvernement Chinois qui demandait l'augmentation  générale des salariés des grandes entreprises installées en Chine s'est vu devoir y renoncer face aux réactions des industriels européens et américains qui menacèrent de fermer leurs usines et entreprises installées sur le territoire chinois argumentant que si leur production chinoise se vendait c'était grâce à son coût faible rendu possible par les faibles salaires.

En même temps, si les pays consommateurs des fruits de cette production bon marché s'appauvrissent à leur tour faute de travail, à qui vendre cette production made in china? il faut donc, tout en délocalisant veiller à conserver un équilibre entre production à faibles salaires et capacité d'achat de cette même production. Un vrai casse tête dont les résultats sur les économie locales de la planète se voient sur le moyen et long terme.

Quel intérêt de bouleverser un équilibre déjà établi avant ces délocalisations massives? quel intérêt ou plutôt pour l'intérêt de qui? Le but de ces mouvements c'est toujours la recherche pour les entreprise sd'augmenter toujours plus ses marges, ses bénéfices. Comme le marché européens aboutissait à une limite de ses marges atteintes dû à des coûts de productions élevés, elles se sont dit allons produire où c'est pas cher et revenons vendre où les salaires sont plus haut. Sauf que pour qu'il y ait ces haut salaires il faut qu'il y ai du travail et du travail qui paie...

il faut donc qu'il y ai un équilibre qui permette aux pays dits riches de toujours consommer malgré la réduction de son nombre de salariés dû au nombre de délocalisations dont le but est de faire chuter le coût de production et donc celui des prix de ventes tout en augmentant les marges et donc les bénéfices des entreprises qui délocalisent.

Mais cet équilibre, il ne faut pas rêver, est limité dans le temps. Le temps pour ces entreprises qui délocalisent de pouvoir pénétrer de nouveau marchés de pays dits moins riches et donc avec une capacité des habitants pour consommer moins élevée grâce à des prix devenu plus faibles. Ainsi, au file de ce temps, les pays dits riches devront s'ajuster sur cette nouvelle économie aux petits prix et donc aux petits salaires.

C'est ainsi qu'aujourd'hui nous voyons des riches, détenteurs du capital poursuivre leur enrichissement et nous, salariés moyens ou petits salariés, nous appauvrir ou nous retrouver au chômage (chômage dont je dit toujours qu'il ne faut pas avoir honte puisqu'il est créé par l'économie actuelle dont se rendent complices les Etats et qu' au contraire il faut revendiquer un revenu du non travailleur qui permette de vivre bien avec un toit).

La conséquence de cette mondialisation du tout libéral où l'Etat s'efface face au marché global c'est que dans les pays où les postes de  travail diminuent, les caisses de l'Etat se vident
(diminution soit dit au passage qui est causée à la fois par les délocalisation mais aussi par le progrès technologique qui demande moins de postes pour autant sinon plus de production. Evolution technologique qui n'est pas un mal si, encore une fois on n'exclue pas les gens qui sont chassé du monde du travail et qu'il leur soit donner des moyens financier suffisamment élevés pour vivre bien et un toit. Sinon si le système n'est pas refuse que des non travailleurs vivent qu'il leur donne du travail avec une rémunération qui le leur permette, c'est le but constitutionnel du "droit au travail" qui n'est pas respecté).

 Ainsi, les caisses de l'Etat se vidant, ce dernier dégrade son système social alors que son besoin se fait croissant.

Ce déroulement actuel me fait comprendre la logique de Karl Marx qui voulait laisser le capitalisme faire son oeuvre à travers la mondialisation. Car, selon lui, l'issue du capitalisme ainsi libéré ne pourrait être que la révolte de masses populaires. Révolte dans les pays dits riches car appauvrissement  financier insurmontable et révolte dans les pays dits pauvres ou émergeant car exploitation inacceptable.
le problème des révolutions c'est que nous savons comment elles se déroule avec tous les espoirs qu'elles font naitre mais le résultats est souvent une marre de sang et un système qui se rétabli.

ET alors je me dis donc que la mondialisation c'est pas tout noir ou tout blanc. C'est un équilibre qu'il faut trouver. Or, aujourd'hui, cette quête de l' équilibre est confiée exclusivement aux entreprises, l'Etat se désengage de plus en plus. Et le problème est bien là.

L'entreprise ne vise pas collectif mais compétitif pour l'enrichissement d'elle même et des détenteurs de son capital. Alors peut être que le tout Etat démotive la production par moins de compétition (encore que cela soit question d'éducation). Mais au moins l'Etat, en tout cas en théorie, doit veiller au bien être de celles et ceux qu'il représente. D'où l'idée d'un Etat supranational, représentatif non plus des citoyens d'un pays mais des citoyens du monde!

Mais pour cela il faut que cet Etat soit indépendant de tout lobbies et incorruptible. Et là est bien sûre le gros problème. Car l'homme n'est pas un sage et plus il est loin plus il est difficile à surveiller. D'où la peur de cet Etat suprême, de cette mondialisation Etatique.

Mais alors, si nous refusons cette ultime tentative, il faudra assumer cette mondialisation capitaliste débridée car le capital, lui, n'y reviendra pas. Et si de toute façon nous revenions à un monde divisé de nations hermétiques, aux marchés fermés (protectionnisme), ce seront toujours les nations les plus fortes économiquement ou militairement qui feront la loi et alors ce sera le retour des nationalismes. Et il ne faut pas oublier qu'une nation forte ne veut pas dire un peuple fort ni un peuple riche; c'est comme le PIB ça... Une nation peut être forte et exploiter son peuple.

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Vendredi 25 juin 2010 à 23:00

Vendredi 14 mai 2010 à 10:18

Tu viole ta soeur, tues ton frère
innocents peu t'importe,  tous complices
la misère pour toi c'est l'alibi du vice

ferme les yeux écoute en toi
purifie ton être, débranche toi
ou la fabrique aux désirs te perdra

misère culturelle, misère sociale
misère financière, misère affective... effective

la justice ne veut pas du sang d'innocents
nous sommes tous des rouages de la machine
  tous semblables, inutiles de nous guerroyer

le feu de ta haine n'a qu'un chemin à prendre
celui qui te mène aux commandes
mais si le courage te manque
alors quand la violence t'appelle fais toi mal, fais toi mal
alors quand le sexe t'aliène masturbe ton corps
mais si tu as faim alors mange au buffet doré


Jeudi 13 mai 2010 à 20:09

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Samedi 20 mars 2010 à 8:57

Quand l'Etat vide ses caisses, toutes les solutions sont bonnes pour les remplir. Après le matraquage sur nos routes sous couvert de protection routière (tu parle comme si l'Etat se souciait de notre bien être rien que pour l'amiante dont la nocivité était connue depuis les années 30/40 nous savons ce qu'il en est...) voici que l'administration va s'attaquer à l'eau des puits.

Depuis janvier 2010 nos municipalités nous demandent de déclarer l' existence des puits sur nos terrains (et ceux qui ont une rivière?) "les propriétaires de puits doivent désormais déclarer leur installation en mairie et obligatoirement équiper le puits d'un dispositif de comptage du volume d'eau prélevé"
A quand un compteur du volume d'air respiré?

Vendredi 19 mars 2010 à 20:30

Ils courent le jour et maintenant la nuit
à l'horizon s'agitent leur lampioles
gare aux rêveurs qui flâneraient sur leur couloir
où sont les stades? nulle importance!

pas de place pour les lents
ils te chassent tu dois fuir
allées piétonnes allées promenades
les baskets chassent les galoches
quant aux chiens, pas d' liberté, ils en ont peur

ils courent le jour, maintenant la nuit
les fadas du jogging, ces coureurs en série

la cadence est mode de vie
vite! je ne vois plus
vite! je ne rencontre plus
vite! je ne contemple plus
vite! je suis invisible
je fuis la vie sous couvert de remise en forme

la course me gomme de l'autre
elle m' enivre d'endorphine et d' adrénaline
mon corps me les procure dans l' action
c'est l' euphorie à chacune de mes foulées
mais l' accoutumance agit et les courses doivent s' allonger

la performance est prétexte, le sport a toujours bonne figure
l' action a valeur de qualité mais la pensée la voyez vous?
qui s' active le plus, le sage ou l' aliéné?

Jeudi 4 février 2010 à 12:09

Les bâtisses s'écroulent il faut reconstruire
à vos dons messieurs dames
à l'affiche les sectes s'imposent
les grands de ce monde organisent
le bâtiment retrouve du marché
quelle aubaine l'économie en croissance
des caisses vides ont trouve toujours de l'argent

à vos larmes messieurs dames
aujourd'hui vos dons demain comme hier les impôts
toujours plus pour bientôt moins
reconstruire sur les ruines et demain la rediff
l'obstination fait l'homme et le biz est kalif

tout est bon même le pire
l'échiquier est bien cadré surtout ne changez rien


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"La région d'Haïti a déjà connu des séismes majeurs, capables d'engendrer des dégâts significatifs : destruction de Port au Prince en 1751 et 1770, destruction de Cap Haïtien en 1842 (Intensité IX-X) accompagné de raz de marée, séismes de 1887 et 1904 dans le nord du pays avec dégâts majeurs à Port de Paix et Cap Haïtien, séisme de 1946 (magnitude 7.6) dans le nord-est de la République Dominicaine accompagné d'un tsunami dans la région de Nagua."

Alix Renaud s’inquiète de l’accroissement de l’activité sismique dans son pays d’origine. «Il y a plusieurs années que les scientifiques signalent une faille sur l’île. À chaque tremblement de terre, la situation semble s’aggraver.»

"Le séisme majeur survenu mardi en Haïti n’a pas surpris les spécialistes. La presqu’île où est construite la capitale, Port-au-Prince,...Les Haïtiens auraient  pu faire face à pire, et ce pire fait partie des futurs possibles, insiste le géophysicien, à la suite des travaux d’Eric Calais."

"Avant même d'évoquer les constructions parasismiques, reconstruire ailleurs qu'à Port-au-Prince serait peut-être salutaire.
"

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Lundi 11 janvier 2010 à 11:37

Samedi 26 décembre 2009 à 13:21



Quel spectacle que la guerre! Quel beau sujet pour les nostalgiques! Quel beau sujet pour les braves, pour les patriotes de tout poil autant que pour les assassins, les voleurs, les violeurs.

Tourbillon de la vie. Quand l'homme s'emballe et n'a plus d'autre choix que de s' empaler. aux veuves les enfants survivants. Aux veuves et aux traumatisés les larmes pour pleurer, aux décideurs las armes à réparer. La machine tourne et s' entretien. les échecs brûlent les mémoires et le temps réveille les abattoirs. rien n'y fait, par fatalité ou par nature, les pouvoirs finissent toujours par rendre fou.



Lundi 21 décembre 2009 à 13:43

Mardi 15 décembre 2009 à 8:53

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Dimanche 29 novembre 2009 à 12:58

Lundi 8 juin 2009 à 11:45


 
Malgré le film Home et tous les rapports qui nous alertes sur l'état de notre planète l'écologie n'est pas arrivée en tête en Europe pour ces élections des eurodéputés. Une touche d'espoir en France ou le rassemblement Europe Ecologie arrive quasiment deuxième (mais qui n'a pas rassemblé un quart des citoyens). Je ne sais pas si je dois garder l'espoir ou me dire que nous crèveront bien de nous mêmes. Les scientifiques estiment qu'il nous reste 10ans pour réagir pour stabiliser l'état de notre environnement, je dis stabiliser car ils affirment également que nous ne retrouverons jamais le climat d'hier. Nous ne pouvons qu'agir pour que ce qui n'est pas encore détruit par l'homme soit conservé.

Le parlement européen malgré tout va pouvoir bénéficier d'un groupe conséquent de députés européens grâce à un petit sursaut de vote écologiste, j'espère qu'il ne s'agit pas d'un feu de paille et  que le réveil va perdurer et surtout va s'emplifier.

Par contre ce qui me pousse à désespérer c'est de voir que le vote capitaliste est en Europe majoritaire alors que ce système  est la principale cause de la crise sociale et écologique mondiale, du tout économique plutôt que du tout humain. Même un Berlusconi a remporté la majorité des votes en Italie, De Gaulle aurait il vu juste? Serions nous des veaux?

Vendredi 22 mai 2009 à 13:51

A l'heure où les politiques suivent les consignes des maisons de disques et leurs artistes salariés, des artistes  libres et indépendants de talents, boycottés par les marchés de masse, mettent en ligne gratuitement leurs oeuvres. C'est le cas ici du groupe TAT.
La loi contre le téléchargement n'est pas là pour protéger les artistes mais seulement les marges des maisons de disques. Ces majors qui s'engraissent sur le dos de leurs musiciens et chanteurs.
L
'art ne doit pas vivre d'argent mais de passion voir de conviction, ce n'est pas un métier, enfin c'est mon opinion qui je le sais, surtout à l'heure des stars ac et autre nouvelles stars, énerve ceux qui voudraient vivre de leur art. Pour moi la professionalisation de l'art (et pas seulement de la musique) ne peux que le pervertir. sinon plus que d'artiste il faudrait parler d'artisans.

  

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