wattie
vivre ou survivre?
Jeudi 11 décembre 2014 à 13:03
"l'autorité doit être constament gardée au dessus du jugement critique à travers les instruments psychologiques de la religion, du patriotisme, de la tradition et du préjugé [...] Il ne faut pas cultiver la raison du peuple, mais ses sentiments : il faut donc les diriger, et former son coeur, et non son esprit" l'objectif? "briser la volonté de la masse du peuple de tirer la conséquence de ce qu'elle sait" (conte Joseph de Maistre théoricien en chef de la contre révolution après 1789 ancêtre de Patrice de Maistre, financier de Liliane Bettencourt)
Samedi 20 septembre 2014 à 15:06
"A chaque pénurie, les rumeurs courent et on cherche des responsables:
La Révolution française est pleine de rumeurs de complots, que l'ont dit fomentés par des aristocrates, des brigands, des prêtres, des marchands ou par la reine elle-même, explique l'historien américain steven kaplan, auteur de "la France et son pain, histoire d'une passion" (albin michel, 2010).
[...]
Des informations mal comprises, mal interprétées, suffisent à attiser la rumeur. Voit-on passer un convoi de grains destiné à approvisionner le département voisin qu'aussitôt on soupçonne des hauts placés d'emporter le blé pour l'entreposer et spéculer.
[...]
il s'y trouve encore en 1774 lorsque Louis XV meurt, léguant à son petit fils un royaume au bord de la guerre civile. Une nouvelle fois cette année là les récoltes sont médiocres."
La Révolution française est pleine de rumeurs de complots, que l'ont dit fomentés par des aristocrates, des brigands, des prêtres, des marchands ou par la reine elle-même, explique l'historien américain steven kaplan, auteur de "la France et son pain, histoire d'une passion" (albin michel, 2010).
[...]
Des informations mal comprises, mal interprétées, suffisent à attiser la rumeur. Voit-on passer un convoi de grains destiné à approvisionner le département voisin qu'aussitôt on soupçonne des hauts placés d'emporter le blé pour l'entreposer et spéculer.
[...]
il s'y trouve encore en 1774 lorsque Louis XV meurt, léguant à son petit fils un royaume au bord de la guerre civile. Une nouvelle fois cette année là les récoltes sont médiocres."
(passage tiré du mag géo histoire consacré à la révolution française téléchargeable ici)
Vendredi 28 juin 2013 à 20:32
"elle m'intriguait, à cause de sa grande réputation d'intelligence et de son accoutrement bizarre [...] je réussis un jour à l'approcher. je ne sais plus comment la conversation s'engagea ; elle déclara d'un ton tranchant qu'une seule chose comptait aujourd'hui sur terre : la révolution qui donnerait à manger à tout le monde. je rétorquait, de façon non moins péremptoire, que le problème n'était pas de faire le bonheur des hommes, mais de trouver un sens à leur existence. elle me toisa: "on voit bien que vous n'avez jamais eut faim", dit elle. nos relations s'arrêtèrent là. je compris qu'elle m'avait cataloguée "une petite bourgeoise spiritualiste" et je m'en irritai. (simone de beauvoir à propos de simone weil encore adolescente)
(en 1932) son étude de la situation allemande lui fait comprendre que les révolutions prolétariennes annoncées par les marxistes sont dorénavant impossibles. l'impasse tient en partie au nombre de cols blancs -traditionnellement réticents à toutes alliance avec les cols bleus-, qui a grossi de façon inattendue durant l'essor capitaliste des années 20. de plus, la proportion de chômeurs fait en elle même barrage à la radicalisation des travailleurs, les patrons pouvant licencier à leur guise les employés trop rebelles.
l' inquiettant constat de simone lui confirme par ailleurs ce qu'elle soupçonnait depuis un certain temps: le parti communiste russe est irrémédiablement corrompu, de même que tous les partis qu'il chapeaute en europe. fait déplorable à ses yeux, les communistes allemands, que les nazis n'auront cesse de persécuter, ont eux mêmes contribué à l'ascension d'hitler en misant tous leurs efforts sur la défaite de leurs vieux ennemis, les sociaux démocrates. à la lumière de l'analyse historique contemporaine, les observation de weil frappent par leur lucidité.
son pessimisme se vérifie dans les derniers jours de janvier 1933, peu après la parution de ses articles sur l'allemagne: dans la foulée de l'incendie du reichtag, qui fait souffler un vent de panique sur tout le pays, hitler devient chancelier; il s'ensuit un exode massif de juifs, de syndicalistes, de communistes, de socialistes et autres tenants de la gauche. l'urss, de mèche avec hitler, ferme ses frontières aux communistes allemands." (!)
elle suit de près les évènements de berlin et se charge de trouver un toit à quelques uns des réfugiers allemands qui affluent par centaines en france. une procession d'exilés -dont beaucoup sont certainement des parasites et des agents doubles- profitent ainsi de l'hospitalité des weil, dont la patience est mise à rude épreuve. l'un d'eux, un socialiste doté d'un appétit gargantuesque, confie à mme weil le soin de repriser ses chaussettes et son linge pour ensuite lui reprocher d'avoir mal fait l'ouvrage. un autre, un célèbre ex-militant trotskiste du nom de kurt landau, la harcèle de ses théories politiques et court se réfugier dans une chambre du fond chaque fois que le fils de trotski sonne à la porte"
"premier biographe de staline, critique aussi lucide qu'incisif de l'urss, souvarine est devenu un ami cher à simone et il n'est pas étranger à sa virulente opposition au régime soviétique, très marquée à partir de 1933. dans le cadre de nombreuses réunions syndicales auxquelles elle participe tout comme dans ses écrits, simone compare maintenant le communisme russe au national socialisme d'hitler. malgré ce que prétend trotski, argue t elle, le régime russe n'est pas une déformation bureaucratique de la dictature du prolétariat promise par marx, mais bien une autre forme de fascisme. lénine et trotski ont exploité la classe ouvrière avec aussi peu de scrupules qu'un capitaliste de la pire espèce, et avec des résultats aussi désolants pour les travailleurs. dans aucun pays, même au japon, les masses travailleuses ne sont plus misérables, plus opprimées, plus avilies qu'en russie, écrit elle.elle dénonce également le fanatisme soigneusement cultivé que le régime stalinien a excité chez son peuple, l'amenant à accepter ses souffrances avec un mélange de dévouement mystique et de bestialité sans frein. en dernière analyse, le régime issu de la glorieuse révolution d'octobre s'est transformée en un système qui anéantirait méthodiquement toute initiative, toute culture, toute pensée.
les vues résolument antisoviétique que simone défend dans perspective. allons nous vers la révolution prolétarienne? sont admises aujourd'hui comme partie intégrante de notre zeitgeist. il faut cependant rappeler à quel point, en 1933, elles pouvaient paraître hérétiques dans les milieux gauchistes.
[...] le leader syndical marcel martinet estime que rien d'aussi brillant n'a été écrit depuis rosa luxembourg; boris souvarine voit en simone le seul cerveau que le mouvement ouvrier ait eu depuis des années.
"la révolution russe a évolué un peu comme la française" (de 1789) "la nécessité de lutter par les armes contre l'ennemi intérieur et extérieur [...] a causé la mort des meilleurs et a contraint le pays à se livrer à une dictature bureaucratique, militaire et policière qui n'a de socialiste ou communiste que le nom... la corruption du régime russe a entraîné celle des partis communistes, qui sont entièrement entre les mains de moscou. le parti communiste allemand a de grandes responsabilités dans la victoire d'hitler. le parti français recommence les mêmes bêtises criminelles."
"simone juge aussi le journal l'humanité qu'elle juge coupable d'autant de mensonges que la droite. elle renonce à l'idée de révolution, de plus en plus convaincue que cette forme de lutte finit par engendre de nouvelles formes d'oppressions."
passages tiré de la biographie de simone weil par francine du plessix gray aux éditions fides
Jeudi 28 octobre 2010 à 21:41
Dans sa bio "Karl Marx ou l'esprit du monde" jacques Attali dépasse la simple énumération chronologique de la vie d'un homme. Il y décrit le raisonnement de Marx qui n'hésite pas à se remettre en cause par soucis d'exactitude, son amour pour sa famille malgré son refus d'être salarié se condamnant, lui et les siens, à la faim et la misère pour la majorité de sa vie, sa capacité intellectuelle à tout étudier brillamment (l'histoire, les mathématiques,le droit,les langues,la philosophie...). On y découvre un homme curieux de tout et émerveillé par toutes les avancées et découvertes technologiques de son époque comme l'électricité, le bateau à vapeur, la locomotive, la photocopieuse....
Mais par dessus tout, on y apprend d'où vient la gauche que l'on connait aujourd'hui avec toutes ses tendances (communisme, anarchisme, socialisme, , et d'autres qui n'existent plus comme les spartakistes,les bolcheviks de Lénine, les mencheviks de trotski...) et surtout comment les théories de Marx ont été récupérées et tronquées après sa mort par des Lénine et Staline où la dictature du prolétariat au service de la majorité pour mettre à bas l'appareil répressif (il faut se mettre dans le contexte de l'époque où les démocratie n'étaient toujours pas visibles en Europe la France était redevenue une monarchie sous Napoléon III, l'Allemagne sous le Kaiser et la Russie sous le tsar) tout en maintenant à la fois les libertés individuelles, la séparation des pouvoirs et la liberté de la presse devient une dictature du parti pour le pouvoir d'un seul homme.
Jacques Attali enfin, dans son dernier chapitre (pour ma part le plus important car traitant de notre futur à tous et révélateur de l'analyse personnelle de l'auteur ainsi que de son espoir qui n'est d'ailleurs pas contradictoire avec ceux de Marx); je vous en site le principal:
"En 1883 le monde était plein de promesses: la démocratie s'annonçait, la mondialisation s'esquissait, le progrès technique explosait. Puis les hommes ont pris peur de l'avenir; certains se sont alors servis de l'oeuvre du penseur le plus mondialiste (Marx) comme d'un alibi pour édifier des forteresses barbares. ...
Mais par dessus tout, on y apprend d'où vient la gauche que l'on connait aujourd'hui avec toutes ses tendances (communisme, anarchisme, socialisme, , et d'autres qui n'existent plus comme les spartakistes,les bolcheviks de Lénine, les mencheviks de trotski...) et surtout comment les théories de Marx ont été récupérées et tronquées après sa mort par des Lénine et Staline où la dictature du prolétariat au service de la majorité pour mettre à bas l'appareil répressif (il faut se mettre dans le contexte de l'époque où les démocratie n'étaient toujours pas visibles en Europe la France était redevenue une monarchie sous Napoléon III, l'Allemagne sous le Kaiser et la Russie sous le tsar) tout en maintenant à la fois les libertés individuelles, la séparation des pouvoirs et la liberté de la presse devient une dictature du parti pour le pouvoir d'un seul homme.
Jacques Attali enfin, dans son dernier chapitre (pour ma part le plus important car traitant de notre futur à tous et révélateur de l'analyse personnelle de l'auteur ainsi que de son espoir qui n'est d'ailleurs pas contradictoire avec ceux de Marx); je vous en site le principal:
"En 1883 le monde était plein de promesses: la démocratie s'annonçait, la mondialisation s'esquissait, le progrès technique explosait. Puis les hommes ont pris peur de l'avenir; certains se sont alors servis de l'oeuvre du penseur le plus mondialiste (Marx) comme d'un alibi pour édifier des forteresses barbares. ...
il n'est plus possible aujourd'hui de définir les classes sociales...
Malgré cela, la théorie de Marx retrouve tout son sens dans le cadre de la mondialisation d'aujourd'hui, qu'il avait prévue. Nous assistons à l'explosion du capitalisme, au bouleversement des sociétés traditionnelles, à la monté de l'individualisme ... à la concentration du capital, aux délocalisations ... à l'essor de la précarité, au fétichisme des marchandises ... Tout cela Marx l'avait prévu.
... Le taux de rentabilité reste l'objectif majeur; pour le préserver, voire l'accroître, les salaires continuent d'augmenter moins vite que la productivité et l'Etat continue de prendre à sa charge une part croissante des dépenses sociales et de recherche.
Demain- si la mondialisation n'est pas une nouvelle fois remise en cause- le maintien de la rentabilité du capital ne pourra pas passer par une sociabilisation mondiale des pertes, faute d'un Etat mondial; il passera de par la baisse du coût du travail, c'est à dire par des délocalisations, le démantèlement de la protection sociale et le remplacement accéléré de certains services par des produits industriels, ... Autrement dit par l'automatisation des services de loisirs, de santé et d'éducation.
... le fétichisme de la consommation dont Marx a tant parlé, retardera alors - peut être à jamais- dans la fascination du spectacle indéfiniment renouvelé des marchandises, l'avènement de la révolution, elle-même devenue un spectacle donné par quelques terroristes au reste du monde.
Lorsqu'il aura ainsi épuisé la marchandisation des rapports sociaux et utilisé toutes ses ressources, le capitalisme, s'il n'a pas détruit l'humanité, pourrait aussi ouvrir à un socialisme mondial ... Pour le dire autrement, le marché pourrait laisser place à la fraternité.
... Le taux de rentabilité reste l'objectif majeur; pour le préserver, voire l'accroître, les salaires continuent d'augmenter moins vite que la productivité et l'Etat continue de prendre à sa charge une part croissante des dépenses sociales et de recherche.
Demain- si la mondialisation n'est pas une nouvelle fois remise en cause- le maintien de la rentabilité du capital ne pourra pas passer par une sociabilisation mondiale des pertes, faute d'un Etat mondial; il passera de par la baisse du coût du travail, c'est à dire par des délocalisations, le démantèlement de la protection sociale et le remplacement accéléré de certains services par des produits industriels, ... Autrement dit par l'automatisation des services de loisirs, de santé et d'éducation.
... le fétichisme de la consommation dont Marx a tant parlé, retardera alors - peut être à jamais- dans la fascination du spectacle indéfiniment renouvelé des marchandises, l'avènement de la révolution, elle-même devenue un spectacle donné par quelques terroristes au reste du monde.
Lorsqu'il aura ainsi épuisé la marchandisation des rapports sociaux et utilisé toutes ses ressources, le capitalisme, s'il n'a pas détruit l'humanité, pourrait aussi ouvrir à un socialisme mondial ... Pour le dire autrement, le marché pourrait laisser place à la fraternité.
... La gratuité, l'art du "faire" et non du "produire" ...
Comme il n'y a pas d' Etat mondial à prendre, cela ne saurait passer par l'exercice d'un pouvoir à l'échelle planétaire, mais une transition dans l'esprit du monde- Cette "évolution révolution" si chère à Marx- par un passage à la responsabilité et à la gratuité. Tout homme deviendrait citoyen du monde et le monde serait enfin fait pour l'homme.
... Pour y parvenir, les générations à venir se souviendront du proscrit Karl Marx qui, dans la misère londonienne (où il s'était exilé) pleurant ses enfants morts, rêva d'une humanité meilleure. Ils reviendront alors vers l'esprit du monde et son message principal: l'homme mérite qu'on espère en lui."
Alors, Jacques Attali Marxiste?
Ses détracteurs pourront s'interroger.
Enfin, avant de tenter de répondre,
retenez cette déclaration :
Ses détracteurs pourront s'interroger.
Enfin, avant de tenter de répondre,
retenez cette déclaration :
"je ne suis pas marxiste" (Karl Marx)
Toute sa vie, Marx choisit de privilégier la liberté, de confronté ses idées avec les faits, de refuser que sa doctrine se fige, qu'on fasse de lui un idéologue explique Jacques Attali.
on ne peut pas se contenter de juger un homme sur ses analyses dont le résultat découle de ce qui est et dont l'analyseur n'est pas responsable. Seules ses aspirations ou ses espérances dévoilent son intérieur et ici, nous pouvons lire en lui (en eux je dirais) et il m'a séduit
Jeudi 14 octobre 2010 à 20:20
54% des français seraient favorable à un blocage total du pays si le gouvernement ne retire pas sa réforme des retraites.
Et vous, si vous êtes également contre le fait de devoir travailler jusqu'à 62ans, 67ans pour avoir droit au taux plein pour la retraite (sachant que de toute façon les 41 ans de cotisation sont déjà admis) jusqu'où seriez vous prêt à aller?
Et vous, si vous êtes également contre le fait de devoir travailler jusqu'à 62ans, 67ans pour avoir droit au taux plein pour la retraite (sachant que de toute façon les 41 ans de cotisation sont déjà admis) jusqu'où seriez vous prêt à aller?
Jeudi 19 août 2010 à 12:14
Samedi 14 août 2010 à 13:25
"On aurait aimé vous annoncer que des milliers de collectifs se réunissent régulièrement depuis fin juin dans tout le pays et qu'ils commencent à faire des petits dans toute l'Europe. On aurait aimé vous décrire comment la plupart de ces groupes locaux interprofessionnels de jeunes, de chômeurs, d'actifs, de retraités, tissent des liens, nouent des solidarités, fabriquent de l'information et de l'intelligence sociale, s'auto-organisent et s'auto-forment, créant et amplifiant une dynamique subversive.
On aurait aimé citer ces multiples réalisations concrètes, grosses de menaces pour les possédants et pesant déjà fortement dans le rapport de forces: élaboration des listes d'engagements à une grève reconductible; réservation de salles pour des assemblées générales, des soirées festives, des repas solidaires; organisations du mouvement qui ne doit pas seulement concerner les retraites... " (journal A contre Courant
n°216-août 2010)
Jeudi 3 juin 2010 à 10:01
http://thezeitgeistmovement.com/joomla/index.php?option=com_content&view=article&id=57&Itemid=139
Projet Vénus
S'il n' y avait qu'une seule vidéo à regarder sur ce blog ce serait celle-ci...
Projet Vénus
S'il n' y avait qu'une seule vidéo à regarder sur ce blog ce serait celle-ci...
Alors cette vidéo dure 2hoo bhe oui là va falloir vous poser pour la regarder bien que vous pouvez accélérer les passages bien sûre (vous serez d'ailleurs tenté de le faire dès le début car le passage sur l'imposture des taux d'intérêts et l'artifice de la monnaie vous paraitra fastidieux). Mais je vous assure que votre patience et attention seront récompensées car ce "film" est un condensé de notre raison d'être en société, sans pour autant se cloisonner dans des discours situationnistes stériles bien au contraire puisqu'il propose des solutions.
Il ne s'agit pas non d'une secte ou d'une communauté non plus rassurez vous. non vous aurez un concentrer de l'histoire géopolitique moderne, de l'organisation actuelle du capitalisme, des énergies du futurs dont les organismes marchands freinent le développement...
Et si vous êtes sensibles vous ressentirez autant d'émotion que vous en auriez eut en regardant un film dramatique tellement vous comprendrez le gâchis de vies et de temps que nous cause le mode de fonctionnement de nos sociétés alors que tout serait si simple si les Etats s'imposaient dans l'union et se mettaient réellement au service du bien être de l'humain et de ce qui l'entoure.
Il ne s'agit pas non d'une secte ou d'une communauté non plus rassurez vous. non vous aurez un concentrer de l'histoire géopolitique moderne, de l'organisation actuelle du capitalisme, des énergies du futurs dont les organismes marchands freinent le développement...
Et si vous êtes sensibles vous ressentirez autant d'émotion que vous en auriez eut en regardant un film dramatique tellement vous comprendrez le gâchis de vies et de temps que nous cause le mode de fonctionnement de nos sociétés alors que tout serait si simple si les Etats s'imposaient dans l'union et se mettaient réellement au service du bien être de l'humain et de ce qui l'entoure.
Allez, prenez la peine de prendre du temps et éveillez vous si ce n'est déjà le cas...
Dimanche 30 mai 2010 à 22:28
Samedi 29 mai 2010 à 10:21
Une tite reprise du groupe punk français des 80's wunderbach
Les chambres de commerce européennes et américaines contre le progrès social
Ces deux chambres de commerce se sont opposées à ce que le gouvernement chinois applique la loi sur le travail votée par l'assemblée populaire en 2007 qui prévoit de réduire le nombre de salarié sans contrat, de faire payer les heures supplémentaires et d'obtenir des hausses de salaires dans les grandes entreprises.
Leurs arguments? Cette loi si appliquée "risquerait de faire perdre aux marchandises fabriquées en Chine leur avantage comparatif". Selon les grands patrons européens et américains, cette loi réduirait la flexibilité et augmenterait le coût du travail.... ce qu'ils ne veulent assurément pas puisqu'ils voudraient au contraire que ce soit nous qui ayons nos salaires réduits et que nos contrats de travail soit plus flexibles (moins protégés).
Les salaires chinois ainsi gelés empêchent tout espoir de progression sociale de tous les pays du monde, notamment et surtout dans les pays en voie de développement et ainsi continueront à créer une concurrence destructrice des politiques sociale dans les pays comme la France.
En février 2010 la direction générale du trésor et de la politique économique relevait que la Chine était responsable de la destruction de 2 emplois industriels sur 5 en France.
Par ailleurs, la Chine poursuit sa colonisation des pays d'Afrique et d'Amérique latine en pillant leurs matières premières qui leur font défaut (croissance gargantuesque oblige) et en les inondant de leurs produits finis (ce qui les empêche du même coup tout développement industriel local; ce qui nous a été reproché à l'époque de notre colonialisme jadis).
Et pendant ce temps toujours pas de démocratie ni de mieux vivre pour les chinois puisque toujours pas de partage des richesses (qui a parlé de communisme?) Seuls les grands patrons comme toujours profitent de cette situation où l'homme est encore et toujours exploité.
Vendredi 14 mai 2010 à 10:18
Tu viole ta soeur, tues ton frère
innocents peu t'importe, tous complices
la misère pour toi c'est l'alibi du vice
ferme les yeux écoute en toi
purifie ton être, débranche toi
ou la fabrique aux désirs te perdra
misère culturelle, misère sociale
misère financière, misère affective... effective
la justice ne veut pas du sang d'innocents
nous sommes tous des rouages de la machine
tous semblables, inutiles de nous guerroyer
le feu de ta haine n'a qu'un chemin à prendre
celui qui te mène aux commandes
mais si le courage te manque
alors quand la violence t'appelle fais toi mal, fais toi mal
alors quand le sexe t'aliène masturbe ton corps
mais si tu as faim alors mange au buffet doré
innocents peu t'importe, tous complices
la misère pour toi c'est l'alibi du vice
ferme les yeux écoute en toi
purifie ton être, débranche toi
ou la fabrique aux désirs te perdra
misère culturelle, misère sociale
misère financière, misère affective... effective
la justice ne veut pas du sang d'innocents
nous sommes tous des rouages de la machine
tous semblables, inutiles de nous guerroyer
le feu de ta haine n'a qu'un chemin à prendre
celui qui te mène aux commandes
mais si le courage te manque
alors quand la violence t'appelle fais toi mal, fais toi mal
alors quand le sexe t'aliène masturbe ton corps
mais si tu as faim alors mange au buffet doré
Jeudi 13 mai 2010 à 20:09
Lundi 11 janvier 2010 à 11:37
Dimanche 29 novembre 2009 à 15:20
Jusqu'au 17 janvier 2010 à la maison rouge (7 E)
La révolution par les individus
Jean-Jacques Lebel - "Présentation de son exposition Soulèvements" from La Quinzaine littéraire on Vimeo.
La révolution par les individus
Dimanche 18 octobre 2009 à 15:47
Mercredi 14 octobre 2009 à 21:20
Mardi 13 octobre 2009 à 12:00
Pétition pour un front commun de la gauche radicale
Une union indispensable mais encore insuffisante pour affronter l'économie capitaliste qui est planétaire. Le fait qu'il faille encore attendre les éternels pourparlers des dirigeants des petits partis de gauche français alors qu'il faudrait que cette union atteigne au moins l'échelle européenne pour être un minimum efficace pour sinon lchanger le monde, au moins l'influencer, montre à quel point les mentalités sont à la traine et que les individualités freinent le collectif; les dirigeants sembles avoir peurs de ne plus exister publiquement dans un parti international.
Mais je garde espoir et signe cette pétition qui a au moins l'utilité de leur montrer combien de leurs électeurs potentiels souhaitent voir cette unité effective de la gauche radicale et d'oublier leur guerre de clocher.
Je garde confiance au vote car de toute façon il n'y a rien d'autre. car si l'on attend que se soit la rue qui renverse le système au pouvoir, le résultat risque de n'être qu' un gros bordel violent, aveugle et sourd, nourri de vengeance et d'amertume voir de jalousie plus qu'à de la justice sociale. Le vote permet au moins aux gens de se placer, en toute connaissance de cause (du moins c'est un minimum à espérer) sur une ligne commune issue de débats et de réflexions en espérant que celle ci soit bien le résultat d'un projet constructif. Alors que les mouvements de rue risquent de partir dans tous les sens et d'aboutir sur rien car stopper comme d'habitude par un retournement des gens qui demanderont un rétablissement de l'ordre pour retrouver leur tranquilité, leur sécurité. |
Dimanche 27 septembre 2009 à 13:03
Bands heroes la vague nous inonde
nouvelle révolution pour une jeunesse ivresse
une mode chavire une autre à toute vitesse
émotion sensation c'est l'engagement kleenex
les mouvements s'enchainent promettant liberté
mais toujours rien ne change, juste un vernis sur l'index
où va le vent qui pousse les exaltés
toujours pareil toujours plus vite toujours les caisses
portefeuilles en détresse no blem pourvu que m' aime le monde
jadis la scène était prétexte pour les grands soirs
jours J y a plus d' espoir juste les prétextes
quel combat vaut bien la peine?
tout est perdu tout n'est qu' illusion
qui sera la reine qui sera le paon?
tout n'est que sexe et faux semblant
illusion la reine et l'argent dégaine
pitié font nos vies tant l'avenir est petit
nouvelle révolution pour une jeunesse ivresse
une mode chavire une autre à toute vitesse
émotion sensation c'est l'engagement kleenex
les mouvements s'enchainent promettant liberté
mais toujours rien ne change, juste un vernis sur l'index
où va le vent qui pousse les exaltés
toujours pareil toujours plus vite toujours les caisses
portefeuilles en détresse no blem pourvu que m' aime le monde
jadis la scène était prétexte pour les grands soirs
jours J y a plus d' espoir juste les prétextes
quel combat vaut bien la peine?
tout est perdu tout n'est qu' illusion
qui sera la reine qui sera le paon?
tout n'est que sexe et faux semblant
illusion la reine et l'argent dégaine
pitié font nos vies tant l'avenir est petit
Mercredi 12 août 2009 à 21:05
Zapping en stock
bousculade entre voitures
le pas pressé parmi la foule
quand prendra fin la torture?
l'épilepsie nous guette dans cette vie en toc
va pas bien, prends la pilule pour que ça roule
c'est ça ouai, pourrissez vous le sang
que la chaine en délire déraille au plus vite
la Terre ne souffrira pas de vous plus longtemps
qui le premier déclinera la marmite
il est tard pour se détourner de la soupe à poison
la résistance ne suffit plus, il faut faire front
plus de parallélisme les bras vont lâcher
la Terre n'en peu plus de supporter
l'abstinence ne change rien, toujours subir
lève la tête et rejoints les tempêtes
les vents se lèvent toujours plus fort contre la bête
terrassant les forteresses de feu et de verre
et très bientôt les mers rugiront
assaillant les remparts de béton
rejoints les hordes telluriques
ou péris dans cet ordre maléfique
Dimanche 19 juillet 2009 à 16:17
Exposition des oeuvres du peintre figuratif Francis Gruber
au musée des beaux arts à Nancy jusqu'au 17 août
puis du 18 septembre au 31 décembre
au musée d'arts Roger Quilliot à Clermont Ferrand
Ce tableau fut exposé sous l'occupation allemande en 42 dans une galerie parisienne pour une
expo où trente peintres devaient réaliser une peinture évoquant leur maître de prédilection.
Francis Gruber choisi le graveur Jacques Caillot Symbol à lui tout seul de pacifisme et de résistance.
Il représenta ici fidèlement l'une de ses oeuvres "le mandiant à la jambe de bois" issue de la série
les gueux. Malgré de nombreux symboles de résistance la censure ne fit enlever qu'un bouquet
de fleur aux couleurs du drapeau français que brandissait le personnage principal.
Né à Nancy, Francis Gruber n'a pas suivi la mode de l'art abstrait des années 30 où il lui préféra l'art figuratif et rejoindra le mouvement expressionniste français. Durant le trouble de ces années , avec la montée des fascismes, sa peinture se caractérisa par un réalisme cataclysmique avec ses visages grimaçants de douleur. Ses traits sont acérés et vifs autant que sa vie fut brève comme l'éclair; sa peinture est celle du chaos et du déséquilibre humain. Comme si la fragilité de sa santé l'avait rendu plus réceptif à son environnement où tout allait trop vite où tout s' obscurcissait. Francis Gruber peigni tel un visionnaire, comme s'il avait pressenti la catastrophe mondiale et les atrocités humaines qui arrivèrent.
"Job" peint vers la fin de la guerre. Sur la feuille peinte on lit:
« Maintenant encore, ma plainte est une révolte, et pourtant ma main comprime mes soupirs… »
tirée d'une vieille bible que Francis Gruber avait trouvée chez lui puis lu.
« Maintenant encore, ma plainte est une révolte, et pourtant ma main comprime mes soupirs… »
tirée d'une vieille bible que Francis Gruber avait trouvée chez lui puis lu.
Asthmatique, Francis Gruber ne sera pas mobilisé pendant la seconde guerre mondiale, il rejoindra alors le front des artistes de la résistance. Depuis les années 1930, Francis Gruber a toujours été un peintre engagé, notamment au sein de l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires puis de la Maison de la culture. Après guerre il sera adhérent, comme nombre d’artistes de sa génération, du Parti communiste français.
il mourut à Paris en 1948, à 36ans, de tuberculose.