wattie

vivre ou survivre?

Jeudi 11 juin 2009 à 22:16

La vie est belle, merveilleuse, solidaire
les esprits larges et complices
tout sourire en avant, les yeux grands ouverts et brillants
inspirons le bon air, plein poumons

rêve ou paradis?
ce peut-il que ce soit la vie?

les rivières sont si claires
on s'y baigne, on la boit
et les bois sont au vert, on y voit tous gibiers
oubliez la misère tout ici est en joie

rêve ou paradis?
se peut il que je sois en vie?

pas de conflit pas de guerre
religions pacifistes, patriotes pour la Terre
l'honneur d'aimer, le pouvoir de servir
le profit n'a plus cour et les âmes sont élevées

rêve ou paradis?
ce peut il que ce soit la vie?

éclairs et fracas, sirènes à tout va
le réveil sonne, il fait gris, c'est la vie

Lundi 8 juin 2009 à 11:45


 
Malgré le film Home et tous les rapports qui nous alertes sur l'état de notre planète l'écologie n'est pas arrivée en tête en Europe pour ces élections des eurodéputés. Une touche d'espoir en France ou le rassemblement Europe Ecologie arrive quasiment deuxième (mais qui n'a pas rassemblé un quart des citoyens). Je ne sais pas si je dois garder l'espoir ou me dire que nous crèveront bien de nous mêmes. Les scientifiques estiment qu'il nous reste 10ans pour réagir pour stabiliser l'état de notre environnement, je dis stabiliser car ils affirment également que nous ne retrouverons jamais le climat d'hier. Nous ne pouvons qu'agir pour que ce qui n'est pas encore détruit par l'homme soit conservé.

Le parlement européen malgré tout va pouvoir bénéficier d'un groupe conséquent de députés européens grâce à un petit sursaut de vote écologiste, j'espère qu'il ne s'agit pas d'un feu de paille et  que le réveil va perdurer et surtout va s'emplifier.

Par contre ce qui me pousse à désespérer c'est de voir que le vote capitaliste est en Europe majoritaire alors que ce système  est la principale cause de la crise sociale et écologique mondiale, du tout économique plutôt que du tout humain. Même un Berlusconi a remporté la majorité des votes en Italie, De Gaulle aurait il vu juste? Serions nous des veaux?

Vendredi 1er mai 2009 à 21:58

Lundi 9 mars 2009 à 13:14

  


Choisir, prendre son destin par les rennes
illusion ou maitrise, qui gouverne?

As tu choisis ton travail? As tu choisis de travailler?
As tu choisi ton candidat? Répond il à ton idéal?
As tu choisis ton toit? As tu choisis ton pays?
As tu choisis d'être un homme? As tu choisis de naître?

Naître pour mourir?
As tu le choix de choisir?

La vie est segmentée de choix limités
voir, de choix imposé
Tu es libre de t'intégrer ou de t'exclure
libre à toi de choisir
choisis ou lance le dé mais choisi!
le dé sera pipé bien sûre, les faces étant limitées

vivre libre ou mourir
qui peux vraiment choisir
la troisième voie ne se dit pas
la posture est radicale

comme toute révolution
les devises idéalisent
les militants perdent la raison
l'humanité son temps
et les rêveurs sont enfermés

Vendredi 28 novembre 2008 à 15:30


  L'air du temps serait-il à la révolte, à l'insoumission ou ces films ne sont ils qu'une démonstration de plus que le bizness maîtrise toujours autant l'art de la récupération?

 Pour l'heure, les citoyens ne semblent pas vraiment bouger et bien que le masque du capitalisme se fissure sous nos yeux, rien ne semble remettre en cause ce système d'exploitation, responsable de misères, de famines et d'inégalités sociales dans le monde. Même notre président qui, durant sa campagne pour les présidentielles, encourageait les français à s'endetter d'avantage, quitte à hypothéquer leur domicile, pour servir toujours plus la croissance, ne semble pas se remettre en question (un retournement de veste et ses gesticulations peuvent poursuivre). Pourtant ses paroles nous poussaient directement dans les pas des américains  d'où vient justement cette crise financière des subprimes qui nous ébranle aujourd'hui.

 Quant à ces hypocrites de  politiques et d' économistes complices qui prétendent découvrir l'existence de la spéculation, ils sont vraiment écoeurants car si en théorie la spéculation est interdite, rien n'ai fait pour que soit appliquée cette règle. Quand on peut acheter une action puis la revendre dans la même journée il est évident que la spéculation se pratique. Pourquoi n'impose t on pas des durées minimum d'investissement?

  Pire encore, on entend aujourd'hui les médias critiquer de toute part la spéculation mais je me souviens très bien de ces émissions télévisées où l'on ventait ces personnes qui, chez eux, boursicotaient sur le net, parfois même à plein temps, comme s'ils jouaient au casino!

Comment peut-on encore écouter les ténors de la bonne parole?

 Les révolutionnaires ou insoumis s'étalent dans nos univers virtuels,  mais dans la réalité, ils sont baillonés. Quant à ceux qui réussissent à sensibiliser l'opinion les tenants du pouvoir tente de les écraser par les armes de la justice dite Républicaine, je pense ici aux enfants de Donquichotte condamnés pour atteinte à l'ordre public (!) Et que penser de cette police qui, argumentant qu'ils anticipent des futurs terroristes prêchent l'incarcération préventive de militants d'extrême gauche (se souvenir de cette affaire de sabotage d'une ligne SNCF)?

Ces films seraient ils un avertissement à ceux qui seraient tenter de se rebeller, des portraits dressés pour démystifier des héros du peuple? Ou, au contraire, une stimulation pour exciter des nervis afin de pouvoir légitimer, par la suite, toujours plus de répression, de privation de nos libertés, toujours plus de sacrifice?


Où sont passer les esprits libres, les idéaux?



Vendredi 14 novembre 2008 à 19:42

http://wattie.cowblog.fr/images/siteoff066f60.gif
http://wattie.cowblog.fr/images/artoff28.jpg
« Si les gens comprenaient réellement le processus de création monétaire,
le système ne tiendrait pas plus de 24 heures » (H.Ford)


 

Lundi 6 octobre 2008 à 18:59


A qui profite les crises?

 Comme George Orwell dans son roman politique "1984" où la dictature s'imposait en faisant croire au peuple qu'il était en guerre, Naomi Klein, Invitée aujourd' hui sur I Télé, dénonce dans son livre "la stratégie du choc" comment les tenants du capitalisme profitent des temps de crises (guerres, attentat, crises économique...) pour réduire toujours plus l'humain à un simple outil de production, à réduire ses libertés et augmenter ses bénéfices financiers.

Dimanche 5 octobre 2008 à 12:42


Découvrez Philippe Léotard!


Contre la liquidation de notre système de solidarité, fruit de la lutte et du sang de nos ancêtres (révolution française, la commune, le CNR, mai 68), pour en finir avec les syndicats complices du crime social, comme nos politiques, plus attachés à leur mandat(s) qu'aux salariés et/ou citoyen(ne)s qu'ils sont censés représenter, contre les capitalistes qui ruinent les peuples pour enrichir toujours plus leurs comptes bancaires et accroitre leurs privilèges, contre l'Europe des finances et le mondialisme capitaliste qui n'œuvre que pour le nivellement par le bas du bien être planétaire par la mise en concurrence directe des pays où les salariés sont les plus exploités avec les autres,  pour défendre la souveraineté des peuples  notre démocratie,  parceque la vie ne se résume pas au travail, parceque produire et vendre toujours plus détruit notre environnement et donc la vie, notre vie! parceque nous travaillons pour nous nourrir, nous loger, nous vêtir, nous soigner, améliorer notre bien être et non pour survivre ni enrichir les riches et  financer leurs gaspillages. Les richesses doivent être plafonnées au profit de la lutte contre les inégalités et la misère dans le monde.  Pour toutes ces raisons, le 10 novembre, partout en France, exprimons notre résistance par tous les moyens originaux imaginables!


Grève de la consommation
Concert/soirée sauvage
Manif, collage, tractage
Circulation au ralenti
...

Tous ensemble en même temps!

Jeudi 28 août 2008 à 18:38

"La liberté, c'est l'esclavage"

Si le Christ ou tous les sages avaient été entendus,

nous n'en serions pas là


Le fichage en France tisse sa toile toujours plus large, big brother veille sur nous. J'entendais J. Attali il y a peu prédire sur la chaîne parlementaire qu'un jour viendra où notre pensée même pourra être connue et contrôlée. Déjà des expériences prometteuses sont réalisées sur des singes qui réussissent à contrôler le curseur de la souris sur l'écran par la pensée via des électrodes posées sur leur crâne; vivement demain...
 En plus du fichier Cristina (même fichier qu'Edvige avec l'ajout de nos proches et de nos relations mais classé "secret défense"), du fichier Ardoise (pour la police et la gendarmerie: orientation sexuelles, politiques, syndicales et religieuses, SDF le cas échéant) voici le fichier Edvige.

Le fichier EDVIGE recensera, de manière systématique et généralisée, toute personne d'au moins 13ans « ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui joue un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif » seront également notés des renseignement concernant nos orientations sexuelles et notre état de santé.
Sans exception, toutes les personnes engagées dans la vie de la cité seront fichées.

Et comme je constate, en lisant des commentaires sur d'autres blogs, que certains croient toujours que le système veille pour notre bien, je rappelle juste deux chiffres tirés d'une étude de l'ONU :

# 10% des 500 milliards des dépenses publicitaires annuelles suffiraient pour régler 50% des problèmes de la faim dans le monde

# les dépenses annuelles pour l'armement dépassent, elles, les 1000 milliards!

Ces chiffres démentent tous ces politiques qui nous scandent qu'il n'y a pas d'argent pour guérir le monde de la misère sociale.

Un être qui mange à sa faim ne fait pas la guerre. Si la misère n'existait pas, les arguments pour défendre la production et l'acquisition d'armes s' effondreraient. Mais, tout comme la famine, la guerre  enrichi  les spéculateurs financiers  et ses valets. Mieux vaut pour eux nous faire vivre dans la peur de l'autre, le chacun pour soi que le partage et la paix dans le monde. Les drapeaux nationaux devraient tous disparaître et les JO se transformer en Journée Noire pour faire le deuil des morts pour rien, des morts pour le capital, des victimes de l'égoïsme humain.



Vendredi 20 juin 2008 à 17:09


La guerre contre le cancer, l'enlisement

Il y a quelques jours, une émission dénonçait l'économie qui nous tue et nos politiques complices.

Imaginez que les scientifiques américains savaient dès les années 40 que l' amiante était mortelle mais que le lobby patronal a étouffé l'information et les politiques ont abdiqué, qu'un an encore avant que le gouvernement français dans les années 80 décident d'interdire cet isolant cancérigène le rapport d'un organisme officielle minimisait sa nocivité. Aujourd'hui, rien qu'en France on attend encore 50 000 à 100 000 morts victimes de l'amiante d'ici quelques années seulement.
Il y a quelques semaines un "incident" de sécurité eut lieu dans un réacteur d'une centrale nucléaire d'un pays de l'Est. Le rapport officiel de sécurité  nous a assuré qu'il n'y a pas eut de fuite irradiante.
 Peut-on les croire après les mensonges de Tchernobyle?
 Le pire est à craindre en ce domaine quand on voit tous ces contrats de construction de nouvelles centrales nucléaires se multiplier partout dans le monde, même dans des pays où la population vit dans la misère (auront-ils les moyens d'assurer l'entretien et la sécurité de ces centrales?).

Concernant le cancer, les taux de mortalité sont toujours en hausse, même chez les jeunes où le taux  des malades du cancer atteint 30% en France.

Des scientifiques ont découvert que la principale cause des cancers est la pollution environnementale (5% des cancers sont génétiques), notamment  les œstrogènes (hormones féminines) que l'on trouve dans les plastiques, les pesticides et les herbicides.
Ces hormones perturbent nos cellules et provoquent le cancer. Le problème est que cette contamination ne se ressent pas et que le cancer ne se développe que 30 à 40ans plus tard.

Et le lobby patronal tente toujours d'empêcher la reconnaissance du lien entre pollution et cancer.

En attendant on investi principalement dans la recherche pour le traitement des cancers mais rien n'est fait dans le domaine de la prévention ou très peu pour empêcher la contamination; en France, l'épidémiologie est totalement délaissée et n'a pas les moyens matériel et fiancier d'avancer.

Toujours en France où le film "bien venu chez les ch'tis" a fait couler plein de bons sentiments envers la population du Nord, le du Nord pas de Calais est la région de France où l'on meurt le plus du cancer. Pourtant aucune étude officielle n'ai faite pour en connaître les raisons. Pire quand une étude indépendante sort un rapport, celui-ci est censuré et le chantage à l'emploi continu ses crimes.

C'est tout le cinysme de l'économie mondiale actuelle où l'argent est roi qui est en cause.

 Car le chiffre d'affaire du traitement contre le cancer ne cesse de croître et qui oserait s'attaquer à cette mine d'or?
 Aussi on est tenter de croire que plutôt que d'éradiquer le cancer, les labos préfèrent le stabiliser, le traiter comme une maladie chronique. Ainsi le cancer assure aux labos une véritable rente.

Mais les politiques, qu'ont-ils à y gagner, eux qui ne cessent de dénoncer les déficites de la sécurité sociale?

 De l'emploi! des victoires électorales!
voir, des dessous de tables

 Car pour éradiquer le cancer il faut s'attaquer au lobby patronal qui continu de nous polluer, donc risquer de voir fuir ses salauds vers des pays qui accèpetent de voir crever sa population par la pollution, elle qui crève déjà de faim. Et le chômage, les électeurs, ces boeufs qui préfèrent trimer que de remettre le système en cause n'aiment pas ça.

Jeudi 29 mai 2008 à 14:03

La France, après les grandes luttes sociales desquelles nous devons la majorité de nos acquis sociaux, est désormais le pays le moins syndiqué dans le monde (5 à 7% principalement dans les grandes société et la fonction publique).
Certains accusent la peur des représailles patronales mais cela ne suffit pas pour expliquer ce chiffre misérable.

Le responsable principal de ce désengagement des salariés serait plutôt le manque de combativité des syndicats qui se fonctionnarisent et se bâillonnent dans la corruption.

"Tout le monde n'est pas corrompu mais tout le monde est au courant"

L'obligation de se syndiquer serait-il la solution?

Extraits du livre

Samedi 22 mars 2008 à 14:02

C'est le printemps,
 la saison de l'espérance et du renouveau


C'est au Printemps, Un 22 mars, qu'il y eut l'occupation de l'université de Nanterre, pour la libération d'étudiants protestants contre la guerre du Vietnam, qui accoucha du mouvement sociétal de Mai 68, du moins pour la France car l'équivalent de mai 68 s'est déclenché également un peu partout dans le monde à la même période.

C'est au Printemps, entre le 22 et le 25 mars (selon la pleine lune) que des légendes religieuses  font ressusciter  Jésus christ.

Pourquoi associer un tel héros revendiqué par tant de religions avec un mouvement qui voulait se détacher de tout contrôle religieux?

Et bien parcequ' à y regarder, le rêve de Jésus et
celui du mouvement dit "68" n'était-il pas de créer une société humaniste? Un monde où aucun être n'en écraserait ou ne profiterait d'un autre, où la justice serait parfaite, où le but de l'existance ne serait plus la production / consommation / enrichissement d'une minorité mais le bien vivre ensemble sur la planète entière...?



Pour Michel Benoit justement, Jésus n'est pas un fils de Dieu, ni un être de fiction. Jésus est un être subversif qui s'est opposé aux tenants du pouvoir et de l'ordre établi pour faire atteindre la sagesse aux êtres par une vie de justice et de paix entre les êtres sur Terre. Ses dis portes paroles détournent ses dires pour mieux manipuler les faibles.



 Ancien moine, Michel Benoit, qui n'en fini pas de s'interroger sur la Chrétienté et la spiritualité en général, nous présente le résultat de ses dernières recherches concernant Jésus dans son nouveau livre "Jésus et ses héritiers: mensonges et vérités".

 Une fois de plus, Michel Benoit place les manipulations religieuses face aux vérités, aussi dures soient elles à entendre, pour mieux nous éloigner des illusions bibliques et nous rapprocher de l'essentiel : la stricte pensée de Jésus.


 Car dénoncer les mensonges du christianisme ne veux pas dire ne pas écouter les pensées de Jésus ni fuir sa spiritualité. Au contraire, pour mieux pouvoir se rapprocher de Jésus, il faut se libérer des dogmes dictés par les églises qui ont détourné ses pensées et inventer une religion  à des fins de domination sur les êtres.

En attendant tout comme les juifs, allons nous attendre un nouveau "messie" pour changer le monde? A lire l'évolution de l'humanité, je crains même qu'un "nouveau Jésus" ne serait même pas entendu.


Mercredi 19 mars 2008 à 15:29

1914-1918



"Cette guerre n'a servi à rien,
d'un côté comme de l'autre..."

(Lazare Ponticelli)

Il y a 90 ans, l'armistice de la première guerre mondiale fut signée. Il y a quelques jours, notre dernier vétéran français de cette guerre ( il reste 3 britaniques, 2 Italiens, 1 américain, 1 Austro Hongrois et 1 Turc), Lazare Ponticelli (110ans), nous a quitté.

 Il n'aura jamais oublié ses camarades morts dans l' anonymat. "l'horreur de cette guerre, je ne l'ai pas oubliée, ni pour moi ni pour ceux qui sont morts" (rien que du côté français, 900 soldats, en moyenne, mouraient chaque jour. 1,3 million de militaires mort au total dont 400 000 portés disparus.Plus de 2 millions de blessés).

Une horrible page de notre histoire commune (qui n'a pas perdu un être de sa famille durant ces massacres?) s'est tournée. Mais pour tous ces morts et pour notre futur, nous devons garder la mémoire vive.

Cette boucherie, Lazare Ponticelli l'aura vécue sous deux drapeaux: Celui de la France pour laquelle il s'était engagée dans le corps de la Légion Etrangère ("j'ai voulu défendre la France parcequ'elle m'avait donné à manger. C'était une manière de dire merci") et celui de l'Italie, son pays d'origine, qui rappela tous ses natifs en âge de combattre à partir de 1915.

C'est en uniforme italien que ce héros, comme les soldats français, décide avec les camarades de sa compagnie de fraterniser avec le dit ennemi ("...nous nous sommes mis d'accord pour cesser les combats").
 Suite à cet acte, digne d'un être humain, le commandement italien passa sa compagnie en conseil de guerre. Après avoir risqué le peloton d'exécution, ils furent affectés face à une compagnie adverse plus sauvage (une compagnie d'élite Autrichienne).  En France, le commandement, pour remettre les soldats français sur les rails du massacre, fusilla un grand nombre de pacifistes et de rebelles parfois même sans preuve de ce qu'il les accusaient (quant aux déserteurs il en allait de même et les dépressifs étaient assimilés à  des lâches).

Nous sommes bien loin ici du sens du devoir dont parle notre président de la République, chef des armées, dans son discours racoleur et militariste prononcé aux invalides (où trône le tombeau de Napoléon Bonaparte) lors de l'hommage national dont notre humble héros ne voulait pas (la famille a d'ailleurs tenu à ce que cette cérémonie soit séparée des obsèques).

Pas un seul mot sur l'esprit pacifique des soldats conscients de l'irrespect des dirigeants envers eux et de la folie de la guerre. Au contraire les politiques attisent l'esprit nationaliste (en Europe de l'Est, de nouvelles nations se créent au risque d'encourager les séparatistes et voir l'Europe, déjà malade, se désunir à nouveau).

"Jeunes qui répondaient...à l'appel de la Patrie envahie" (J.Chirac)

"...pour défendre sa Patrie" (N.Sarkozy)

Les politiques parlent de Patrie comme les chefs religieux parlent de Dieu (pour ne pas dire nation politiquement incorrecte car trop proche du vocabulaire étiqueté "extrême droite"), pour abuser de nos sentiments affectifs.
 Mais ce mot Patrie est vide de sens quand dans le même temps on dilapide l'Etat, on laisse l'économie capitaliste prendre le dessus sur le politique, que les peuples sont abandonnés à la loi du marché,  que rien n'est fait pour que les richesses soient mieux équilibrées et que les femmes ne sont toujours pas  les égales des hommes au niveau salarial?

Les politiques n'ont pas honte de parler d'honneur, du sens du devoir, de sacrifice, eux qui à l' arrière du sang, des gaz et de la poudre envoyaient leurs citoyens se faire massacrer comme de la chair à canon.

 Combien d'officiers entêtés ont sacrifié des compagnies entière pour ne pas reconnaitre leurs erreurs stratégiques et militaire?

Et combien de temps les poilus survivants ont dû attendre les honneurs et la reconnaissance de la Nation?

 Lazare Ponticelli a obtenu la légion d'honneur à ... 98ans! Quelle honte quand on voit le nombre d'artistes insignifiants qui la reçoivent.

Combien de films ont été réalisés pour décrire librement cette "grande guerre", la guerre d'Indochine ou d'Algérie (dont on ne voulait pas reconnaître qu'il s'agisse d'une guerre et non d'un maintien de l'ordre) sur nos écrans (on critique les USA mais eux au moins ont fait et continuent de faire l' autocritique sur leur guerre du Vietnam).

Les politiques savent nous parler d'honneur et du sens du devoir pour mieux nous manipuler. Pendant que nous mourrons sur les fronts, de gros lobbys industriels s'enrichissent (métallurgie, énergie, automobile,  armement...).

 Les politiques n'ont aucune reconnaissance ni parole; on se souvient, par exemple, des anciens combattants de nos  colonies passées (qui le seraient peut être encore si les promesses de reconnaissance et d'émancipation prononcées pour motiver les troupes avaient été tenues) dont le montant de leur solde reste inférieur à celles des français de la métropole par exemple.

Et tenez vous bien, Lazare Ponticelli, pour avoir servi la Patrie, n'a été naturalisé français qu'en 1939! Sans doute pour le motiver à reprendre les armes sur les fronts de la seconde guerre mondiale.

Les guerres n'apportent que la mort aux peuples et la paix venue, la misère reste la même sinon pire.

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