wattie

vivre ou survivre?

Mercredi 1er décembre 2010 à 21:43

Au nom de Dieu ils ferment les yeux
au nom de Dieu les corps meurtris
austérité de la vie pour mieux accepter la mort

au nom de Dieu il ne faut jouir
au nom de Dieu il se fait juge
au nom de Dieu il est tyran

les religions tuent les penseurs
chacune se dit seule vérité
chacun se dit l'unique

qui a ses mains vierges de sang?
tu ne tueras point sauf pour la cause
tu ne jugeras pas il sont là pour ça

ton corps est ta prison il leur appartien
ta sexualité les concerne autant que tes pensées

Mercredi 1er décembre 2010 à 21:28

http://i34.servimg.com/u/f34/11/89/96/00/mabon110.jpg

Parlent les arbres au souffle du vent
sifflent les branches en hivers
frétillent les feuilles en été

contemple la nature s'enchanter
ces herbes folles coiffées par les airs
ces ondes infimes onduler sur l'étang
tantôt par les cygnes tantôt par les vents

la vie est en tout et la vie est sacrée

aux chants des oiseaux la nature étincelle
se rassemblent les fées aux beautés éternelles
aux feux des solstices s'élèvent les joies
dansent les rondes scellées par la foi

le cercle est le tout et le tout infini

http://i34.servimg.com/u/f34/11/89/96/00/yule-f10.jpg(solstice d'hivers et autres dates)

Dimanche 28 novembre 2010 à 12:49

"le pouvoir est maudit c'est pour ça que je suis anarchiste"
(Louise Michel)

Aperçu vidéo

Samedi 27 novembre 2010 à 17:50

Malgré le lobbying des industriels  européens et américains (et certainement chinois et autres implantés en Chine) contre l'augmentation des salaires dans les grandes entreprises prévu par le gouvernement chinois des organisations de salariés se poursuivent pour revendiquer des améliorations sociales et y parviennent comme dans cette usine automobile (Honda) où leur grève de 2 semaines en juillet dernier ont aboutie à une augmentation de 47% du salaire de base plus une promesse des autorités locales (afin d'anticiper toute propagation de lutte dans leur région) de réformes comme ce projet de loi consultative démocratique des entreprises qui permettra, quand 1/4 des salariés contestera une décision dans une entreprise, qu'un des leurs nommé par eux mêmes puisse négocier avec la direction (le début du syndicalisme libre)

Le patronat n'aime pas le social et se fiche pas mal que les gens où ils sont implantés soient libres rien de nouveau à ce sujet. Et quand je vois un chômage à 14% dans un pays européen comme l'irlande où les entreprises font parties des moins taxées en Europe, on ne peut croire le patronat français quand il prétend qu'il embaucherait d'avantage si les impôts attribué aux entreprises étaient plus faibles.

J'espère que les derniers mouvements sociaux contre la réforme des retraites est le signe d'un nouveau souffle de résistance des salariés contre la casse sociale que nous subissons car l'ennemi du peuple est toujours combattant ; suffit d'entendre B. Appam, secrétaire d' Etat au logement, déclarer: "faire travailler gratuitement les chômeurs de longue durée? Sur le fond, je trouve que c'est une excellente idée"

Jeudi 25 novembre 2010 à 21:20



L
a chair n'est pas l'enfer
j'en veux à ces religions guerrières
celles qui nous ont déraciné de notre mère la Terre
celles qui ont mis nos corps aux fers

je suis païen je veux le bien
je suis païen en tout vit le divin

conscient de l'univers conscient de notre mère
la femme est la vie charnelle est notre Terre

ils ont brûlé nos sages
martyrisé nos âmes

conscient de l'univers
conscient de notre mère

je suis païen je veux le bien
je suis païen en tout vit le divin


Mardi 16 novembre 2010 à 20:52

Réforme des retraites, la loi est votée sans surprise et maintenant quel bilan?

Leur bilan:

"Au contact de la CGT nous avons compris que nous devions être dans le mouvement auprès des salariés au quotidien et ne plus nous contenter d'analyser et de délivrer des explications" (JL Malys spécialiste CFDT des retraites) Alleluia!!

"La CGT veut désormais inscrire cette union (l'intersyndicale) dans la durée. Pour cela, il est indispensable d' INNOVER (il serait temps!). En organisant par exemple des concerts et des meetings en commun; en installant des tentes sous lesquelles les plus précaires rencontrent enfin des militants; en ouvrant aussi des comptes bancaires organisant une solidarité financière inédite" (Marianne du 6 au 12/10/10)

"Ce mouvement a élevé le rapport de force, qu'il s'agisse des retraites, des salaires ou de l'emploi" (N. Prigent secrétaire confédération CGT secteur santé) Souhaitons-le!

Ils ont dit:

G.Depardieu "Ce qui se passe en France est ridicule. Il s'agit d'une manipulation des syndicats. S'il y a des gens qui veulent s'arrêter de travailler à 60ans qu'ils s'arrêtent et qu'ils se démerdent"

B. Lavilliers "Le problème de prolonger l'âge de départ à la retraite, c'est qu'il n'y a pas de boulot pour les mômes entre 20-30 ans. S'ils avaient du travail, si on n'avait pas délocalisé à tout va, il n'y aurait pas de problème de retraite". (Ouf! 'sont pas tous vendus).

Le boycott culturel est aussi un acte politique;
je sais qui je n'irai plus voir...

Vendredi 29 octobre 2010 à 21:02

IL y a déjà des années que j'ai compris que la Patrie était un mythe. Patriote, c'est aimer sa terre, son environnement, aimer son peuple, sa collectivité et ses services publics (une Patrie sans Etat n'est pas). Mais l'environnement est toujours sacrifié au service de l'économie et la collectivité vit dans l'inégalité sociale avec un service public qui se désintègre toujours d'avantage pour le profit du tout privé.

J'ai compris que la Patrie n'était utilisée que pour faire rentrer les gens dans le rang pour les culpabiliser s'ils n'avaient pas l'esprit de sacrifice en temps de guerre et pour leur brider leur liberté de croire, de penser, de vivre leur différence, de faire des revendications sociales (d'ailleurs dans les luttes sociales , dans quel camp étaient les Maurras et autres natio?).

La Patrie finalement est un slogan qui ne met pas en pratique ce qu'il nous fait rêver. Elle est au contraire utilisée comme frein par des conservateurs qui veulent figer la langue, les traditions où celui qui ne suit pas est montré du doigt comme dans ces villages où celui qui n'allait pas à la messe le dimanche était mal vu par son voisinage; elle me laisse en image ces gens de la haute qui ne mélangent pas leur descendance avec celle du peuple tout en se disant  être son protecteur paternelle..

J'ai fini par me dire que si l'amour de sa terre natale et l'esprit collectif au niveau national avait un sens, ça en avait tout autant au niveau mondial.

La langue après tout ne sert-elle pas à communiquer? les coutumes ou traditions ne sont elles pas un fait vivant né de notre environnement et des évolutions autant technologiques que scientifiques?

Aussi, rien ne peut rester figé. Si le monde ne parlait qu'une seule langue nous nous comprendrions tous et l'information circulerait mieux encore et favoriserait ainsi le progrès de l'humanité (internet tant que cet outil reste libre va déjà dans ce sens ). S'attacher à sa langue devient un caprice pour l'art de la forme. Et s'attacher à ses traditions ou coutumes n'a de sens que si elles nous sont bénéfiques comme l'usage des plantes médicinales (à noter que c'est Pétain qui a supprimé le diplôme d'herboristerie) aujourd'hui on y revient mais que de temps perdu maintenant que ce savoir c'est évaporé dans les foyers. Et ce n'est pas le mondialisme qui en est la cause au contraire avec le mondialisme, si l'on avait laissé se transmettre ces connaissances, nous les aurions complétées avec celles des autres dans le monde en les mettant toutes en commun.

En fait plus la communauté est grande et plus les connaissances s'étendent (elles peuvent se compléter, se contredire et ainsi se perfectionner) alors que le nationalisme aurait tendance à tout mettre en compétition comme le capitalisme.

Non pour moi, le problème n'est pas d'aller vers le mondialisme mais vers quel mondialisme.

Et puis le nationalisme n'assure pas  un mieux être social; il permet de protéger l'économie de la concurrence étrangère mais pas les gens d'être exploiter à l'intérieur.

Sans les nations, il n'y aurait plus de risque de guerres faites en son nom; l'ennemi n'avancerait plus masqué derrière le drapeau national; le seul intérêt serait le bien vivre ensemble sur Terre avec la meilleur égalité sociale possible.

Plus nous resterons avec nos histoires de nation plus nous perdrons du temps dans l'harmonisation du monde.


Le combat réel se situe entre deux camps: ceux qui veulent conserver leurs richesses avec toujours plus de profits et ceux qui veulent qu'elles soient partagées. Ce combat sera plus efficace s'il est fait au niveau mondiale qu'au niveau national. Car s'il abouti, il sera définitif alors qu'une nation équilibrée sera toujours menacée d'être affaiblie par l'extérieur.

La France a commencé à décliner avec les guerres oui mais aussi avec la décolonisation; la fin des conquêtes. Tout comme l'Angleterre a connu son heure de gloire avec son avance sur la révolution industrielle qui lui a permis d'exporter notamment vers sa colonie l'Inde à qui elle imposait d'acheter ses tissus manufacturé avec le coton importé des Etats Unis qui pouvaient le lui vendre à très bas prix grâce aux esclaves noirs qui le récoltaient. Et elle a rencontrée des difficultés pendant la guerre de sécession et son aboutissement qui fut entre autre la fin de cet esclavage.

Pourtant si nos colonies avaient été traitées avec plus d'égalité elles ne se seraient sans doute pas révoltées et le mondialisme aurait déjà fait un  pas.

Et puis si l'on veut une répartition efficace des richesses, il faut une fiscalité internationale (européenne) puis mondiale car l'argent n'a pas de frontière. La richesse s'exile ,restent les pauvres entre eux comme cela se passe déjà en France au niveau communale où des villes regroupant trop de cas sociaux ne peuvent plus constituer de budget et se retrouve sous la tutelle préfectorale.

j'aspire plus à un monde harmonisé qu'à une patrie c'est pour moi l'évolution logique et naturelle (clans, seigneuries, nations
, continents, mondialisme).

Cela bien sûre se fera sur le très long terme et je serais mort bien avant que cela n' aboutisse mais l'humanité, elle, a encore des milliards d'années à vivre.

Jeudi 28 octobre 2010 à 21:41

Dans sa bio "Karl Marx ou l'esprit du monde" jacques Attali dépasse la simple énumération chronologique de la vie d'un homme. Il y décrit le raisonnement de Marx qui n'hésite pas à se remettre en cause par soucis d'exactitude, son amour pour sa famille malgré son refus d'être salarié se condamnant, lui et les siens, à la faim et la misère pour la majorité de sa vie, sa capacité intellectuelle à tout étudier brillamment (l'histoire, les mathématiques,le droit,les langues,la philosophie...). On y découvre un homme curieux de tout et émerveillé par toutes les avancées et découvertes technologiques de son époque comme l'électricité, le bateau à vapeur, la locomotive, la photocopieuse....

Mais par dessus tout, on y apprend d'où vient la gauche que l'on connait aujourd'hui avec toutes ses tendances (communisme, anarchisme, socialisme, , et d'autres qui n'existent plus comme les spartakistes,les bolcheviks de Lénine, les mencheviks de trotski...) et surtout comment les théories de Marx ont été récupérées et tronquées après sa mort par des Lénine et Staline où la dictature du prolétariat au service de la majorité pour mettre à bas l'appareil répressif (il faut se mettre dans le contexte de l'époque où les démocratie n'étaient toujours pas visibles en Europe la France était redevenue une monarchie sous Napoléon III, l'Allemagne sous le Kaiser et la Russie sous le tsar) tout en maintenant à la fois les libertés individuelles, la séparation des pouvoirs et la liberté de la presse devient une dictature du parti pour le pouvoir d'un seul homme.

Jacques Attali enfin, dans son dernier chapitre (pour ma part le plus important car traitant de notre futur à tous et révélateur de l'analyse personnelle de l'auteur ainsi que de son espoir qui n'est d'ailleurs pas contradictoire avec ceux de Marx); je vous en site le principal:

"En 1883 le monde était plein de promesses: la démocratie s'annonçait, la mondialisation s'esquissait, le progrès technique explosait. Puis les hommes ont pris peur de l'avenir; certains se sont alors servis de l'oeuvre du penseur le plus mondialiste (Marx) comme d'un alibi pour édifier des forteresses barbares. ...

il n'est plus possible aujourd'hui de définir les classes sociales...


Malgré cela, la théorie de Marx retrouve tout son sens dans le cadre de la mondialisation d'aujourd'hui, qu'il avait prévue. Nous assistons à l'explosion du capitalisme, au bouleversement des sociétés traditionnelles, à la monté de l'individualisme ... à la concentration du capital, aux délocalisations ... à l'essor de la précarité, au fétichisme des marchandises ... Tout cela Marx l'avait prévu.

... Le taux de rentabilité reste l'objectif majeur; pour le préserver, voire l'accroître, les salaires continuent d'augmenter moins vite que la productivité et l'Etat continue de prendre à sa charge une part croissante des dépenses sociales et de recherche.

Demain- si la mondialisation n'est pas une nouvelle fois remise en cause- le maintien de la rentabilité du capital ne pourra pas passer par une sociabilisation mondiale des pertes, faute d'un Etat mondial; il passera de par la baisse du coût du travail, c'est à dire par des délocalisations, le démantèlement de la protection sociale et le remplacement accéléré de certains services par des produits industriels, ... Autrement dit par l'automatisation des services de loisirs, de santé et d'éducation.

... le fétichisme de la consommation dont Marx a tant parlé, retardera alors - peut être à jamais- dans la fascination du spectacle indéfiniment renouvelé des marchandises, l'avènement de la révolution, elle-même devenue un spectacle donné par quelques terroristes au reste du monde.

Lorsqu'il aura ainsi épuisé la marchandisation des rapports sociaux et utilisé toutes ses ressources, le capitalisme, s'il n'a pas détruit l'humanité, pourrait aussi ouvrir à un socialisme mondial ... Pour le dire autrement, le marché pourrait laisser place à la fraternité.


... La gratuité, l'art du "faire" et non du "produire" ...

Comme il n'y a pas d' Etat mondial à prendre, cela ne saurait passer par l'exercice d'un pouvoir à l'échelle planétaire, mais une transition dans l'esprit du monde- Cette "évolution révolution" si chère à Marx- par un passage à la responsabilité et à la gratuité. Tout homme deviendrait citoyen du monde et le monde serait enfin fait pour l'homme.

... Pour y parvenir, les générations à venir se souviendront du proscrit Karl Marx qui, dans la misère londonienne (où il s'était exilé) pleurant ses enfants morts, rêva d'une humanité meilleure. Ils reviendront alors vers l'esprit du monde et son message principal: l'homme mérite qu'on espère en lui."

Alors, Jacques Attali Marxiste?
  Ses détracteurs pourront s'interroger.
Enfin, avant de tenter de répondre,
retenez cette déclaration :
"je ne suis pas marxiste" (Karl Marx)

Toute sa vie, Marx choisit de privilégier la liberté, de confronté ses idées avec les faits, de refuser que sa doctrine se fige, qu'on fasse de lui un idéologue explique Jacques Attali.

on ne peut pas se contenter de juger un homme sur ses analyses dont le résultat découle de ce qui est et dont l'analyseur n'est pas responsable. Seules ses aspirations ou ses espérances dévoilent son intérieur et ici, nous pouvons lire en lui (en eux je dirais) et il m'a séduit

http://www.decitre.fr/images/genere-miniature.aspx?ndispo=/gi/grande-image-non-disponible.jpg&img=/gi/14/9782213624914FS.gif&wmax=155&hmax=239&loupe=true

Mercredi 20 octobre 2010 à 11:33

Savez vous quand fut créée la retraite pour les salariés du privé?  ... Dans les années 40, Sous Vichy! (à découvrir dans l'enregistrement 1:1) surpris hein, alors allons nous croire que l'Etat ne peut pas financer la retraite pendant que la France continue de s'enrichir alors que Pétain a pu la créer quand la France était en pleine déroute? Non ce qui arrive aujourd'hui est une volonté politique de détruire la retraite par répartition tout comme ils s'apprêtent à le faire un jour pour la sécurité sociale qui représente un énorme marché qui fait baver le capital qui y voit d'énormes bénéfices à y faire

Samedi 16 octobre 2010 à 13:21

Je fais des choses
je passe à autre chose
je repense aux choses
je fais d'autres choses
je poursuis des choses
d'avant en arrière je mène mon avancée
et malgré l'envie fugace de tout stopper
de souffrances en réjouissances, j'avance


DERRIDA (LE DEUIL)
envoyé par MELMOTH. - Regardez plus de films, séries et bandes annonces.

Jeudi 14 octobre 2010 à 20:20

54% des français seraient favorable à un blocage total du pays si le gouvernement ne retire pas sa réforme des retraites.
Et vous, si vous êtes également contre le fait de devoir travailler jusqu'à 62ans, 67ans pour avoir droit au taux plein pour la retraite (sachant que de toute façon les 41 ans de cotisation sont déjà admis) jusqu'où seriez vous prêt à aller?

Samedi 18 septembre 2010 à 15:30

Samedi 28 août 2010 à 11:23

 


Tiens, encore des caravanes qui squattent le champ, ils ont réussi à pousser les grosse pierres qui bloquaient le passage. L'agriculteur va encore se plaindre.
Tiens, ils se sont branchés sur un boitier électrique pour s'alimenter en électricité; ils sont débrouillards eux.

'Tain aujourd'hui les plaques d'égout en fonte et même les couvercles des poteaux d'incendie ont disparues! J'ai failli tomber dans l'un des trous moi mais qui les a volés?

Hrroh les pauvres, parait qu'les CRS vont venir demain les expulser ...

Tiens, y  a 2 voitures avec une vitre brisée chacune avec les caravanes; 'sont tellement pauvres qui peuvent pas les réparer... Mais!... celle là..., c'est ma bagnole!! 'tain les enc....!! Mais elle est où la police?? RRRaa j'ai le cocktail qui me démange!!
 

Bien sûre et heureusement tous les gens du voyage ne sont pas comme ça, ils sont comme n'importe quelle autre personne; y a des cons et y a des bons. Mais tous les gens du voyage ne sont pas non plus de gentils nomades artiste ou artisans; faut pas s'aveugler ni de légendes ni du passé (des ancêtres martyrisés ne rendent pas leurs descendants au dessus des lois) ni se faire peur en caricature, un voyou est un voyou et doit subir la loi comme tout citoyen et s'il n' est pas citoyen il est légitime de l'expulser de la collectivité qu'il ne respecte pas.

Ce que je crains surtout c'est qu'à travers les expulsions dites sécuritaires concernant les roms (qui font d'ailleurs partie de l'union européenne) c'est surtout la pauvreté qui me semble visée. Et de ce côté, le chômage de longue duré augmentant toujours et un travail à temps plein n'assurant déjà plus la possibilité d'obtenir un toit de sédentaire, il est très probable que le nombre de SDF augmentera également. Alors je me demande si les pouvoirs politiques ne vont pas finir par rendre de nouveau illégale la pauvreté comme c'était le cas encore au 18è siècle et là c'est l'ensemble de la population française qui sera menacé d'expulsion d'un point à un autre voir d'emprisonnement.

Peace and kiss..... Mais la paix ça se paie


Jeudi 19 août 2010 à 12:14

Mercredi 18 août 2010 à 14:14

 
 
Comment va t il?
Il va comme une mère qui, ses cadavres, digères. Il est nauséeux et ne bouge plus d'un cil. Ses enfants, il les a voulus indépendants. Mais il désespère devant ce qu'ils sont à présent.
Il pourrait tout changer?
Mais pour quoi faire? Le libre arbitre est capacité sévère. La liberté doit s'assumer. Tu agis, tu en récolte les fruits. Faire table rase et tout recommencer en supprimant la liberté?
Ce ne serait plus l'humanité. Alors il désespère.
Il prit lui-même que ses filles et fils se ressaisissent

http://idata.over-blog.com/1/00/53/17/Decoration/dieu039.gif

Mercredi 18 août 2010 à 13:43

 

 
Par étude, on sait que plus l'humain obtient du confort, plus il en redemande et ne veut pas se passer de celui déjà obtenu. Le progrès appel le progrès, aucun peuple n'a fait machine arrière de sa propre volonté.

Si financièrement tout est possible, matériellement et énergétiquement les ressources étant limitées, il y a forcément une limite impossible à dépasser dans le progrès planétaire généralisé.
Aussi la grande question est : puisque l'on nous dit que notre confort occidental est impossible à généraliser sur la planète, la mondialisation ne va t elle pas fatalement se réaliser à notre dépend, nous, occidentaux?

Si financièrement tout est possible, matériellement et énergétiquement les ressources étant limitées, il y a forcément une limite impossible à dépasser.Or, si financièrement il est possible de donner les moyens à la population mondiale d'améliorer son confort de vie, comment lui faire admettre qu'elle ne pourra jamais obtenir le nôtre et pire encore, comment accepter nous-mêmes de diminuer notre confort pour améliorer le leur?

Et il ne s'agit pas seulement de supprimer ou réduire les gadgets ou suréquipements, sûre qu'à ce niveau de grandes économies pourraient être faites dès à présent.

ET en admettant que nous fassions cet effort, il y aurait décroissance dans nos marchés intérieurs.Sauf si, justement, grâce à la mondialisation, à  cette ouverture des marchés, ce qui n'est plus vendu dans nos marchés intérieurs le sont à l'extérieur. Mais pour cela il faut qu'ailleurs ils nous achètent notre production.  Mais comment? par la force? 

Au XIXè siècle l'Angleterre, en pleine expansion industrielle, après l'avoir colonisée, détruisit tous les métiers à tissé de l'Inde  (industrie qui était alors le pivot de son économie) et  l'empêcha d'exporter son coton en Europe au profit du coton Sud américain nettement moins cher puisque encore récolté par les esclaves noirs   pour l'obliger à importer les filés et tissus anglais.

Aujourd'hui la guerre économique est généralement non militarisée et quand elle l'est, elle avance masquée. C'est l'entreprise qui offre le meilleur prix qui pénètre de facto le marché dans n'importe quel pays ou continent "ouvert"; c'est l'essence même du mondialisme.

La mondialisation a donc permis de réduire ce genre de conflit armé; surtout en Europe où justement il y a l'Europe. en contre partie, cette ouverture des marchés fait que l'entreprise n'a plus du tout d'attachement à aucun pays, seul le marché compte à ses yeux, et peut exploiter des salariés dans un pays ou continent du globe et revendre cette production à un autre.

On peut malgré tout espérer, comme Besencenot, que les salariés où le travail perdure revendiquent des augmentations de salaires.  Ainsi, ces derniers obtenus deviennent moins antisociales, moins nuisibles socialement aux régions où les salaires sont plus hauts. Mais cela n'est possible que si sa production, les salaires augmentés, se vendrait toujours.

C'est l'exemple que l'on a eut récemment en Chine où le gouvernement Chinois qui demandait l'augmentation  générale des salariés des grandes entreprises installées en Chine s'est vu devoir y renoncer face aux réactions des industriels européens et américains qui menacèrent de fermer leurs usines et entreprises installées sur le territoire chinois argumentant que si leur production chinoise se vendait c'était grâce à son coût faible rendu possible par les faibles salaires.

En même temps, si les pays consommateurs des fruits de cette production bon marché s'appauvrissent à leur tour faute de travail, à qui vendre cette production made in china? il faut donc, tout en délocalisant veiller à conserver un équilibre entre production à faibles salaires et capacité d'achat de cette même production. Un vrai casse tête dont les résultats sur les économie locales de la planète se voient sur le moyen et long terme.

Quel intérêt de bouleverser un équilibre déjà établi avant ces délocalisations massives? quel intérêt ou plutôt pour l'intérêt de qui? Le but de ces mouvements c'est toujours la recherche pour les entreprise sd'augmenter toujours plus ses marges, ses bénéfices. Comme le marché européens aboutissait à une limite de ses marges atteintes dû à des coûts de productions élevés, elles se sont dit allons produire où c'est pas cher et revenons vendre où les salaires sont plus haut. Sauf que pour qu'il y ait ces haut salaires il faut qu'il y ai du travail et du travail qui paie...

il faut donc qu'il y ai un équilibre qui permette aux pays dits riches de toujours consommer malgré la réduction de son nombre de salariés dû au nombre de délocalisations dont le but est de faire chuter le coût de production et donc celui des prix de ventes tout en augmentant les marges et donc les bénéfices des entreprises qui délocalisent.

Mais cet équilibre, il ne faut pas rêver, est limité dans le temps. Le temps pour ces entreprises qui délocalisent de pouvoir pénétrer de nouveau marchés de pays dits moins riches et donc avec une capacité des habitants pour consommer moins élevée grâce à des prix devenu plus faibles. Ainsi, au file de ce temps, les pays dits riches devront s'ajuster sur cette nouvelle économie aux petits prix et donc aux petits salaires.

C'est ainsi qu'aujourd'hui nous voyons des riches, détenteurs du capital poursuivre leur enrichissement et nous, salariés moyens ou petits salariés, nous appauvrir ou nous retrouver au chômage (chômage dont je dit toujours qu'il ne faut pas avoir honte puisqu'il est créé par l'économie actuelle dont se rendent complices les Etats et qu' au contraire il faut revendiquer un revenu du non travailleur qui permette de vivre bien avec un toit).

La conséquence de cette mondialisation du tout libéral où l'Etat s'efface face au marché global c'est que dans les pays où les postes de  travail diminuent, les caisses de l'Etat se vident
(diminution soit dit au passage qui est causée à la fois par les délocalisation mais aussi par le progrès technologique qui demande moins de postes pour autant sinon plus de production. Evolution technologique qui n'est pas un mal si, encore une fois on n'exclue pas les gens qui sont chassé du monde du travail et qu'il leur soit donner des moyens financier suffisamment élevés pour vivre bien et un toit. Sinon si le système n'est pas refuse que des non travailleurs vivent qu'il leur donne du travail avec une rémunération qui le leur permette, c'est le but constitutionnel du "droit au travail" qui n'est pas respecté).

 Ainsi, les caisses de l'Etat se vidant, ce dernier dégrade son système social alors que son besoin se fait croissant.

Ce déroulement actuel me fait comprendre la logique de Karl Marx qui voulait laisser le capitalisme faire son oeuvre à travers la mondialisation. Car, selon lui, l'issue du capitalisme ainsi libéré ne pourrait être que la révolte de masses populaires. Révolte dans les pays dits riches car appauvrissement  financier insurmontable et révolte dans les pays dits pauvres ou émergeant car exploitation inacceptable.
le problème des révolutions c'est que nous savons comment elles se déroule avec tous les espoirs qu'elles font naitre mais le résultats est souvent une marre de sang et un système qui se rétabli.

ET alors je me dis donc que la mondialisation c'est pas tout noir ou tout blanc. C'est un équilibre qu'il faut trouver. Or, aujourd'hui, cette quête de l' équilibre est confiée exclusivement aux entreprises, l'Etat se désengage de plus en plus. Et le problème est bien là.

L'entreprise ne vise pas collectif mais compétitif pour l'enrichissement d'elle même et des détenteurs de son capital. Alors peut être que le tout Etat démotive la production par moins de compétition (encore que cela soit question d'éducation). Mais au moins l'Etat, en tout cas en théorie, doit veiller au bien être de celles et ceux qu'il représente. D'où l'idée d'un Etat supranational, représentatif non plus des citoyens d'un pays mais des citoyens du monde!

Mais pour cela il faut que cet Etat soit indépendant de tout lobbies et incorruptible. Et là est bien sûre le gros problème. Car l'homme n'est pas un sage et plus il est loin plus il est difficile à surveiller. D'où la peur de cet Etat suprême, de cette mondialisation Etatique.

Mais alors, si nous refusons cette ultime tentative, il faudra assumer cette mondialisation capitaliste débridée car le capital, lui, n'y reviendra pas. Et si de toute façon nous revenions à un monde divisé de nations hermétiques, aux marchés fermés (protectionnisme), ce seront toujours les nations les plus fortes économiquement ou militairement qui feront la loi et alors ce sera le retour des nationalismes. Et il ne faut pas oublier qu'une nation forte ne veut pas dire un peuple fort ni un peuple riche; c'est comme le PIB ça... Une nation peut être forte et exploiter son peuple.

http://files.fluctuat.net/images/cms_flu/2/9/6/3/33692/40433.jpg

Samedi 14 août 2010 à 13:25

 
http://www.7septembre2010.fr/public/Appel_FSM.jpg

"On aurait aimé vous annoncer que des milliers de collectifs se réunissent régulièrement depuis fin juin dans tout le pays et qu'ils commencent à faire des petits dans toute l'Europe. On aurait aimé vous décrire comment la plupart de ces groupes locaux interprofessionnels de jeunes, de chômeurs, d'actifs, de retraités, tissent des liens, nouent des solidarités, fabriquent de l'information et de l'intelligence sociale, s'auto-organisent et s'auto-forment, créant et amplifiant une dynamique subversive.

On aurait aimé citer ces multiples réalisations concrètes, grosses de menaces pour les possédants et pesant déjà fortement dans le rapport de forces: élaboration des listes d'engagements à une grève reconductible; réservation de salles pour des assemblées générales, des soirées festives, des repas solidaires; organisations du mouvement qui ne doit pas seulement concerner les retraites... " (journal
A contre Courant
n°216-août 2010)


http://www.7septembre2010.fr/public/logo_lettre_ouverte.jpg 
 

Lundi 9 août 2010 à 21:52

Samedi 7 août 2010 à 9:25

http://www.cgjung.net/publications/images/cg-jung-ou-l-experience-du-divin.jpg


"Je ne crois pas je sais"

Jung, le trait d'union entre mysticisme et psychanalyse.  Jung se désole de voir ces croyants qui se "contentent de suivre aveuglément les dix commandements de l'ancien testament sans chercher à les comprendre et ne vivent pas la foi dans leur coeur". Pour Jung, "la vérité religieuse est un contenu de l'âme et non une relique abstruce du passé". Lui ce qu'il veut c'est une foi ardente et vivante il veut la vivre au plus profond de lui même il ne veut pas de dogme inconditionnel il veut ressentir le divin. Comme tout scientifique qu'il a été, comprendre a toujours été pour lui le mot de la fin. Toute sa vie il tentera faute de pouvoir prouver l'improuvable. "J'ai fait des expériences inexprimables, secrètes car on ne peut jamais les dire exactement et que personne ne peut les comprendre ..., un secret à la fois vivant et merveilleux" "nul ne peut comprendre ces données tant qu'il ne les a pas lui même vécues". A propos de Dieu il dira "je ne crois pas je sais"

En plus de ses "visions"  qu'il a dès son enfance,
de ses expériences vécues au court de ses pratiques thérapeutiques et des phénomènes de synchronicité Jung vécu vers la fin de sa vie
l'expérience de la mort imminente (ou NDE) où il sorti de son corps et vécu ce qu'il appel l'individuation; la rencontre du soi, sa nature éternelle. Ce fut la réalité de l'âme et de la psyché. "Ce qui se passe après la mort est si infiniment grandiose que nous ne pouvons pas le concevoir." "la vraie vie est au-delà de notre existence terrestre provisoire". Jung fut d'ailleurs très déçu que son corps reprenne vie; "sur terre, il se sentait comme dans une prison, chaque homme enfermé dans la caissette de son petit moi,soumis aux médiocres désirs.Il en voulait à son médecin de l'avoir arraché à la béatitude céleste qui lui était offerte."


Quelques passages du livre

"l'ancienne psyché vient d'une constellation d'engrammes,des archétypes jaillis de la nuit des temps et fixés dans les gènes de l'ADN" "la psyché est une entité autonome, et pas seulement une machine à produire de la conscience."

parlant de son père pasteur mais qu'il aurait pu dire de tant d'autres dits religieux "quand il prêchait ce qu'il disait sonnait fade et creux comme une histoire racontée par quelqu'un qui ne la connaît que par ouïe-dire"
"Le temple devint pour moi une source de tourment, car on y prêchait Dieu sans pudeur. ... On vous force à croie à ce Mystère ineffable, en vous menaçant de l'enfer. Or le Mystère ne relève que de la certitude intime." ... "les gens paraissent avaler sans réfléchir toutes les contradictions". ... "POur lui la religion n'est pas uniquement une adhésion à un système complexe et intangible de rites et de croyances dogmatiques, mais d'abord un acte personnel par lequel un homme établit sa propre relation à Dieu".

"Il respectait les végétaux, qu'il se refusait à arracher pour les faire sécher, car ils sont des êtres vivants qui n'ont de sens que s'ils fleureissent; une pensée de Dieu".

A propos de Nietzsche
"IL n'était pas athée. Son affirmation provocatrice: Dieu est mort ne concernait que le Dieu des religions du Livre, et notamment le protestantisme qui l'avait marqué, le Dieu juif de la crainte, le Dieu vengeur qu'il estimait inventé par les prêtres pour contraindre l'homme à une morale qui le coupait de la vie."

 
"Le rêve essaie de nous dire quelque chose, il faut l'écouter"
 
 
"lorsque la libido est bloquée par un refoulement entraînant une dépression, on peut restaurer la fonction de réalité, en un mot l'énergie vitale, grâce à diverses activités : la sexualité, certes, mais aussi l'art. Le secret de la réussite vitale est la libération de la libido par ces divers canaux."

A propos de Freud:
"La névrose de Freud venait de son athéisme. ... La théorie sexuelle n'était qu'un prétexte pour assurer l'autorité personnelle de Freud, son désir de puissance qu'avait dénoncé Adler... Réduire la religion à un besoin sexuel, c'était soi-même se prendre pour le messie."

"... Ce qui vient de l'inconscient n'est pas uniquement personnel, mais peut surgir d'un ailleurs collectif inimaginable"
"Il existe dans l'âme des choses qui ne sont pas faites par le moi, mais qui se font d'elles mêmes et qui ont leur vie propre. C'était la confirmation de l'inconscient collectif, cette psyché autonome au coeur de notre psyché personnelle"

"Je dis qu'il faut être voyant, se faire voyant. Le poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement des sens. Toutes les formes d'amour,de souffrance, de folie. Il cherche lui-même"
 
 

"Ferme les yeux et tu verras"


 
 
"L'individuation exprime le processus biologique,..., par lequel toute créature vivante devient ce qu'elle est d'emblée destinée à devenir"
"En général, l'individuation devient possible dans la deuxième moitié de sa vie, la première étant accaparée par le moi suractif"
"En tant que chemin de la sagesse et de la totalité, elle peut devenir un but de l'existence"
"Le moi reste présent et actif, il garde la responsabilité de l'action, sinon on part à la dérive"
"Le corps de diamant, nous l'avons dit, c'est le soi, image de Dieu en l'homme, Dieu étant la puissance créatrice de l'Univers."
"Le méditant s'il n'est pas attentif, peut manquer le Soi de deux manières : l'assoupissement ou la distraction. Tous ceux qui ont pratiqué la messe savent de quoi je parle".
"L'âme est une entité aussi réelle que le corps... corps et esprit ne sont pour moi que des aspects de la réalité psychique.L'expérience psychique est la seule expérience immédiate.... La pensée nous ouvre les voies de la divinité"

"Dans la société patriarcale de son époque, il (Jung) révolutionnait l'idée que l'on se faisait de la femme. Il prônait l'égalité par la complémentarité du masculin et du féminin... nOn seulement il avançait cette théorie mais il la mettait en pratique en incitant les femmes de sa vie à devenir analystes. ... Aujourd'hui encore les femmes psychiatres junguiennes ne se comptent plus."
"Jung demeurait formel sur ce point : La femme devait se libérer, égale à l'homme, bien que différente de nature."

 
 
Vivre en harmonie avec ce qui est éternel, la nature

 
 
 
"Il éprouvait surtout un besoin intense de solitude au coeur d'une nature préservée, placée sous le signe de l'eau"
"Il se ressourçait ... comme répandu dans le paysage et dans les choses; et il vivait lui-même dans chaque arbre, dans le clapotis des vagues, dans les nuages, dans les animaux et les objets"
"La perte de nos racines a créé un vide dans notre civilisation et pourtant l'évolution est inévitable, comme inscrite dans nos gènes. Nous sommes jetés dans une cataracte de progrès, elle nous pousse vers l'avenir, avec une violence d'autant plus sauvage qu'elle nous arrache à nos racines"
"Le mal des temps modernes est la perte de la foi, la course aux biens exclusivement matériels, l'hypertrophie du moi, le rationalisme scientifique oublieux de ses sources".

"La souffrance humaine demeurait pour le docteur Jung une préoccupation essentielle"
En Orient, on cherche à s'en débarrasser en y renonçant. En Occident, on utilise des drogues. Mais la souffrance doit être dominée et onne le peut qu'en la supportant.Cela, nous l'apprenons seul à travers lui.en disant cela, il me montra le crucifix."

"Jung ne pratiquait aucune religion"... En revanche il était fier de ce "mysticisme" dont Freud le gratifiait ironiquement."
"Dans les choses de Dieu, l'homme doit se taire et non émettre des affirmations arrogantes sur ce qui est plus grand que lui"
"Je suis le premier à avoir signaler l'importance éminente de la religion et à avoir établi un rapport entre psychothérapie et religion"
"Jung avait constaté très tôt que l'âme crée des images à contenu religieux, qu'elle est religieuse par nature"
"A la question pourquoi l'homme a t il toujours été religieux? IL répondait des facteurs numineux forment l'essence de l'intellect humain et de la vie émotionnelle. Toute sa vie confirmera ce constat, qu'il s'agisse de sa pratique thérapeutique, ou de ses expériences intérieures personnelles. c'est pourquoi la fonction religieuse est chez l'homme aussi naturelle et importante que la fonction sexuelle".
"L'homme qui n'est pas encré dans le divin n'est pas en état de résister à la puissance physique et morale qui émane du monde extérieur. Il a besoin de son expérience intérieur, de son vécu transcendant."

L'Européen s'est, par son évolution historique, tellement éloigné de ses racines, que finalement son esprit s'est divisé en croyance et connaissance. L'Européen a une science de la nature mais il sait peu de chose sur sa propre nature".

"Longtemps il demeura au contact d'Emma (sa défunte femme) dans le silence audible, un sentiment ineffable de proximité au delà de la mort .
"Soit on est pour ainsi dire entrainé dans la mort, soit, à l'inverse, ce poids nous charge d'un devoir que l'on doit remplir dans la vie. Une partie du défunt est comme passée dans la vôtre et vos oblige à accomplir quelque chose. On accomplit par là la mission reçue du mort".

"Le doute et l'incertitude sont les inévitables composantes d'une vie complète"

Mardi 3 août 2010 à 13:11

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