Quand la quasi intégralité des médias est détenue par 4 groupes capitalistes.
En 1870, 20% des plus riches de la population mondiale disposait de 7 fois le revenu des 20% des plus pauvres. En 1997, cet écart était de 74 fois plus. En 2000, les 20% des plus riches se partagent 86% du PIB mondial contre à peine 1% pour les plus pauvres. Et ils se plaignent malgré tout d' être persécutés fiscalement et refusent tout partage des richesses.
La fortune des 3 personnes les plus riches du monde dépassent le PNB des 600 millions d'individus qui peuplent les 48 pays les moins avancés.
60% des femmes occupent seulement 30% des différents types d'emplois existants sur le marché du travail soit, 6 corps de métiers seulement. Pourtant, leur taux de réussite dans les études, du bac à l'université, est supérieur à celui des hommes.
Toutes ces réalités ont l'originalité d'être annoncées non pas dans un article ou documentaire économique mais dans un film de Peter Watkins "La Commune" tourné en 1999.
Ce film est un pavé dans la mare au silence de notre éducation nationale, amnésique de ce soulèvement populaire qui, au lendemain de la révolution bourgeoise de 1789, tenta de faire appliquer l'égalité sociale et de mettre fin à l'aliénation du travail tout en refusant la liquidation de la République par les monarchistes et l'invasion de l'armée allemande dans Paris.
Son intelligeance est d'aller plus loin qu'un simple film historique sur La Commune (et aussi un rappel sur le soulèvement étouffé par le sang en Algérie) de part sa forme (tourné comme un reportage télévisuel), mais surtout de part son contenu où 200 participants jouent leur rôle selon leur convictions personnelles et faisant continuellement le parallèle de cette époque avec la nôtre (chômage, pauvreté, religion, expulsions musclées des sans papiers...) et en débattant sur la question de "comment vivre autrement?" (surtout dans la seconde partie).
Bref, un film politique intelligent et très complet sur un soulèvement qui alimente encore les rêves de justice sociale et citoyenne. Rien que l'interview de P. Watkins en bonus vaut la peine (on la trouve d'ailleurs en téléchargement).
En 1870, 20% des plus riches de la population mondiale disposait de 7 fois le revenu des 20% des plus pauvres. En 1997, cet écart était de 74 fois plus. En 2000, les 20% des plus riches se partagent 86% du PIB mondial contre à peine 1% pour les plus pauvres. Et ils se plaignent malgré tout d' être persécutés fiscalement et refusent tout partage des richesses.
La fortune des 3 personnes les plus riches du monde dépassent le PNB des 600 millions d'individus qui peuplent les 48 pays les moins avancés.
60% des femmes occupent seulement 30% des différents types d'emplois existants sur le marché du travail soit, 6 corps de métiers seulement. Pourtant, leur taux de réussite dans les études, du bac à l'université, est supérieur à celui des hommes.
Toutes ces réalités ont l'originalité d'être annoncées non pas dans un article ou documentaire économique mais dans un film de Peter Watkins "La Commune" tourné en 1999.
Ce film est un pavé dans la mare au silence de notre éducation nationale, amnésique de ce soulèvement populaire qui, au lendemain de la révolution bourgeoise de 1789, tenta de faire appliquer l'égalité sociale et de mettre fin à l'aliénation du travail tout en refusant la liquidation de la République par les monarchistes et l'invasion de l'armée allemande dans Paris.
Son intelligeance est d'aller plus loin qu'un simple film historique sur La Commune (et aussi un rappel sur le soulèvement étouffé par le sang en Algérie) de part sa forme (tourné comme un reportage télévisuel), mais surtout de part son contenu où 200 participants jouent leur rôle selon leur convictions personnelles et faisant continuellement le parallèle de cette époque avec la nôtre (chômage, pauvreté, religion, expulsions musclées des sans papiers...) et en débattant sur la question de "comment vivre autrement?" (surtout dans la seconde partie).
Bref, un film politique intelligent et très complet sur un soulèvement qui alimente encore les rêves de justice sociale et citoyenne. Rien que l'interview de P. Watkins en bonus vaut la peine (on la trouve d'ailleurs en téléchargement).