Les téléchargements nous libèrent des griffes du capitalbizness.
Dans les années 80, les labels indépendants fleurissaient, soutenus par les réseaux alternatifs, les fanzines et autres scènes indépendantes. Mais, boycottés par les grandes chaînes de distributions à la solde des majors, elles ont toutes faits faillite et cela n' a posé aucun état d'âme aux artistes professionnels qui pleurent aujourd'hui que leur patron risque de ne pas vendre suffisemment pour pouvoir les rémunérer. Aujourd'hui internet semble devenir une nouvelle arme pour que l'art redevienne une expression indépendante libre d'accès et de diffusion.
François Hadji-Lazaro (Pigalle, Garçon Boucher...), dernier résistant, avec son label "Boucherie Production", à être tombé sous les balles du capital nous donne son témoignage et son constat ci-dessous:
"En france depuis la disparition de Boucherie Production, que nous avions créée sous forme d'association, et qui n'a pu survivre, il n'y a plus de labels indépendants. Il n'y en a que des faux (soutenus en sous-main par des majors), tels que ceux des rappeurs. Si les groupes engagés avaient créé des structures indépendantes, on n'en serait pas là. Le système est à 100% commercial et les "produits" proposés de plus en plus formatés. Mon seul espoir est que les enfants âgés de 11-12 ans aujourd'hui rejettent un tel conditionnement à 15-16 ans. A part ça je ne vois pas de solution à court terme. Le slogan de la Boucherie était le "pessimisme efficace". La France est un des rares pays ayant une tradition de chanson mais tous les relais, fanzines, distributeurs, radios indépendantes, disparaissent au fur et à mesure. Les concerts associatifs vont de plus en plus mal. S'il existe quelques émissions de chanson à la radio, le choix est très limité et les auteurs indépendants ont des problèmes de diffusion. Pourtant, la musique touche de plus en plus de monde (et j'ajouterais: internet la rend à portée de nous tous). Donc, la logique devrait être qu'il y ait de plus en plus d'artistes!"
PS: Le gros François, multi-instrumentiste-acteur (je ne peux que vous conseiller le film DellaMorte DellaMore ou plus connu la cité des enfants perdus), nous sort un troisième album solo pour septembre "Aigre Doux"
François Hadji-Lazaro (Pigalle, Garçon Boucher...), dernier résistant, avec son label "Boucherie Production", à être tombé sous les balles du capital nous donne son témoignage et son constat ci-dessous:
"En france depuis la disparition de Boucherie Production, que nous avions créée sous forme d'association, et qui n'a pu survivre, il n'y a plus de labels indépendants. Il n'y en a que des faux (soutenus en sous-main par des majors), tels que ceux des rappeurs. Si les groupes engagés avaient créé des structures indépendantes, on n'en serait pas là. Le système est à 100% commercial et les "produits" proposés de plus en plus formatés. Mon seul espoir est que les enfants âgés de 11-12 ans aujourd'hui rejettent un tel conditionnement à 15-16 ans. A part ça je ne vois pas de solution à court terme. Le slogan de la Boucherie était le "pessimisme efficace". La France est un des rares pays ayant une tradition de chanson mais tous les relais, fanzines, distributeurs, radios indépendantes, disparaissent au fur et à mesure. Les concerts associatifs vont de plus en plus mal. S'il existe quelques émissions de chanson à la radio, le choix est très limité et les auteurs indépendants ont des problèmes de diffusion. Pourtant, la musique touche de plus en plus de monde (et j'ajouterais: internet la rend à portée de nous tous). Donc, la logique devrait être qu'il y ait de plus en plus d'artistes!"
PS: Le gros François, multi-instrumentiste-acteur (je ne peux que vous conseiller le film DellaMorte DellaMore ou plus connu la cité des enfants perdus), nous sort un troisième album solo pour septembre "Aigre Doux"
j'ai besoin de reporters de l'ombre, voir de quoi il retourne sur mon Cow.
freedom in fight.