Chaque nuit, quand les mondes se confondent
je pourrais tout lâcher,tout quitter
en état second, apaisé
lourd et léger à la fois, comme flottant sur une eau huileuse
je tournois en interne
où le temps ne compte plus, où le temps n'agit plus
que le souffle chaud du dragon gonfle ma voile astrale
qu'il me perde d'ici, de ce monde où l'on ne croit plus
pour lequel d'ailleurs on ne croit plus non plus
monde dont je n'attends plus rien et n'entend rien non plus
chaque nuit quand les mondes se confondent
ivre de sommeil, je tournois en interne
comme flottant sur une eau huileuse
mes rêves se font vie et je n'veux plus de réveil
chaque nuit quand les mondes se confondent
j'attends ta venue, j'attends ta main à saisir
chaque nuit je prie d'un coup partir
mais toujours cet éclat de réveil qui m'écorche les oreilles
mes yeux s'ouvrent et m'accroche à la vie
pas moyens d'écourter, à chacun son chemin finir