Hier 3h du mat laïe nozaiye.
Je me réveille le corps tout crispé de froid, impossible de me réchauffer malgré le poid de ma couette et de mes plaids empilées. Un mouvement fatal et mon estomac m'alerte d'une évacuation imminente ... direction les chiottes!
bleuurp! c'est la vidange du repas de ce soir. S'en suivent des sueurs chaudes dans tout mon corps; on dirait que ça va déjà mieux. Brossage des dents, deux verres d'eau pour réhydrater et ne pas avoir l'estomac vide au cas où récidive et au lit.
Si l'esprit pouvait se purger de tous ses souvenirs ou pensées qui lui font mal se serait idéal.
4h 1/4 de nouveau mon corps se glace impossible de d'étendre mes jambes sans risquer un haut de coeur. Alors j'attends, position foetus, couvert jusqu' au bout du nez. Mais la résistance est vaine. Nouvelle urgence, nouvelle vidange, à genoux, la face au dessus de la cuvette blanche éclatante. Seconde vague de chaleur. Mais cette fois ci je n'ose me dire que tout va mieux ... et l'horloge qui file le temps, dans presque 2h le réveil sonnera l'appel au travail.
Ankh me rejoinds comme s'il sentait que quelque chose n'allait pas; ils ont du flair ces animaux.
et voilà qu'à 5h58 la vague que je craignait m'éjecte du lit. Cette fois ci tout est liquide, mon estomac commence à exprimer sa douleur. Rinçage de bouche, deux verres d'eau et recouchage.
6h45 le réveil sonne. Toujours vaseux, je fais des aller retour cuisine salle de bain car chacun de mes gestes me lève le coeur mais rien ne sort. Il faut que je tienne car pas question de rester à la maison; ça me ferait perdre trop d'argent et l'agence n'y croirait pas; surtout dans le contexte de reprise actuel. Ce n'est vraiment pas le moment de flancher. D'ailleurs en parlent de reprise j'espère que j'irai mieux demain car j'ai rendez vous avec l'entreprise qui doit nous reprendre justement.
7h ouverture du portail du jardin merde Ankh file à toutes pattes courser un chat ; c'est bien le moment! pas la force de le rattraper. Heureusement, la voiture sortie, Ankh reviens ouf! une claque et direction jardin.
Bon va falloir me tenir au volant à présent. Vitesse peu virulente mais j'arrive à bon port ... et à l'heure!
Sitôt dans le bâtiment du site, j'envisage les WC au pas cadencé mais non pas le temps, je pose tout juste mon sac de le local cuisine et bleuurp! dans l'évier. La journée va être rude; 12h à tenir.
8h rebelote cette fois-ci je n'avale pas d'eau car j'ai l'impression que cela provoque tous ces rejets.
9h58 j'aurais pas dû tenter de reboire; en même temps je me suis dit que si mon état est dû à ce que j'ai mangé hier soir (genre nourriture qui aurait tournée; j'entends d'ici Audelliah me dire "ça devait bien t'arriver un jour!" bein oui je n'aime pas perdre la nourriture), ça peu m'aider à me purger, sorte de lavage d'estomac en moins pénible malgré tout.
Et dire que c'est moi qui doit secourir les gens ici =°( ... pas raisonnable vraiment. Mais voilà, c'est l'économie du marche ou crève. Alors je marche autant que je le peux; il le faut car moi encore j'ai un travail... Samedi en passant à une entrée de Massy Palaiseau (91), côté Cora pour ceux qui connaissent, j'ai halluciné de voir sur ma droite l'implantation d'un bidonville! nOus ne sommes pas encore en Colombie ou autre pays où la farcture sociale est extrême mais je sents bien que l'on y tend. Ca sent vraiment le sapin pour les pauvres. quelle dégringolade pour la France! nOus sommes bien loin de la période De Gaulle/ CNR.
Les fortunés s'enrichissent mais ils sont minoritaires, même au niveau mondiale. Alors comment votent les électeurs et vivent les gens? Espèrent ils toujours rejoindre ce club de cannibales? Ne savent ils pas que c'est sans espoirs? Pour qu'il y ait des fortunés, il faut qu'il y ait des pauvres. Sinon où seraient les marges bénéficiaires de l'économie capitaliste responsables de cette inégalité?
Pauvres de nous...
Tout en refaisant ce monde dans ma tête, le chauffage à fond dans mon PCSécurité mon bombers à capuche enfilé, le froid me tien toujours.
Arrivée le soir à la maison (pas d'évacuation le reste de la journée) toujours un peux nauzéeux je me laisse aller sous une douche bien chaude puis me bois une infusion et direction le lit, pas de vieux os pour ce soir. Et demain entretien j'espère que tout sera redevenu bien
Je me réveille le corps tout crispé de froid, impossible de me réchauffer malgré le poid de ma couette et de mes plaids empilées. Un mouvement fatal et mon estomac m'alerte d'une évacuation imminente ... direction les chiottes!
bleuurp! c'est la vidange du repas de ce soir. S'en suivent des sueurs chaudes dans tout mon corps; on dirait que ça va déjà mieux. Brossage des dents, deux verres d'eau pour réhydrater et ne pas avoir l'estomac vide au cas où récidive et au lit.
Si l'esprit pouvait se purger de tous ses souvenirs ou pensées qui lui font mal se serait idéal.
4h 1/4 de nouveau mon corps se glace impossible de d'étendre mes jambes sans risquer un haut de coeur. Alors j'attends, position foetus, couvert jusqu' au bout du nez. Mais la résistance est vaine. Nouvelle urgence, nouvelle vidange, à genoux, la face au dessus de la cuvette blanche éclatante. Seconde vague de chaleur. Mais cette fois ci je n'ose me dire que tout va mieux ... et l'horloge qui file le temps, dans presque 2h le réveil sonnera l'appel au travail.
Ankh me rejoinds comme s'il sentait que quelque chose n'allait pas; ils ont du flair ces animaux.
et voilà qu'à 5h58 la vague que je craignait m'éjecte du lit. Cette fois ci tout est liquide, mon estomac commence à exprimer sa douleur. Rinçage de bouche, deux verres d'eau et recouchage.
6h45 le réveil sonne. Toujours vaseux, je fais des aller retour cuisine salle de bain car chacun de mes gestes me lève le coeur mais rien ne sort. Il faut que je tienne car pas question de rester à la maison; ça me ferait perdre trop d'argent et l'agence n'y croirait pas; surtout dans le contexte de reprise actuel. Ce n'est vraiment pas le moment de flancher. D'ailleurs en parlent de reprise j'espère que j'irai mieux demain car j'ai rendez vous avec l'entreprise qui doit nous reprendre justement.
7h ouverture du portail du jardin merde Ankh file à toutes pattes courser un chat ; c'est bien le moment! pas la force de le rattraper. Heureusement, la voiture sortie, Ankh reviens ouf! une claque et direction jardin.
Bon va falloir me tenir au volant à présent. Vitesse peu virulente mais j'arrive à bon port ... et à l'heure!
Sitôt dans le bâtiment du site, j'envisage les WC au pas cadencé mais non pas le temps, je pose tout juste mon sac de le local cuisine et bleuurp! dans l'évier. La journée va être rude; 12h à tenir.
8h rebelote cette fois-ci je n'avale pas d'eau car j'ai l'impression que cela provoque tous ces rejets.
9h58 j'aurais pas dû tenter de reboire; en même temps je me suis dit que si mon état est dû à ce que j'ai mangé hier soir (genre nourriture qui aurait tournée; j'entends d'ici Audelliah me dire "ça devait bien t'arriver un jour!" bein oui je n'aime pas perdre la nourriture), ça peu m'aider à me purger, sorte de lavage d'estomac en moins pénible malgré tout.
Et dire que c'est moi qui doit secourir les gens ici =°( ... pas raisonnable vraiment. Mais voilà, c'est l'économie du marche ou crève. Alors je marche autant que je le peux; il le faut car moi encore j'ai un travail... Samedi en passant à une entrée de Massy Palaiseau (91), côté Cora pour ceux qui connaissent, j'ai halluciné de voir sur ma droite l'implantation d'un bidonville! nOus ne sommes pas encore en Colombie ou autre pays où la farcture sociale est extrême mais je sents bien que l'on y tend. Ca sent vraiment le sapin pour les pauvres. quelle dégringolade pour la France! nOus sommes bien loin de la période De Gaulle/ CNR.
Les fortunés s'enrichissent mais ils sont minoritaires, même au niveau mondiale. Alors comment votent les électeurs et vivent les gens? Espèrent ils toujours rejoindre ce club de cannibales? Ne savent ils pas que c'est sans espoirs? Pour qu'il y ait des fortunés, il faut qu'il y ait des pauvres. Sinon où seraient les marges bénéficiaires de l'économie capitaliste responsables de cette inégalité?
Pauvres de nous...
Tout en refaisant ce monde dans ma tête, le chauffage à fond dans mon PCSécurité mon bombers à capuche enfilé, le froid me tien toujours.
Arrivée le soir à la maison (pas d'évacuation le reste de la journée) toujours un peux nauzéeux je me laisse aller sous une douche bien chaude puis me bois une infusion et direction le lit, pas de vieux os pour ce soir. Et demain entretien j'espère que tout sera redevenu bien
... et je partage ton écoeurement face à l'évolution de la pauvreté en France... Les Français seraient-ils devenus des veaux ?