Au Soudan où la charia fait la loi, une femme s'affirme pour sa liberté et celle de toutes les femmes.
Lubna Ahmad Hussein et 12 autres femmes, malgré leur voile porté, ont été arrêtées pour tenue indécente à cause de leur large pantalon. Lubna ahmad, journaliste, qui travaille aussi au service de communication pour l'ONU dans sa section du Soudan, veut comparaître devant les tribunaux soudanais pour tenter de faire supprimer l'article 152 qui a permis leur arrestation. Elle veut dénoncer devant la justice que cet article ne respect ni la charia ni la constitution du pays et qu'il permet uniquement de flageller les femmes en public et de les priver de leur liberté individuelle : "Si certains se réclament de la charia pour flageller les femmes en raison de ce qu'elles portent, qu'ils me montrent les sourates du Coran ou les hadith (paroles du prophète Mahomet, ndlr) qui le stipulent. Je ne les ai pas trouvés", a lancé cette veuve d'une trentaine d'années.
Déjà les menaces de mort lui font front car la liberté dérange toujours certains.
La flagellation, l'amputation et l'exécution par pendaison ou lapidation font partie de l'arsenal pénal du soudan. Pour soutenir ses femmes il existe un document mis en ligne par Amnesty International pour ceux qui ont la possibilité d'utiliser un fax je vous invite à l'utiliser ici (une fois sur le site cliquer en bas sur document).
La religion est trop souvent manipulée et déformée
pour assoir des pouvoirs oppresseurs des peuples.
Un exemple où la loi n'est plus une justice
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Un exemple où la loi n'est plus une justice