Le livre biographique sur Edie Sedgwick,
une héroïne des sixties, de la Factory
et de tout un monde qui fini par avoir sa peau.
Malgré la lenteur du début du livre, on fini par ne plus le décrocher pris dans les tourments de la vie d'Edie qui ne sont pas si éloignés de notre époque; les années passent mais rien ne change vraiment. Sa vie et les mondes qu'elles rencontre sont instructifs sur la superficialité du monde des fêtards et aussi d'un certain milieu artistique ou chacun rêve de célébrité où tout est bon pour se faire de l'argent et construire sa renommer au nom de l'art.
Le quart d'heure de célbrité dont parlait Warhol, une célébrité aussi fugitive que creuse puisque sans conséquence sur le nerf de nos vies, à moins que ce ne soit nous, les récepteurs, qui ne sommes que voyeurs et cervelles creuses.
Pour ceux qui ne connaissent warhol qu'à travers les expos officielles et bourgeoises qui idôlatrent académiquement ces artistes en les dépouillant de leur chair, ils pourront se faire une idée plus fidèle du personnage et de son petit monde qu'aucun de ces promotteurs, j'en suis sûre, ne souhaiteraient rencontrer si ce n'est pour sucer un peu d'exostisme à forte sensation pour alimenter les bavardages lors des vernissages ou autres galas du show bizz culturel.
"Edie était l'incarnation de la folie, du délire, de l'inventivité, de la révolte, des audaces et désincertitudes des années 60 et de tout ce que nous avions vécu. La provocation la plus insensée faisait de vous le héros du jour..." (Joel Schumacher)
"Les gens étaient tournés vers l'avenir dans un esprit de conquête qui se voulait optimiste, et que venait merveilleusement satisfaire la musique... l'idéologie de la défonce prônée par Leavy, le style imposé par Warhol et Edie" (Betsey Johnson)
"Edie...l'une des plus grandes figures des années 60, qui auront été, tout comme les années 20, une époque dominée par la jeunesse qui imposa alors son parlé, son humour et sa musique. Edie courait après la vie, qui parfois ne se laisse pas attraper aussi vite qu'on le désire. (diana Vreelen)
Warhol, la factory et toutes ces conneries des apparences
"On m'a sacrée fille de l'année, superstar et autres foutaises. Tous mes faits et gestes étaient sûrement motivés par les difficultés dans lesquelles je me débattais, car j'étais très perturbée... sitôt qu'un truc me bouleversait, je réagissais en faisant ci ou ça, en adoptant telle ou telle pose plus ou moins aberrante, en me défigurant et me mutilant d'une façon ou d'une autre. Et les gens s'imaginaient que je venais de lancer une nouvelle mode."(Edie)
"Warhol a bousillé des tas de gens, et surtout des tas de jeunes. C'est à la factory que j'ai commencé à me défoncer sérieusement, que j'ai vraiment été initiée à la défonce, en y trouvant beaucoup de plaisir. Tout m'y destinait et dans ce sympathique entourage, je me suis rapidement épanouie pour devenir une athlétique défoncée."(Eddie)
"Elle me raconte qu'elle a envie de plaquer... cet univers de frime délirante qui l'angoisse tant elle le trouve grossier, tant elle en a marre de fréquenter des malades qui feraient n'importe quoi pour se faire remarquer. Tous ces gens lui font pitié. Et elle résiste à tout ça... (Gerard Malanga)
"Warhol a bousillé des tas de gens, et surtout des tas de jeunes. C'est à la factory que j'ai commencé à me défoncer sérieusement, que j'ai vraiment été initiée à la défonce, en y trouvant beaucoup de plaisir. Tout m'y destinait et dans ce sympathique entourage, je me suis rapidement épanouie pour devenir une athlétique défoncée."(Eddie)
"Elle me raconte qu'elle a envie de plaquer... cet univers de frime délirante qui l'angoisse tant elle le trouve grossier, tant elle en a marre de fréquenter des malades qui feraient n'importe quoi pour se faire remarquer. Tous ces gens lui font pitié. Et elle résiste à tout ça... (Gerard Malanga)
Eddie l'accidentée
"Tous les deux ans environ, j'ai un accident ...
Mais un de ces jours, ce ne sera plus un accident" (Edie)
Mais un de ces jours, ce ne sera plus un accident" (Edie)