Il y a des jours où l'on perd vraiment tout espoir de voir nos civilisations s'améliorer.
J'ai appris, lors d'un documentaire sur l'état de notre planète et l'influence de la consommation de diverses énergies sur celle-ci (à noter que la programmation choisi toujours des horaires de grande écoute pour diffuser des documentaires instructifs comme celui ci diffusé vers 2h du matin...), qu'il y a 50ans, en Chine, Mao Tsé Toung (dont je n'oublie pas les crimes qu'il a conduits) avait imposé à tous les paysans d'installer une cuve pour réceptionner leurs excréments humains et animaliers pour les transformer, via leur fermentation, en gaz naturel capable de les chauffer, de les éclairer et de cuire leurs nourritures gratuitement. Ainsi, ce choix politique eut trois mérites: fournir de l'énergie quasi gratuite (il doit y avoir des frais d'entretien je pense), préserver la pureté de l'eau et par conséquent, moins dépenser dans son traitement pour la rendre potable (ce qui est loin d'être le cas par exemple en Bretagne où l'élevage intensif pollue les nappes phréatiques et les rivières par l'écoulement des excréments animaliers).
Aujourd'hui, non seulement cette source d'énergie est maintenue mais elle s'amplifie grâce aux recherches menées qui permettent désormais de fournir en énergie des villes entières.
Ce procédé serait bien utile pour des pays comme Haïti ou un gouvernement corrompu laisse calciner sa forêt (la moitié de l'île), jadis aussi généreuse que l'autre moitié de l'île (dirigée par un autre gouverneur), pour faire du charbon, unique source d'énergie pour sa population.
En Europe, cette technique basique semble intéresser mais un choix révélateur se profile: sera utilisée uniquement le fermentation issue de végétaux!
Autant dire que ce choix condamne d'emblée cette ressource énergétique à la marginalisation car la quantité de végétaux utilisable sera plus que limitée.
Ce choix dans nos pays capitalistes où tout doit être source de profit financier ne m'étonne guère. Il suit cette même logique des lobbies pétroliers qui empêchent, par exemple les véhicules d' être bridés ou à consommer autre chose que du carburant issue du pétrole (des agriculteurs sont ainsi devenus hors la loi en utilisant et en vendant à leur voisinage du carburant issue d'huile de colza). Sans compter tous les chercheurs particuliers dont les trouvailles sont étouffées et non exploitées (eau, huile de friture...). Il y a bien les véhicules électriques ou GPL mais ils sont très marginalisés et les batteries posent le problème des déchets et du nucléaire.
Tant que les politiques seront influencés par le capital et n'auront pas le courage d'agir audelà des intérets électoraux, le progrès, dans le sens "respect de l'humain et de son environnement", risque peu de s'élever. Et avec l'entrée dans l'Europe de pays corrompus par les USA comme la Pologne ou d'autres parlementaires européens pour empêcher l' Europe d'être politique et fédérale (conditions indispensables pour exister concrètement et se faire entendre) , l'avenir ne s'annonce pas joyeux.