wattie

vivre ou survivre?

Jeudi 14 décembre 2006 à 20:46

Le gouvernement de M.Villepin, pour relancer la confiance des bailleurs envers les revenus faibles, se porte maintenant garant de leurs loyers sur une période de 2ans.
Comment, avec la dette des caisses de l'Etat dont on n'arrête pas de nous parler, le gouvernement pense-t-il payer ces loyers? Pourquoi ne pas plutôt stopper l'inflation des prix du terrain, des loyers,  des ventes immobilières qui sont la principale cause de l'impossibilité, pour de plus en plus de citoyen(ne)s, mêmes salarié(e)s, de se loger en France?

Il faut que se soit une Mme Boutin (se serait elle trompée de candidat ou est ce un leurre pour attirer des voix électorales plus soucieuses du social que du profit du capital) qui relai le combat des associations pour le droit au logement, comme le DAL, en proposant à M.Sarkozy d'inclure le droit opposable au logement dans son programme. A noter que ce droit est inscrit dans la déclaration des droits de l'homme depuis 1948, il n'y a donc rien de nouveau la dedans mais simplement une nom application des droits des citoyens par le pouvoir en place, pouvoir qui s'étonnera que la rue ne cesse de gronder et n'aille plus voter.

Vendredi 24 novembre 2006 à 21:15

70% des dirigeants des Très Petites Entreprises auraient souhaité, à la place du CPE et du CNE, un contrat de travail unique pour toutes les entreprises, avec des modalités de licenciement libres pour l' employeur et une indemnisation calculée en fonction de l' ancienneté du salarié devenu chômeur ( à ce régime, on se demande combien de reniement de ses droits il sera contraint d' accepter pour obtenir de l'ancienneté et pendant combien de temps malgré tout il pourra tenir).

 L' homme, réduit à l' état de machine à produire du bénéfice patronal, au service de la croissance, ce carburant des forces vives de la Nation...

Mercredi 15 novembre 2006 à 18:51


Après les chômeurs d'AC!, Les pauvres se mobolisent
 et c'est tant mieux

Mercredi 15 novembre 2006 à 14:02


La mondialisation ne serait pas un problème social si les peuples exploités pouvaient se manifester et/ou se manifestaient.



 Si, par exemple, la Chine communiste (toujours cette imposture) n'était pas une dictature, les syndicats pourraient travailler librement et les revendications salariales verraient le jour et stopperaient ces délocalisations responsables des régressions sociales dans nos pays riches où les bidonvilles réapparaissent aux côtés d'une bourse aux indices toujours croissants.

 Plus le peuple souffre plus le capital s'enrichie c'est bien connu. Mais on sait aussi que la souffrance du peuple a ses limites et c'est bien pour ça que les thèmes électoraux se concentrent sur la sécurité. A croire que ceux qui votent ont tous une richesse à préserver. Et c'est assurément le cas puisque les taux de participation aux élections sont toujours plus faibles, à mesure que le social régresse et que la pauvreté grandit
(De plus, ces taux ne concernent que la participation des inscrits, mais combien d'électeurs en droit sont-ils inscrits?) Les résultats électoraux ne reflètent absolument pas la population.

  Tous 
les déçus de la politique, les exploités économiques ne votent plus et c'est bien dommage de voir ce peuple qui souffre ne pas voter. Car les bien portants, les bénéficiaires de la misère voteront toujours ,eux, et ainsi, au fure et à mesure que ce peuple s'abstiendra de voter, le pourcentage des profiteurs augmentera alors que leur nombre sera toujours bien inférieur à celui du peuple réel.

 C'est ainsi que nous pouvons voir une extrême droite passer au second tour, forte de ses 15% dépassés de participants aux élections. Mais où est la légitimité de ces chiffres?


 On comprend que le pouvoir en place ne cesse d'appeler à la répression et à l'ordre. Car il a bien conscience que sa position est scandaleuse et illégitime, puisque non représentative de la réelle majorité populaire.

Quand la colère monte rien ne vaux une bonne propagande pour faire craindre les électeurs restants au pillage de leurs biens, à leur sécurité, à l'invasion étrangère. Ainsi la croissance du nombre de force de l'ordre paraîtra répondre à une demande du peuple alors que ce qu'il veut, le peuple, c'est un toit et non une cage de béton, un repas et non des OGM, du temps pour vivre et non les 39 heures. Mais ça ce n'est pas bon pour les bénéfices boursiers. Et ce n'est certainement pas une extrême droite, ultra libérale donc ultra bourgeoise (dans son programme) qui nous apportera cet idéal.
clip

Keny Arkana

Jeudi 7 septembre 2006 à 18:27

Juste un mot pour dire que le débat droite gauche pour ou contre la carte scolaire est un débat qui zappe l'origine du problème.

 La droite veut supprimer la carte scolaire pour nous faire croire qu' on pourrait, ainsi, choisir son établissement. Or, une fois cette carte supprimée, tout le monde voudra aller dans les établissements les mieux réputés. Aussitôt ces derniers deviendront hypersélectifs et les déséquilibres entre établissements seront encore plus creusés.


De son côté, la gauche s'accroche à cette carte scolaire prétendant qu'elle est la garantie de l'équivalence entre les établissements par la mixité. Or cette mixité dépend de la population géographique. Cette mixité, tout le monde sait qu'elle dépend du lieu de l'établissement, du prix des terrains, des loyers voir, des impôts locaux.
Un établissement situé dans une région dite pauvre aura une population d'élèves de parents pauvres. On voit tout de suite que la mixité est loin d'être possible dans ces conditions. D' ailleurs ce n'est pas pour rien que les écoles privées se remplissent...


Plutôt que de débattre autour de la carte scolaire, les politiques feraient mieux de débattre sur la mixité sociale des régions et des villes qui est la seule garantie de la mixité dans les établissements scolaires.

 Mais quand on voit la droite qui résiste en ne voulant pas même atteindre 20% de logements sociaux dans leurs villes, on a du soucie à se faire quant à l'avenir de cette valeur Républicaine qu' est l'égalité des chances.

Dimanche 20 août 2006 à 15:13

Malgré une baisse des inégalités sociales de 1981 à 1983 et de 1989 à 1992 celles ci n'ont cessées d'augmenter  (voir schéma ci-dessous publié dans l'édition 2006: "niveau reccord pour les inégalités et la pauvreté", par le réseau d'alerte sur les inégalités avec son indice: le BIP 40, réponse du monde réel à l' indice du monde boursier, le CAC 40.

Pendant ce temps, notre gouvernement nous endore et tente de nous faire croire que la France va bien, que le chômage baisse (comme chaque été, Monsieur l'Président, puisqu'il faut remplacer les travailleurs qui partent en vacance), qu'il ne faut pas craindre la dictature capitaliste qui s' intensifie sous nos yeux.

Et les sans toits, femmes et enfants, continuent d'être expulsés avec pour seul motif qu'ils risquent l'accident dans des locaux insalubres aux normes de sécurité inexistantes ( C'est vrai qu'ils sont sûrement mieux dehors sous le toit des étoiles... ). Comme si l'Etat se désengageait totalement du sort de ses citoyens qui est pourtant sa raison d'être. Pourtant, me semble t il,   le droit au logement existe; il est du devoir de nos représentants élus de veiller au respect de ce droit fondamental.

Comme d'habitude, le pouvoir ne respecte pas ses devoirs et le peuple doit toujours se défendre par lui-même, à travers le réseau associatif, véritable contre pouvoir populaire (pour le logement voir le DAL).

Jeudi 17 août 2006 à 12:36


En arrêt maladie, depuis juillet,pour une hernie discale que je traîne depuis décembre (et qui n'aurait toujours pas été décelée si je m'étais contenté de consulter mon médecin généraliste, comme le souhaite notre gouvernement, qui se contentait de me prescrire des antidouleurs),je suis allé hier à la convoc de la sécurité sociale (convoc sans indication où les trouver bien sûr démerde toi) .

Le médecin conseil n'est vraiment là que pour le contrôle...
 On se demande presque si l'Etat ne leur met pas le cerveau en veille pour ne faire aucun commentaire ou ne donner aucun conseil; tout ce qu'il sait dire c' est: "que comptez vous faire?" (ce qu'il m'a demandé au moins 3 fois) comme si j'étais médecin....
 Quand je lui parle de kiné il répond avec un sourire ironique qu'il ne sert à rien et quant à l'ostéopathe, je vous laisse deviner.... A l'entendre, j'ai l'impression qu'il préfèrerait que le rhumatologue me fasse une seconde infiltration (peut importe les risques pourvu que je disparaisse de ses dossiers) ou m'opère et que je retourne au travail (sait-il seulement si je serais apte au travail encore longtemps après cette opération qui me condannerait l'un de mes deux disques restant en bas?) :0( .

 Enfin, au moins, comme j'y étais allé avec Rose (en arrêt elle aussi en attendant d'être opérée d'une tumeure (cylindrome d'après les seconds résultats d'analyses), ça lui aura évité de recevoir, elle aussi, une convoc (en fait, ils en envoient automatiquement à toute personne en arrêt depuis 2 mois : c'est beau l'administration, tous des moutons que nous sommes, de la chair à patron disait l'autre...).

La vie est belle paraît-il...

Lundi 7 août 2006 à 19:10

En Irlande, pour justifier sa non-embauche d'un candidat, un patron explique, qu' à ses yeux, un fumeur n'a pas l'intelligence recquise pour être embauché car la cigarette étant nocive, il faut être idiot pour fumer (sans compter ajoute-il qu'après leurs poses cigarettes, les fumeurs sentent mauvais!!).

 Donc, si l'on poursuit sa logique, la majorité des terriens ne serait pas "digne" de travailler puisque la voiture est nuisible, la vitesse, l'avion et le bateau sont nuisibles, le portable est nuisible, l'alcool est nuisible,  la mal bouffe est nuisible, les déodorants sont nuisibles, le nucléaire est nuisible, le bronzage est nuisible etc etc....

Enfin, le conseil d'Europe ayant approuvé cette argumentation et jugeant cette non embauche comme non discriminative il faut s'attendre à tous être au chômage. Chouette, nous sommes donc tous inaptes au travail ;0)

Mais au fait, et ce patron que fait il pour échapper à toutes ces nuisances et faiblesses de l'humanité? C'est peut-être Dieu, il existerait alors?...

En même temps cette affaire nous permet aussi de dire que tous nos chefs d'Etat, responsables politiques et religieux devraient également quitter leur fonction, ça ce serait plutôt une bonne chose...


Jeudi 15 juin 2006 à 14:11

J'ai été, hier, agréablement surpris en tombant sur un congrès de la CFDT sur la chaîne parlementaire (TNT). Moi qui trouvais ce syndicat trop tendre avec le capital, le peu que j'ai entendu de ce congrès (je suis arrivée vers la fin) me l'a montré plutôt constructif et à l'écoute du terrain. Et surtout certaines de leurs constatations faisaient écho à mes propres commentaires.


Comme ce représentant qui témoignait d'une réflexion d'une de ses jeunes adhérentes: "les délégués, ils me font peur". Ca me rappela la fois ou, étant en formation de recyclage (SSIAP1) dans mon entreprise, je me suis rendu au CE pour téléphoner à une secrétaire qui se trouvait dans un autre bâtiment à Nanterre. Sur place il y avait un groupe de délégués qui, à les observer, avaient l'air mécontents de notre présence ( j'étais avec un de mes collègues). En repartant, mon appréciation se confirma quand, derrière nos talons, l'un d'eux referma la porte qui était ouverte à notre arrivée; nous les dérangions!


Pourtant, un bon militant oui un délégué sérieux se serait empressé de faire connaissance avec deux salariés de leur entreprise, ils auraient dû nous glisser un tract voir une info de leur syndicat ou au moins se présenter et s'informer de notre situation au sein de l'entreprise savoir si tout allait bien sur notre site...


A croire que les délégués s'attache plus à accumuler des mandats pour échapper au travail.


A se comporter comme des fonctionnaires comme si leur situation leur était dûe, il ne faut pas s'étonner que les syndicats perdent de leur légitimité par leur manque d'adhérents et leur perte de la représentativité des salariés, chômeurs et retraités qu'ils sont sensés représenter.


Mais bon si à ce congrès cette réflexion fut entendue et perçue comme une réalité, souhaitons que l'ensemble des syndicats et de leurs représentant(e)s en tire leçon et agissent en vrai militant(e)s soucieux de celles et ceux qu'ils doivent représenter et défendre.

Lundi 10 avril 2006 à 12:10


Ces politiciens de droite et d'extrême droite souhaiteraient sans doute retrouver nos contrats de travail de jadis... Après tout, c'est toujours mieux que rien n'est-il pas? Et puis comme ça nous serions enfin capable de faire face au commerce mondial pour lequel nous avons gran ouvert nos frontières. Quand je pense que les Anglais portent plainte auprès de Bruxelle pour le projet de notre chef d'Etat (comme quoi il peut lui arriver d'avoir de bonnes idées) qui souhaiterait rétablir le protectionnisme avec le patriotisme économique; ces anglais qui trainent toujours des pieds pour faire ralentir la construction de l'Europe. Oui il faut un protectionnisme: EUROPEEN seul condition de se protéger face aux pays qui n'ont pas les mêmes règles de protection social, environnementales etc... que nous. Il aurait également été plus sage de ne pas se précipiter pour intégrer, en une fois, tant de pays qui n'ont pas ces mêmes règles alors que certains pays de notre communauté n'ont pas encore stabiliser à notre niveau comme le Portugal et l'Espagne. A croire que ces intégrations ont été dictées par les grands patrons pour voir nos conditions sociales se dégrader et pouvoir augmenter leurs  bénéfices.


A trop se focaliser sur les courbes de la bourse le capitalisme oublie que l'économie doit servir l'humanité et non l'asservir.

Lundi 20 mars 2006 à 12:13

Voici le lien qui vous permettra de lire le texte de loi sur l'égalité des chances comprenant le Contrat Première Embauche voté le 9 mars 2006: Le texte de loi


(la partie concernant le CPE se trouve en page 6 après la partie concernant le contrat d'apprentissage accessible dès 14ans)

Jeudi 16 février 2006 à 23:02

Pourquoi revendiquer un statut de stagiare? Les stages ne devraient pas exister, seule l'alternance comptabilisée comme des heures de cours, devrait primer. Je n'ai jamais fait un stage où un salarié m'enseignait réellement tout au long de cette période. J'ai toujours été utilisé pour effectuer des tâches (bénines ou non selon le niveau d'étude) comme aurait dû le faire un intérimaire ou autre CDD.


  Je trouve que les stages ne sont qu'un moyens pour l'entreprise de trouver de la main d'oeuvre gratuite. En plus de ça, pendant ces putains de stages qui grillent toutes nos vacances, on ne peut pas faire des jobs qui, eux, nous permettent au moins de nous faire un petit budget. 


Et se démener pour obtenir ces stages alors même que l'on n'est plus étudiant, qu'en penser? il y a vraiment des situations dignes d'un régime bananié...


Le stage, fantasme identique aux soient disantes formations professionnelles dont est sensé bénéficier tout salarié tout au long de sa vie active...


Pure propagande! La réalité est bien autre.

Mercredi 2 novembre 2005 à 23:12

  En France, 6% des français vivent sous le seuil de pauvreté (600 Euros), 3 millions sont mal logés, la baisse de l'impôt sur le revenue profite, à 70%, aux personnes imposables les plus riches (ces personnes représentent 20% des gens imposables); cette réduction de l'impôt va faire perdre 3.6 milliards d' Euros aux caisses de l'Etat (soit 3.6 milliard d'Euros en moins à redistribuer pour diminuer les inégalités sociales en France). Les 20 Euros que vont bénéficier les personnes qui auront déclaré leurs revenus, via internet, feront perdre également 50 millions d'Euros cette année au budget de l'Etat.


  Pour éviter que l'accumulation de ces manques à gagner et que les dettes de l'Etat ne se fassent trop sentir, le patrimoine de l'Etat est vendu aux entreprises privées et on s'empresse d'augmenter le nombre des radars sur les routes et autoroutes (quitte à mettre en péril la sécurité du pays en privatisant EDF et les autoroutes qui sont deux point strtégiques pour une nation. Sans compter le risque que nous encourons à voir des entreprises privées, plus préoccupées par leurs compteurs de profits qu'à leurs calendriers de maintances, s'approprier des centrales nucléaires).


  Pendant ce temps, la pauvreté en France poursuit ses ravages. Pendant ce temps, les soins de santé se dégradent (il manque parfois jusqu'à 30% d'infirmières dans les services). La précarité, avec le contrat nouvelle embauche, s'agrave.


  Pendant ce temps, on recrute toujours d'anvantage dans l'armée (qui voit son budget augmenter cette année) et la Police (Police où les Gardiens de la Paix vont voir leur salaire augmenter jusqu' à 10500Frs, environ 1600 Euros net).


  Pendant ce temps, on parle de tolérance zéro. Pourtant la corruption perdure. Faute de budget, la corruption se substitue aux impôts (après avoir dénoncé l'empire de l'ancien président du MEDEF, Ernest Antoine Seillière, les journalistes Mrs Botorel et Sassier, dénoncent, dans leur dernier livre, la complicité de l'admistration et de la classe politique française, autrement dit la corruption: financement de ronds points, de piscines... en échange de facilité d'autorisation d'ouverture de grande surface ou autre. A noter que la grande distribution est la principale ressource des riches.).


  Et à présent des cités voient une partie de leur jeunesse se risquer à l'émeute et s'en prendre à tout ce qui symbolise cet Etat qu'ils jugent responsable de leur marginalisation mais pas seulement puisque, comme des animaux blessés à mort qui perdent la tête, ils s'attaquent également aux infrastructures économique de leur propre secteur et aussi aux citoyens, comme eux, qui subissent la misère (voir quand ils brûlent des bus encore occupés par des passagers) . Pendant ce temps notre ministre de l'intérieur poursuit ses provocations (pense t il que l'on naît racaille?) et les idées de l'extrême droite concernant l'immigration se légitiment.


   La répression, utile pour servir la justice et punir tout crime ou délit, devient une arme dictatoriale lorsqu'elle est utilisée pour ficher sa population et museler la colère sociale.


Avec l' élection Présidentielle qui approche (dont il serait bon de s'intérroger sur sa légitimité puisque plus de la moitié des électeurs ne votent plus et qu'une loi va être proposée pour rendre encore plus difficile la présentation d'un candidat), on pourrait penser que tout cet enflamement serait fait pour favoriser un vote massif en faveur de la droite, voir de l'extrême droite sécuritaire. C'est bien plus simple de parler d'insécurité que de changer un système qui ne profite qu' à une minorité.


1789 n' a rien changé, le pouvoir n' a fait que changer de main...

Samedi 2 juillet 2005 à 20:48

A quoi bon effacer les dettes de l' Afrique si l'on ne change pas de système économique? C'est comme effacer l'ardoise d' un pauvre sans lui donner de quoi s'enrichir, il s'endettera à nouveau!


Axel Red a vu juste il faut changer de système! Arrêtons de faire la charité aux pauvres en continuant de les exploiter. Et cela est valable partout dans le monde y compris en France!

Samedi 12 mars 2005 à 10:59

  Encore des licenciements annoncés sur le site où je travaille, sur plusieurs milliers qu'ils étaient à mon arrivée en 2000, ils ne seront plus qu'une centaine en juillet 2005. Fini la production (pourtant technologique de pointe), elle se fera en Thailande. Et une délocalisation de plus!!...


  Au train où vont les choses, je me demande sérieusement si la France ne va pas devenir un de ces pays dépendants du tourisme et de son agriculture. Car il ne s'agit plus seulement de l'industrie lourde, comme la métallurgie, qui déserte notre "territoire économique", notre maitère grise, également, ne suffit plus à lutter contre la concurrence internationale croissante. C'est que désormais, les pays pauvres (j'entends par là ceux où la main d'oeuvre est peu rémunérée) ont leurs cerveaux et se donnent les moyens de se passer de nous.


  Combien de fois ais-je entendu,qu'en France, il fallait se faire une raison et opter pour le domaine professionnel tertiaire; que l'avenir est dans les métiers de service. Serions-nous donc condannés à devenir (à notre tour?) une société de valets?


  Ce n'est pas un hasard si notre gouvernement, lucide et pragmatique, décide de réduire la qualité de l'éducation nationale. Ne devons nous pas nous attendre à ce qu'un tiers des ofrres d'emplois soit précaire et non qualifié? A quoi bon avoir des diplômes pour livrer des pizzas?


  Notre coq national peut se raser la crête et se transformer en Dindon...


  Mais patience, un de ces siècles, ces pays pauvres devenus riches auront, eux aussi, une main d'oeuvre "trop chère"... Alors qui iront exploiter les grands groupes internationaux? Sans compter qu' à force de racheter leurs concurrents, ces grands groupes seront de moins en moins nombreux et seront en position de quasi monopole. Sans militer pour sa cause, je pense que K. Marx disait vrai en affirmant que le capitalisme se mord la queue... 


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