wattie

vivre ou survivre?

Mardi 22 février 2011 à 20:18

Je tourne tu tourne et l'on tourne nos étoffes enlacées. Aveugles, l'oeil ouvert sur l'invisible, qu'il fait bon de ressentir nos deux âmes s'élever, paisibles pour un voyage où nos corps n'ont plus pieds où personne ne peut nous blesser. Volons vers la nuit sans fin où le temps perd ses limites où les corps n'ont plus de frontière.
                                                             Tournons

Mardi 22 février 2011 à 20:11

quand ça va pas
qu'il est trop dure de vivre face
je fume la verte
elle me donne la distance
me brouille les fréquences
plus besoin de résistance
je vais flottant dessus les flots
plus de heurt avec les maux
l'anesthésie pour le repos
de mon corps, de mon esprit
je vais flottant dessus les flots

sans mot dire je distance les maux
mais combien le corps va t il tenir?
toute chose exige un prix
un revers du décors dont il faudra partir
partir et revivre en face
jusqu'à trop mal et encore s'enfuir
aller fumer la verte et ainsi
de parenthèses sans fin
va la spirale de l'oubli qui ne viendra pas

Lundi 21 février 2011 à 20:22

Ecrire quand on ne sait plus quoi dire, que tout est sec, vide et vain. on se dit que l'encre coulera mieux demain, qu'il faut attendre la remonté de la vague.
S'isoler et resté connecté, quelle mauvaise blague.
file! le temps prend la vie

Je flippe des intégristes de tout poil; religieux, politiques, culturels ... car on les entends toujours mieux et le manque de caractère des foules fait qu'ils amassent et toi, tu te retrouve seul dans tes pensées.
file! le temps prend la vie.

Le silence est d'or quand les majorités sont violentes.
seul isolée pour tes pensées.
c'est pour te protéger du monde ces portes épaisses et lourdes?
dans le film, il fini par filer

Jeudi 17 février 2011 à 10:47

monter la cadence ordonnent les finances
t'as produits cinquante, demain y en faudra cent
et si tu réussi c'est bien ça fera un salarié à retirer
et bientôt la machine en fera deux mille
toujours plus toujours

travaille le pas cadencé
si tu craque écoute, plonge ton nez dans la C
parait qu'on y passe tous
faut rester dans la course
jusqu'au crash, comme à la bourse

à trop vouloir on quitte la réalité
on dope son coeur comme on dope les marchés
on spécule jusqu'à éclater la bulle
les finances martèlent le pas
et on finit par croire qu'on n'a plus le choix
faut rester dans la course

mais qui c'est qui pousse?
y a des rues qui grondent
d'autres font la ronde
chacun creuse sa tombe
personne ne veut voir
personne ne veut croire
juste courir à l' abattoir
sans se retourner pas même revendiquer

la leçon est apprise c'est la crise
c'est toujours la crise mais jamais de remise
le capital gagne la mise alors pourquoi des questions?
de qui viennent les pardons?

monte la cadence ordonne les finances

toujours plus

plus de pauvres
plus de chômage
plus de dopes
plus de malades
plus de faim
plus de faux saints

plus de fric dans l'entonoir
plus de jeux dans le brouillard

les foules s'activent les rois en vivent
la garde est rapprochée ça va saigner

c'est la danse des cocus

Mercredi 9 février 2011 à 20:03

 

Comme s'il suffisait de penser fleur pour voir la vie en rose
de même penser charbon ne nous fait pas fatalement broyer du noir
qui peut dire avoir le savoir vivre?

il y a la vie, il y a les êtres
les vies et les intérieurs multiples de chacun

la peur n'est pas la même pour tous
ni les joies ni les peines
à chacun ses réactions, à chacun ses visions
triste pour l'un, doux pour l'autre

tonifiant pour l'un, irritant pour l'autre
à chacun sa place, à chacun son être
à chacun son vécu, son subtil ressenti 

tant que l'autre respecte autrui
juge qui tu es pas qui est l'autre

à minuit c'est la nuit
le début d'un nouveau jour
 un cycle infini

Mercredi 2 février 2011 à 20:13

J'entends rire au cœur de ces plaines
pourtant j'avance et rien
que des trous des barbelés
des tranchées de chaque côté
à l'horizon se dresse une tour
qui n'est rien d'autre qu'un clocher
où jadis chantait la vie

et j'entends rire dans ces plaines
comme si le ciel voulait parler
pour nous dire stop! arrêter!
disparait des innocents
dans les guerres pas de gagnants
rien ne vaut le prix du sang
 

et j'entends rire dans ces plaines
comme un rappel de la vie
sur la mort que Dieu banni
tout comme il banni les bombes et les martyrs
toutes ces guerres sans nom
aussi je dis menteur est celui qui dit tuer pour le divin
il n'est rien d'autre qu'un serviteur du malin



Samedi 1er janvier 2011 à 13:04

Ciel universel
un jour chacun y trouvera son destin
vivre doit avoir un sens
au delà des biens
au delà des riens
hors de toi tu es
en toi qui es tu?

vivre doit avoir un sens
l'essence de ton âme
ne te trahie pas
ne sois pas un miroir
laisse brûler les diables
les marchands de trésors
tout n'est que mirage
ils t'envisagent simple rouage

vivre doit avoir un sens
l'essence de ton âme
ne te trahie pas

fuit les affrontements
ils dévient ta voie
et te font perdre le temps
ciel universel
un jour chacun y conduira son chemin

Dimanche 26 décembre 2010 à 16:30

Pieds nus, le zippo à la main gauche
pieds nus, que l'image ne soit pas fausse
tapis rouge au sol, de ses fibres l'essence s'envole
me monte à la tête et entre ouvre la fenêtre

pieds nus, je m'avance vers le cercle de cendres
à son centre trône un tabouret de bois à 3 pieds
pieds nus, une dernière pensée d'espoir, pouvoir la retrouver
un pied, deux pieds, me voici dessus, droit

la corde, telle une auréole, flotte au devant de moi
je la saisie, telle un calice et l'ajuste à mon propre coup
une dernière onde de Fauré avant de m'élever
puis fais de mon pied chuter le tabouret

le zippo tombe et enflamme le sol imbibé
juste le temps de sentir la chaleur et je parts

à défaut de savoir pour nos âmes
sûre que nos cendres seront désormais bien là réunies à jamais

Mercredi 1er décembre 2010 à 21:55

Courir sous les bombes un jour de noël
prier la lune quand le soleil s'éteint
je fuis les couples quand je vis seul
entendre rire quand mes joue se mouillent

cirer les pompes qui nous piétinent
faire le beau face au pouvoir
faire le grand face au petit
de mesquineries en tragédies
je crache à la gueule de ces farces aux non-dit

faire partager celui qui n'a rien
économiser celui qui croule sous les biens
l'argent est roi dans ce monde de vaux rien

courir sous les bombes un soir de noël

la neige est en sang les eaux sont en noir
la terre est laminée à coup de hachoir
finir sous la pluie mort déshydraté
mourir d'asphyxie le ventre gonflé d'air
des plans stérilisés vendus aux enchères
les bourses martèlent le pas au mépris des misères

la terre nourricière est comme cette femme ménopausée

Jeudi 25 novembre 2010 à 21:20



L
a chair n'est pas l'enfer
j'en veux à ces religions guerrières
celles qui nous ont déraciné de notre mère la Terre
celles qui ont mis nos corps aux fers

je suis païen je veux le bien
je suis païen en tout vit le divin

conscient de l'univers conscient de notre mère
la femme est la vie charnelle est notre Terre

ils ont brûlé nos sages
martyrisé nos âmes

conscient de l'univers
conscient de notre mère

je suis païen je veux le bien
je suis païen en tout vit le divin


Samedi 16 octobre 2010 à 13:21

Je fais des choses
je passe à autre chose
je repense aux choses
je fais d'autres choses
je poursuis des choses
d'avant en arrière je mène mon avancée
et malgré l'envie fugace de tout stopper
de souffrances en réjouissances, j'avance


DERRIDA (LE DEUIL)
envoyé par MELMOTH. - Regardez plus de films, séries et bandes annonces.

Mercredi 18 août 2010 à 14:14

 
 
Comment va t il?
Il va comme une mère qui, ses cadavres, digères. Il est nauséeux et ne bouge plus d'un cil. Ses enfants, il les a voulus indépendants. Mais il désespère devant ce qu'ils sont à présent.
Il pourrait tout changer?
Mais pour quoi faire? Le libre arbitre est capacité sévère. La liberté doit s'assumer. Tu agis, tu en récolte les fruits. Faire table rase et tout recommencer en supprimant la liberté?
Ce ne serait plus l'humanité. Alors il désespère.
Il prit lui-même que ses filles et fils se ressaisissent

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Lundi 2 août 2010 à 20:33

Tour à tour les jours se font nuit
tour à tour les nuits se font jour

demain l'amour et puis la mort
aujourd'hui je suis seul je suis raccord
s'en suit l'ennui on est d'accord
demain l'amour et puis la haine
aujourd'hui seul je suis raccord

tour à tour les jours se font nuit
tour à tour les nuits se font jour

vivre seul n'est pas choisir
y a des deuils et du maudire
vivre seul est mal choisir
y a des absences qui font pourrir

tour à tour vient la vie
Dieu sait où elle finie
tour à tour tombent les morts
Dieu sait qui monte à bord

pour le bien pour le moins
d'actions en réactions
je suis le temps sans illusion

Lundi 2 août 2010 à 20:27

La mort de l'être aimé n'est jamais préparée
même de la pire des maladies
on pense qu'elle va guérir
jusqu'au bout on se le dit
du coup la perte est brutale
irrattrapable, la scène n'est pas rejouable
et je vais et je viens
sitôt distrait, sitôt atteint
sitôt distrait, sitôt éteint

Lundi 2 août 2010 à 20:22

Comme un froussard tu fuis la vie
tu vis dans tes pensées, réfugié
les rêves te sont royaume
le présent demi-absent
tu anticipe, angoissé de l'échec
peur du rejet tu te camisole de non dits
les rêves te sont royaume
et ton coeur ici bat
introspection, introverti
quand l'analyse tue l'action
quand le sommeil est ton soleil
quand tu vivras tu seras mort déjà

Jeudi 13 mai 2010 à 13:24


C
haque nuit, quand les mondes se confondent
je pourrais tout lâcher,tout quitter
en état second, apaisé
lourd et léger à la fois, comme flottant sur une eau huileuse
je tournois en interne
où le temps ne compte plus, où le temps n'agit plus

que le souffle chaud du dragon gonfle ma voile astrale
qu'il me perde d'ici, de ce monde où l'on ne croit plus
pour lequel d'ailleurs on ne croit plus non plus
monde dont je n'attends plus rien et n'entend rien non plus

chaque nuit quand les mondes se confondent
ivre de sommeil, je tournois en interne
comme flottant sur une eau huileuse
mes rêves se font vie et je n'veux plus de réveil

chaque nuit quand les mondes se confondent
j'attends ta venue, j'attends ta main à saisir
chaque nuit je prie d'un coup partir
mais toujours cet éclat de réveil qui m'écorche les oreilles
mes yeux s'ouvrent et m'accroche à la vie
pas moyens d'écourter, à chacun son chemin finir

Mercredi 28 avril 2010 à 10:16

http://wattie.cowblog.fr/images/ttlvpgx0.gif

J'écoute ta voix qui me berce
qui recouvre les plaies de mon âme
j'écoute ta voix et mes maux se dispersent

vraies ou fausses aventures
peu m'importe ce qu'en pensent les autres
ta culture est réelle et tes conseils fidèles
comme ton aide
jamais nous nous sommes vus
et pourtant tu es là

j'écoute ta voix qui me berce
qui recouvre les plaies de mon âme
j'écoute ta voix et mes maux se dispersent

peu m'importe si sont vraies tes histoires
moi je veux bien y croire
que tu sois ou pas, moi j'y crois
moi j'irai rejoindre un jour
oui moi j'irai rejoindre ton coven
et des pommiers naitront nos rêves

j'écoute ta voix qui me berce
qui recouvre les plaies de mon âme
j'écoute ta voix et mes maux se dispersent

le froid t' envahit tu es prise par les glaces du nord
je ne peux comprendre la solitude qui t'encercle
que tes bourreaux agonisent de remords
qu'ils aboient de douleur pour des siècles et des siècles

j'écoute ta voix qui me berce
qui recouvre les plaies de mon âme
j'écoute ta voix et mes maux se dispersent

dans la nuit brille la lune
dans la plus ténébreuse des vies jaillit toujours la lumière
il en sera ainsi pour toi aussi, c'est écrit

j'écoute ta voix qui me berce
qui recouvre les plaies de mon âme
j'écoute ta voix et mes maux se dispersent

http://wattie.cowblog.fr/images/fcopyrightzhm2d5aeab.jpg

Lundi 12 avril 2010 à 13:43



Lundi 12 avril 2010 à 1:48



Pour celles et ceux qui auront eut la chance d'y être vous reconnaitrez les images du court métrage de Melissa projeté avant son entrée en scène. Concert avec une première partie aussi jeune que prometteuse
(les découvrir ici)

Mercredi 24 mars 2010 à 11:13

Sur les ailes de mon cheval
je surf sur le chant des étoiles
que l'air est frais dans la nuit
à l'extinction du bruit, de la folie des hommes petits

anywar in the sky, je fly in the pax
que j'aime la nuit où le monde semble ouvert
je serais nu que ça n' me gênerait guère
sur les ailes de mon cheval blanc, je fly everywhere
ni frontière ni galère, un monde libre et charmant

rejoinds les étoiles, fly in the night

à minuit les âmes pures éclairent le chemin
fly in the night, and see

ni veau d' or, ni malin,  j'aimerai toujours le bélier
juste nous et les saints
entre nous le sablier

respire le bon air, inspire le refrain
anywar in the sky, fly in the pax
in memorium Deus

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