wattie

vivre ou survivre?

Jeudi 25 juin 2009 à 20:08

Qui le sait vraiment
où va le vent
s'il va chantant
s'il va pleurant

qui le sait vraiment
où va l'enfant
s'il va chantant
s'il va pleurant

qui le sait vraiment
où vont les gens
s'ils vont chantant
s'ils vont pleurant

qui le sait vraiment
où va le temps
s'il va chantant
s'il va pleurant

qui le sait vraiment
où vont les gens
s'ils suivent le vent
s'ils suivent l'enfant

qui le sait vraiment
où va le vent
s'il prend le temps
s'il prend l'enfant

Vendredi 19 juin 2009 à 20:32

Changer d'histoire, changer le monde
histoire sans fin
serais-je un ange au lendemain?

je t'aime et tu me le rends bien
gardons-nous, loin des chiens
vivons libres, soyons absents
absents du monde, présents de nous
concentrons l'âme qui nous unit

changer l'histoire, changer le monde
histoire sans fin

apprends moi toi, je t'apprends moi
et de nous deux naissons meilleurs
ici, ailleurs, la vie dépend d'actions
actif, passif, tout prend dimension
je contemple la beauté du monde du dedans
notre temple est intérieur

changer l'histoire, changer le monde
histoire sans fin
serais-je un ange au lendemain?

Mercredi 17 juin 2009 à 14:06

Le nouveau devient l'ancien
et versa vis
impression de déjà vu
sensation de lassitude
l'excitation s'éteind
la vie dévisse

change ta vie
reprends tes yeux
ouvre ton âme droit aux cieux

l'ancien peut renaître
le déjà vu toujours plaire
l'attitude d'être soi
reconnaître son moi

prends ta vie
sauve l'âme
ouvre les yeux droit aux cieux

les flux peuvent bien faire
maîtrise leurs courants
qu'importe les déserts
reste toi reste roi

prends ta vie
garde ton âme
mets ton coeur en luminaire

Jeudi 11 juin 2009 à 22:16

La vie est belle, merveilleuse, solidaire
les esprits larges et complices
tout sourire en avant, les yeux grands ouverts et brillants
inspirons le bon air, plein poumons

rêve ou paradis?
ce peut-il que ce soit la vie?

les rivières sont si claires
on s'y baigne, on la boit
et les bois sont au vert, on y voit tous gibiers
oubliez la misère tout ici est en joie

rêve ou paradis?
se peut il que je sois en vie?

pas de conflit pas de guerre
religions pacifistes, patriotes pour la Terre
l'honneur d'aimer, le pouvoir de servir
le profit n'a plus cour et les âmes sont élevées

rêve ou paradis?
ce peut il que ce soit la vie?

éclairs et fracas, sirènes à tout va
le réveil sonne, il fait gris, c'est la vie

Vendredi 22 mai 2009 à 13:22

Peu t'importe ce que tu vends
pourvu que l'argent vienne
la demande créé le marché
c'est acquis tu t'en justifie

le marché ou la mort

drogues, armes, malsaine bouffe, pollution
tu n'es pas là pour materner
l'économie est la guerre
et la guerre c'est toujours sale, vile et brutale

le marché est la mort

http://wattie.cowblog.fr/images/180pxPunukAlaskaskulls.jpg

Vendredi 15 mai 2009 à 20:39

Je veux tes lèvres sur les miennes
puis mes lèvres sur ta peau
de caresses nous purifier
trouver l'aura des innocents

je voudrais fuir les salissures d'autrui
ne plus sombrer sous leurs judas
vivre mes rêves ne pas vieillir
peu importe l'âge pourvu que l'âme

je veux tes lèvres sur les miennes
puis mes lèvres sur ton sein
de carresses nous purifier
trouver l'aura des innocents

je voudrais fuir les bienséances
ne pas devoir parceque l'âge
rester fidèle à l'utopie
qu'importe l'âge pourvu que l'âme

mais toi pourquoi ne crois tu pas
qu'un jour la lune nous enchantera?

Jeudi 16 avril 2009 à 21:36

 
Les jeunes font danser les vieux
les vieux font mourir les jeunes
mais qui sont les jeunes qui sont les vieux?

l'âge ne décrète rien
le futur te rend suspect
mais le futur peut te rendre bien


jeune aujourd'hui vieux demain
vieux aujourd'hui jeune demain

qui deviendras tu?
le même
resteras tu?
condamné ou épargné?
victime ou bourreau?
de quel côté du flingue?
et si tu devenais la fleur?

les jeunes font bander les vieux
les vieux font tuer les jeunes
et si tu devenais fleur?

Vendredi 10 avril 2009 à 10:08

Sur les cimes de ta lame
je monte je descends je monte redescends
non je ne saigne pas
juste glisse rien ne résiste

légère ma tête ballone
l' apesanteur oubliée

vos discours sont les derniers de mes soucis
vous n'êtes plus rien je revis libre et sans gêne de moi
plus rien ne compte je monte et m'envole tout en moi
et moi et toi et nous émoi fusionnel

joui dans mon corps qui aspire tout le tien
à cet instant mourir serait bien

finir ailleurs loin derrière toute frontière
au néant du possible où tout reste à faire
et surtout rien à défaire
Eden au J moins 1

Dimanche 5 avril 2009 à 21:26

Si seul bien qu'entouré
se remplir, atteindre l'ultime plaisir
s'imaginer jouir
et puis l'on en peut plus
la peau est trop tendue
quelle horreur à l'intérieur
trop sale il faut purifier
purger les viscères

si seul bien qu' entouré
engloutir ne plus oser
ne pas leur ressembler, surtout pas
la pourriture vient de là

si seul bien qu' entouré
 plus rien à purger sinon les veines
de ce fluide aux gènes impures

si seul bien qu' entouré
ma personne n'en peut plus
vouloir leur échapper

Samedi 28 mars 2009 à 11:34

Longtemps tu as recueilli le malheur d'autrui
à écouter leurs doutes, leurs chagrins, leurs douleurs
à écouter, analyser,conseiller tu t'es donné
donné tout en silence
car en toi le puits était trop profond

et puis parler à quoi bon
les choses en toi ne concerne que toi
et l'extérieur est trop souvent vicié
la jalousie, l'incompréhension, les trahisons
comment s'y confier?
qu'ils se livrent, je tenterais toujours de les aider
mais moi je vous crains

et puis la mort a fauché mon amour
ma libératrice au grand coeur
celle qui m'avait ouvert de sa fraicheur, de son esprit saint
mon âme soeur arrachée, je n'entends plus rien
tout en moi est saturé, l'analyse est brouillée
la compassion m'est impossible

du silence pour ma raison
juste envie de vide
y déverser mon moi
me vider enfin
effacer toute trace
histoire à zéro

Renaître ou disparaitre

Mercredi 25 mars 2009 à 11:54

Chômeurs Ô travailleurs
indispensables consommateurs
perfusés aux transmarketing
Crédit consumering
faites chauffer faites chauffer
Le capital aux voiles soufflées fait s'envoler des actions
comme montent au ciel des ballons ivres
Ivres de vide qui vaguent à la dérive
Du vent spéculatif se gonflent aussi des ventres affâmés
en échange d'autres dégueulent de trop bouffer
Ainsi vont les vases communiquant
pendant que prient les communiants...

Lundi 9 mars 2009 à 13:14

  


Choisir, prendre son destin par les rennes
illusion ou maitrise, qui gouverne?

As tu choisis ton travail? As tu choisis de travailler?
As tu choisi ton candidat? Répond il à ton idéal?
As tu choisis ton toit? As tu choisis ton pays?
As tu choisis d'être un homme? As tu choisis de naître?

Naître pour mourir?
As tu le choix de choisir?

La vie est segmentée de choix limités
voir, de choix imposé
Tu es libre de t'intégrer ou de t'exclure
libre à toi de choisir
choisis ou lance le dé mais choisi!
le dé sera pipé bien sûre, les faces étant limitées

vivre libre ou mourir
qui peux vraiment choisir
la troisième voie ne se dit pas
la posture est radicale

comme toute révolution
les devises idéalisent
les militants perdent la raison
l'humanité son temps
et les rêveurs sont enfermés

Samedi 24 janvier 2009 à 14:13

  


Les pensées planent
par un moment d' absence
elles finissent par me piquer
jaillissent alors mes tourments refoulés
 
dans cette fosse à bestiaux
où les esprits se dévorent
la hauteur de mes idéaux
assèche mon sang rêveur
 
les fleurs s' ouvrent  sans mot dire
sans que nous les ayons remarquées
fanées, pourtant, quelque chose vient à nous manquer

hier ne sera plus jamais demain il faut s' en souvenir
nulle chose n' égalera autre chose
le présent s' ajoute au passé
 sans logique ni  forcément avenir
le chemin se construit au file de la vie
sans même une esquisse de celle ci

dans cette morbide ascension humaine nous sauve l' amour
l' amour est éternel. multiple? sûrement
faut il encore l' assumer

Lundi 19 janvier 2009 à 23:47

Du vent au souffle rougi soulève des vies qui se réduisent en bouillie
combien de drapeaux pour l'enfer du paradis grillent nos âmes étourdies
ivres de chants de vengeance et de gloire
l'espoir brisé sur le front des martyres
comme l'étendard repris de corps en corps pour ne pas toucher terre
les gueules de bois se relèvent et reprennent les choeurs
les symphonies mortuaires ont des airs infinis

Dimanche 9 novembre 2008 à 18:56

L'asphalt habille Dana
Dans les sillons de béton
ces murs d'habitations
Je cherche l'horizon

Les toits urbains font des jours des nuits
Cherche l'horizon
Etoiles invisibles sous les rayons des villes
Cherche l'horizon

Ne pas être seul, sécurité
Rejoindre la meute, agression
Cherche l'horizon

Concentration humaine, richesse des marchés
Croissance à la chaîne, saturation, asphixiés
Cherche l'horizon

Rouge Métal Béton
Course froide du pognon
Cherche l'évasion

Samedi 18 octobre 2008 à 18:00



Vouloir croire


Toutes les nuits qui tombent
et les jours qui se lèvent
je veille à déceler
un signe venant de toi
quand pourrais-je le voir

Vouloir croire
Vouloir croire
Vouloir y croire

Toutes ces nuits qui tombent
et ces jours qui s'achèvent
plus le temps s'écoule
et plus je ne sais rien

Esprit-es tu là?

Pour ces nuits qui tombent
et les jours qui se lèvent
je lève la tête
 l'avenir est lumière

Naître et mourir, naître à nouveau
Progresser sans fin
 

Lundi 4 août 2008 à 21:00


Découvrez Psykup!


Si tu vas au delà de la vie
tu verras combien on oublie
le vrai sens de celle-ci

Vendredi 6 juin 2008 à 20:22

L' étincelle du petit lapin s' évanoui au fond de la forêt engloutie par les mâchoires d'acier.

L' âme en peine, mes rêves s'écrasent au plafond du jour.
Les foules s' agitent comme les insectes autour des abats-jour.  Quelques poses de bavardages  pour oublier comme on est seul parmi les gens.

 Compressés sur les rails, embouteillés sur le bitume, en attente derrière les caisses, agglutinés dans les cages à lapins, le regard fuyant celui de l'autre, ne parlant que pour s' affirmer.

Sociétés d'anonymes, d'autistes arrogants,
 ils ont oubliés qu'ils étaient morts déjà.

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