wattie
vivre ou survivre?
Vendredi 14 juillet 2006 à 0:15
La vie est un fleuve avec ses flux, ses reflux . Elle nous donne comme elle nous prend, à nous de saisir ce qui s'offre en avant. Ne pas passer à côté des choses ou bien des gens. Esprit alerte et coeur ouvert, écouter les vibrations des âmes. A leur départ, nourrit du passage, savoir en faire le deuil. La vie est infinie, nous n' en sommes qu'un passager...
Jeudi 13 juillet 2006 à 17:47
Fuire ce monde de porcs enflé de fureteurs inquisiteurs qui salissent nos âmes de leurs regards suintants de préjugés. Fuire, espoir infécondable dans ces cités contaminées où le silence étouffe tout appel à la paix...
Mercredi 28 juin 2006 à 15:44
Nous savons tous que le monde ne cessera pas de tourner
que les Hommes se jalouseront
qu'ils s'entretueront pour des miettes de rien
par fantasme ou par folie
Et nos rêves jaillissent pourtant
comme si jamais ne mourait l'enfant...
Puisse cette âme traverser nos esprits
pour germer dans nos coeurs
et épargner nos vies...
Mercredi 11 janvier 2006 à 15:54
Faire couler le sang sur les murs ça fait bien, ça fait dur
Provocation, l'ultime language de l'art populard
Serions-nous endormis, qu'il faille des bombes toujours plus éclatantes?
Le bonheur des autres excite les vipères,
on préfère l'adultère
l'enfer d'en face digère nos misères.
J'affiche glauque la mort pour l'exorciser,
je pornographie l'Eros pour tuer la vie
et les mourrants ne peuvent plus mourir.
Le commerciale bâni dans les sondages,
la croissance, notre saint graal, nous asphyxie.
Mais les réels consomment à crédit toujours plus de produits.
La tête dans nos jambes, ne finie plus de rouldinguer
elle rêve de stade, de gloire et de beauté.
Moi, la tête à l'envers je rêve...
Quitter la Terre.
Illustration tirée du site: http://www.janesmann.com/1998.htm
Samedi 24 décembre 2005 à 15:21
Mes pas semblent ne reposer sur rien. Pourtant j'avance, je vieillis tout du moins. Les années filent et mes rêves utopiques s'éclipsent. Qu'y puis-je puisque l'humanité est ainsi?
Un peu d'eau par-ci, un tas de cendres par-là... La machine avance plus vite que les anges.
Et nos voeux partent en fumée...
Q ue faut-il faire? Rien, laisser faire, surtout ne pas bouger: Terrains corrompus! Tout est piègé et la méfiance est vaine. Ne pas jouer au jeux du système reste salutaire. Quand il n'y a plus de joueur, le jeux se tue.
Noël trop commerciale? Ah bon? Mais qui achète donc et à crédit encore?
L'humain, trop lâche ou ambitieux, ne sait que suivre le troupeau
Dimanche 30 octobre 2005 à 16:50
Quand tu ne vois qu'un cimetière
j'y entends les prières
Un bracelet te dévoile ses clous, tu t'irrisse
mes yeux palpitent sous les étoiles de ces pics
Tout ce noir te clostrophobe
je m'y sécurise tout blôti dans sa robe
Un mort te révulse, tu y lis violence
c'est pourtant là qu'un homme retrouve l'innocence
Jeudi 6 octobre 2005 à 17:17
Où va le monde, où vont les gens?
j'ai de quoi l'effacer je le sais
mais les bombes ça paie bien, je le sais
peu m'importe où ça tombe, je les fais
demain peut être m'enfuirais-je...
voler sur Mars ou ailleurs, dans l'espace y a ma place
c'est pour ça que je paie, c'est pour ça que j'amasse; pas de paix!
pas de place pour la masse, elle m'agasse
où va le monde où vont les gens?
moi j'men fou, je leur vends
le paradis comme l'enfer je sais faire
riez,rêvez, gueulez,je suis bien vous n'êtes rien
marchandises friandises, c'est pour elles qu'on courtise
les putains sont partout sous les croix, les croissants, chez les gens
où va le monde, où vont les gens?
peu m'importe, je leur vends
Mardi 27 septembre 2005 à 14:19
Tu te sens invisible, vulnérable.
Aussi étroites qu'une cigarettes, tes paroles t'inconfortent.
Parler te rend bancal, tu bégaie.
Pourquoi cette coutume, te dis tu, chez les hommes,
de rompre l'intimité silencieuse pour se dire qui l'on est?
Les mots, ces résonances,
ne seront jamais plus fidèles que les actes charnels.
Ils sont comme ces vêtements qui nous cachent
un apparat pour qui sait étaler ses talents.
L'ignorance conjugue l'innocence, c'est bien ce que je pense.
Aussi, de savoir, ne plus je le voudrais.
Demeurer seul n'équivaut pas se perdre.
La solitude éveille souvent l'écoute.
L'écoute que chaque point d'une foule perd sous silence,
ignorant qu'à trop parler, on ne dit plus rien.
On entend plus rien.
S'entend on soit-même?
Au pays de l'image, l'invisible est sage.
Tu es toi car nul ne te vois,
pas d'influence, pas d'ingérance,
papa c'est toi, maman c'est toi
Dimanche 21 août 2005 à 23:02
Sous le sourire de la neige, glace, le secret des rancoeurs
Samedi 25 juin 2005 à 12:41
Comment pourrais-je oublier
tous ces moments passés
Faut-il les remplacer
pour les faire s'éloigner
Je n'peux m'en séparer
Je n'fais que d'y penser
Toujours à regretter
demain ce que je vis
Comment pourrais-je oublier
ce temps toujours qui fuit
Je n'vis qu'au temps passé
une forme d'éternité
Retourné ne pas avancer
L'avenir dans les murs glacés
cette boucle maternelle
me rassure la ritournelle
... Le connu me tue
Mercredi 16 mars 2005 à 13:39
Si je me laisse happer par le monde du travail
le rythme de ma vie devient vite carcérale
Je me lève-je bosse,
Je me lève-je bosse,
Je me lève-je bosse,
Je me lève-je bosse,
Je me lève-je bosse,
je transe-je picole-je m'éclate
et la clope me calcine, délicate
je me lève et j'écrase la dernière p'tite fumette
résolutions s'évaporent et le train, déjà là, me rattrappe Au travaaaaail....
Mardi 1er mars 2005 à 22:30
Plein de bons sentiments, c'est si bon...
d'recevoir les "on t'aime" pour atténuer les haines.
C'est si bon, si facile d'aimer celui qui t'aime.
Mais saurais-tu aimer sans demander la même?
L'amour sans retour, celui qui n'attend rien,
ce don ultime qui nous rend fier d'être humain.
Plus que l'intelligeance, capable du pire,
c'est de cette essence que nous approchons du Divin.
L'amour n'a de sens que s'il est partagé dis-tu?
Va donc mandier les coeurs corrompus!
Dimanche 6 février 2005 à 23:54
Enjambe les cuirasses d'acier
tu ne peux plus entendre les sarcasmes
encore un doigt pointé et tu risque l' hérésie
mène la conso fétichiste et fait disparaître tout
on n'sait jamais de qui pourrait être vue
enjambe les cuirasses d'acier
fuis la réplique même si facile
l'orgueil est un poison adoré du mauvais oeil
si tu cherche à jouer, apprends d'abord à perdre
Vol! vol! échappe à ces regards
ferme les yeux, ressent toi et ton âme
Jeudi 3 février 2005 à 1:35
Sous le ciel endormi je marche sur l'eau
Evasif, je songe et envisage des félines étendues
Le lac serait vermeil et les étoiles bleutées
Plus léger que la ouate, je flotterais sur leurs courbes aguichantes
Savourant leur enveloppe, j'y assècherais ma langue
Mais des étoiles naît qu'un brouillard de charbon
et cette eau n'est que glace et j'y gîs tout au fond.
Vendredi 21 janvier 2005 à 16:58
Le ciel fond, trop lourd de crasse, sur nos villes
les fosses trop pleines refoulent aux étages
Inutile d' éponger la marée est trop haute
Chacun devra boire ce qu' il a déversé
L' eau vous a fait dieu, elle vous envoie les cieux,
vos barrages ont cédé, les révoltes ont percé
Elle vous gicle à la face et vous noie de menaces
"Qui sème la misère récolte la colère" disait-on
Par trop de discours nous sommes devenus sourds
Vos langues de bois ne pourront rien face aux rouleaux des vagues
L' eau vous a fait dieu, elle vous envoie les cieux
Les anges ont noirci par vos bouches de suie
Dana souffrait mais vous ne vouliez voir
Croire que vous seriez puissants pour toujours vous semblait bien meilleur
Mais voilà que le glas résonne aux traîtres, aux prêcheurs d' illusions
La sociale ascension n' existe pas car les classes ne se mélangent pas
Consommer, produire, s' exploiter! la belle trouvaille...
La carotte ascension faisait passer la misère
le SMIC pour les uns le mâton pour les autres
Les anges ont noirci par vos bouches de suie
Dana souffrait mais vous ne vouliez voir
l' eau vous a fait dieu, elle vous renvoie les cieux
Ni le feu de vos guerres ni le jet de vos sermons n' arrêteront la colère
Vendredi 21 janvier 2005 à 15:10
Laisse couler l' eau sur ton visage
debout, sens cette boule chauffer tes entrailles
chaleur infantile et charnelle qui relance en ton âme l' embryon
Laisse couler l' eau, ferme ton visage
la chaleur se répend dans tes chaires comme un être étendue sur ton corps
Plus que l' amour c' est un trou qui t' appelle
un trou d' où l' on naît, un trou d' où l' on disparaît
Ce paradoxe apparent où l' on s' oublie pour être
à l' abri de tout, à l' abri de soi
Oublie toi et renaîs