wattie
vivre ou survivre?
Mercredi 20 février 2019 à 5:43
Lundi 19 janvier 2015 à 11:22
c'est contre les guerres et les violences sous toutes les formes
que les populations devraient manifester.
le terrorisme vient de terroriser. la guerre officielle, celle des Etats qui en ont les moyens, terrorisent tout autant que les dits terroristes (la guerre du vietnam avec ces bombes au napalms qui brûlaient des villages entiers femmes et enfants compris, le gaz moutarde des tranchées, les violes, le pillage et les tortures qu’essaiment toutes les guerres). le terroriste, c'est le soldat du pauvre. comme le dit un slogan: qui sème la misère récolte la colère. tant qu'il y aura des exclus il y aura des révoltés. l'exclusion créé la misère (sociale et /ou psychologique) cette misère est le terreau où pourront recruter des mouvements extrémistes de tout poils (politique ou religieux peut importe de toute façon tout cela n'est qu'un masque de communication, de propagande pour donner un sens à leur guerre. mais au fond, il ne s'agit que de volonté de prise de pouvoir, de conquête. si l'on veut réellement lutter efficacement contre la terreur il faut choisir la solidarité plutôt que la compétition. or notre monde choisi depuis perpète la compétition via l'économie libérale qui créé du même coût de l'exclusion (rentabilité et prise de bénéfice voulus toujours croissants oblige). prise de richesse croissante au profit d' une minorité; le partage n'existe pas et passer un seuil de fortune on ne peut plus croire que celle ci ait été acquise honnêtement. la fortune des uns va forcément au dupent d'autres.c'est la même chose pour les ressources certains pays gaspillent pendant que d'autres manque de trop. les Etats s'accordent pacifiquement tant qu'ils trouvent des ententes commerciales, tant qu'il reste des marchés à conquérir.
Mercredi 15 octobre 2014 à 20:10
le refrain est connu: l'inexorable croissance des pays émergents serait une incroyable force de réduction des inégalités mondiales. ce que l'on dit moins, c'est que la montée des inégalités nationales, elle, n'a jamais été aussi criante et alarmante que depuis 3 décennies.
[...] en france, par exemple, si lke revenu national annuel par personne est en moyenne de 26000 E, les 10% des français les plus riches reçoivent 23% du revenu total national. selon l'économiste françois bourguignon, leur niveau de vie est plus de 6 fois supérieur à celui des 10% des français les plus précarisés. réparti sur l'ensemble de la population, cela donne une inégalité de revenus allant d'une moyenne de 40 000E par an et par personne à moins de 6000E.
[...]ces disproportions, qu'elles aient cours dans un Etat récemment sorti de la dictature ou au sein d'une vieille démocratie, sonnent conjointement la fin de ce "sentier de croissance équilibré", théorisé par les économistes robert solow et simon kuznets, et annoncent clairement celui de la mondialisation des inégalités. "amorcé dans les années 1980, son accroissement est devenu, au cours des années 2000, un fait reconnu et incontesté", affirme le chercheur en sciences sociales luc boltanski. ainsi, les 600 millions les plus pauvres au monde ne disposeraient en moyenne que de 300E par personne et par an, quand les 600 millions les plus riches bénéficieraient de 27000E "l'inégalité mondiale reste donc considérable, relève encore françois bourguignon, ancien économiste en chef de la banque mondiale. les 20% les plus riches bénéficient de conditions de vie encore 40 fois supérieures à celles des 20% les plus pauvres.
ce creusement des inégalités touche tous les pays et porte un coup au modèle néolibéral. basé sur des promesses d'inclusion [...]
le retour à une société de rentiers:
A cette inégale répartition des richesses nationales s'ajoute un taux de rendement du capital qui dépasse durablement, aujourd'hui, le taux de croissance de la production et du revenu. "c'était déjà le cas jusqu'au XIXè siècle, rappelle thomas piketty, et cela risque fort de redevenir la norme au XXIè siècle." par ce dérèglement , "le capitalisme produit mécaniquement des inégalités insoutenables et arbitraires". surtout, poursuit l'économiste français, il porte en lui les germes du retour à une société des rentiers". et la boucle est bouclée.
[...] avec la mondialisation la concurrence fiscale fait rage: partout le taux des tranches supérieures d'impôts diminiue, dans l'espoir d'attirer les capitaux et les entreprises les plus dynamiques. ce qui entraine un affaiblissement de l'Etat social. et les patrimoines, désormais, rapportent davantage après impôts (et paradis fiscaux)[...] tout cela alimente fortement la dynamique inégalitaire : en une vingtaine d'années, les fortunes de liliane béttencourt (qui n'a jamais travaillée) et de bill gates (retraité) ont été multipliées par plus de 10. pour l'économiste piketty, la suite ne fait aucun doute: "les ingrédients sont réunis pour que la part détenue par le centième et le millième supérieurs de la hiérarchie mondiale des patrimoines dans le capital de la planète atteigne des niveaux inconnus" bref c'est un retour à la belle époque qui se profile, voir pire: la fin de l'ascenseur social, le retour d'une société de classes, le triomphe des rentiers et de l'héritage.
comment empêcher ce scénario? comment contenir la progression sans limites des inégalités patrimoniales mondiales, qui s'accroissent actuellement à un rythme qui n'est pas soutenable à long terme, ce dont même les plus fervents défenseurs du marché autogéré feraient bien de se soucier? par l'impôt progressif. sur le revenu d'abord, pour réduire l'incitation aux rémunérations indécentes: l'auteur suggère que le taux de la dernière tranche puisse atteindre 80%, un seuil qui a été dépassé dans la plupart des pays riches à certains moments de leur histoire récente, pour "lever les recttes fiscales plutôt que mettre fin à ce type de revenus ou patrimoines, jugés socialement excessifs et économiquement stériles par le législateur. sur le patrimoine ensuite de manière à réduire sensiblement le rendement du capital dès lors que son accumulation entre les mêmes mains devient source de déséquilibre sociaux. mais dans ce dernier cas la mobilité du capital est telle que la mesure doit être mondiale ou au minimum régionale. utopique bien sûr. mais rien n'empêche de s'en rapprocher pour que in fine la démocratie l'emporte sur la ploutocratie en voie de constitution. [...]"
vers le retour de la belle époque?
[...] en 1981 un salarié travaillait 2 semaines au profit des actionnaires, et plus de 6 semaines aujourd'hui. et ces revenus en raison de la concurrence fiscale que se font les Etats, sont peu imposés (quand ils ne parviennent pas à échapper au fisc grâce à l'optimisation voire à l'évasion fiscale).
le travail maintenant. les inégalités dans la répartition du capital et de ses revenus ne peuvent faire oublier le partage de moins en moins égalitaire de la masse salariale. les 10% des salariés les mieux rémunérés captent près de 30% du total de la masse salariale. puisque les salariés les mieux payés sont souvent les mêmes que ceux qui possèdent le plus de patrimoine, les 10% de français les plus riches reçoivent plus du tiers du revenu total (travail et capital) produit en france chaque année. la moitié de la population doit se contenter d' 1/4 de celui-ci. la situation est encore moins reluisante dans le monde anglo saxon: aux usa, le décile le plus riche s'empare désormais de la moitié de la richesse produite. faut il y voir une préfiguration de ce qui nous attend en france? c'est à craindre.
néolibéralisme
[...] depuis les contre-révolutions conservatrices des années 1980 (reagan et tatcher), un nouveau retournement a eut lieu. un deuxième libéralisme, parfois qualifié de "néo", est apparu. autorisant lui aussi une accumulation sans frein du capital et des revenus, il pourrait nous faire revenir à un niveau d'inégalités qui était celui de l'avant première guerre mondiale.une belle époque se dessine pour les plus fortunés."
Vendredi 18 avril 2014 à 8:58
Mercredi 7 mars 2012 à 20:58
Qui l'eu cru, c'est en Europe, de l'atlantique à l'oural, pourtant le continent le plus paisible, qu'il y aurait le plus de mafias. Pire encore , ces mafias depuis ces dernières années ne cesseraient d'affirmer leur puissance. Pourquoi?
Le coût du blanchiment d'argent:
Depuis les mesures prises aux USA pour durcir les conditions de blanchiment d'argent, de nombreuses mafias se sont rapatriées sur le continent européen où elles étaient déjà fortement implantées depuis la chute du communisme (le passage brutale d'une société administrée à une société libérale favorise l'implantation des mafias tout comme le capitalisme sauvage, la culture de clans, les troubles politiques comme les guerres civles ou les révolutions...)
Mais aussi grâce aux paradis fiscaux.
La crise:
Lors de pénurie de liquidité, les institutions financières en difficulté se montrent beaucoup moins regardantes sur la provenance de l'argent de leurs déposants, signalerait un rapport des services secrets italiens (Ce rapport alerterait aussi sur le fait que certaines institutions risqueraient d'être prises sous contrôle mafieux et ainsi donner naissance à de véritables banques mafieuses comme ce fut le cas en Russie dans les années 90).
La corruption:
Mais les mafias s'exportent aussi grâce à la corruption galopante dans la pratique des affaires et criminalisent ainsi le monde jusqu'à ses élites que la criminologie italienne désigne sous le terme bourgeoisie mafieuse (politique, économico-financière, sportive, du spectacle [les renseigenment intérieurs de France s'inquiétaient d'ailleurs du rapprochement entamé du showbiz avec celui du milieu via la consommation de drogues]...). Cette bourgeoisie mafieuse use d'un discours libéral mais sa logique consiste à profiter de la dérégularisation et de la dérèglementation pour mieux contourner le marché en utilisant ses réseaux criminels.
Cette criminalisation du monde officiel n'est plus hélas un phénomène limité à l'Italie; elle se note non seulement dans les autres pays d'Europe ... comme cela peut exister en France à l'occasion de certains grands contrats. Bien qu'il ne s'agissent pas forcément du phénomène mafieux à proprement parlé mais de mécanismes de corruption où des acteurs de premiers plan frayent avec des intermédiaires en tout genres disposant parfois de liens scélérats avec le milieu, cette corruption en France est d'ailleurs facilitée par son système juridique où "le parquet dépendant du pouvoir peut s'inviter dans l'instruction d'affaires délicates pour calmer les ardeur de la justice".
Un monde mafieux sans mafias
"Le discours économique dominant préfère occulter cet aspect des choses en parlant de retournement de conjoncture mais les enquêtes du congrès américain permettent de dire que la criminalisation du monde économique dépasse désormais le simple cadre des élites mafieuses. Le FBI soulignait que la crise des subprimes a mis à jour des pratiques mafieuses, mais désormais sans la mafia.
L'aubaine de la privatisation des secteurs public:
"Depuis 2011, la crise des dettes souveraines en Europe oblige les Etats, sous la pression de ces mêmes forces financières prédatrices qui ont été à l'origine de la crise, à prendre des mesures qui vont toutes dans le sens d'une nouvelle réduction de leur périmètre d'action. Or ces recettes, notamment la privatisation des secteurs publics, quand on les regarde d'un point de vue criminologique, spont aux antipodes de ce qu'il faudrait faire. Elles ont toutes fortement criminogènes et l'histoire des années 1980-2000 témoignent du rôle décisif qu'elles ont eu dans l'essor du phénomène mafieux" ...
"Mais l'idéologie dominante était alors celle de : l'Etat moderne, Etat modeste pour reprendre le titre d'un célèbre essai de Michel Crozier, alors chef de file en Europe de ectte sociologie néolibérale. ... La fraude, depuis la fable des abeilles de Mandeville, n'est pas une question sérieuse chez les néolibéraux puisqu'elle participe même à la création de richesse" (! cette fameuse richesse; ce "tout pour l'argent")
"Le plus paradoxal, c'est que si la crise des subprimes a invalidé en théorie la plupart des recttes néolibérales, la crise des dettes souveraines a contraint les Etats à y recourir à nouveau. ... Il est donc à craindre que les Etats, encadrés par la fameuse règle d'or, se retrouvent plutôt enfermés dans une cage dorée qui ne leur donnera plus les moyens de lutter efficacement contre les forces de la prédations privée. ... En témoignent les velléités de retour aux vieilles doctrines périmées de l'Etat gendarme défendues y compris par des esprits étrangers aux sempiternels discours des officines néolibérales de plus en plus relayés par une partie médiatique dominant."
RESTREINDRE L'ETAT AUX SEULES FONCTIONS REGALIENES (JUSTICE,POLICE,ARMEE) SERAIT LA PIRE DES ILLUSIONS POUR COMBATTRE LA MAFIA CAR EN CE DOMAINE, LES SEULES FORCES REPRESSIVES NE SUFFISENT PAS. L'histoire démontre que de nombreux acteurs méconnus ont un rôle stratégique dans la lutte contre les forces de la prédation privée.
Ainsi les agents qui se retropuvent en 1ère ligne face aux logiques mafieuses n'appartiennent pas aux forces répressives: ce sont les services du fisc, de l'inspection du travail ou les services sociaux. Leur efficacité dépende de leur protection statutaire. Qu'en sera t il demain si ces agents sont menacés d'être renvoyés par un petit chef sensible aux injonctions politico-mafieuses?"
ET Dieu sait qu'il y a des détails encore plus infimes "comme l'infiltration des universités pour mettre la main sur certains diplômes (d'architecture, de médecin ou d'avocats par exemple) c'est déjà le cas en Russie où certaines universités rackettent désormais leurs propres enseignants qui doivent s'acquitter du pizzo sous peine d'être licenciés.
Partout où ils sont programmés, ces reculs de la puissance publique -indépendament du fait que les atteintes à l'Etat providence ... ont toujours pour objectif caché une réduction du pouvoir démocratique- représentent une étape supplémentaire dans l'accroissement des pouvoirs criminels.
L'enjeu est donc crucial:
"LA PERIODE PRESENTE POURRAIT BIEN ETRE LA 1ERE ETAPE QUI, SOUS LA PRESSION DES MARCHES, FERA BASCULER L'OCCIDENT VERS UN DESEQUILIBRE PUBLIC/PRIVE OFFRANT LES CONDITIONS D'UN POSSIBLE TRIOMPHE DES MAFIAS..." C'est donc une partie de bras de fer très inégale mais décisive qui se joueen sordine. La question criminelle (ndlr la sérieuse pas les délinquents de rue) reste évidemment la grande absente des agendas officiels; il s'agit surtout de sauver la monnaie, de trouver de nouvelles économies budgétaires, de rassurer les agences de notation etc...
POurtant, de la capacité qui sera laissée à l'Etat pour maîtriser correctement la pression criminelle, en ne se limitant pas à la nécessaire mais insuffisante réponse répressive, dépendra à terme la survie du vivre ensemble et de l'Etat de droit. Pour l'avoir négligée, les Européens ont laissé à partir de 1991 la Russie ... s'enfoncer dans un système illibéral marqué par la domination mafieuse. ... C'est le profil même de la société à venir qui se dessine en cette période de crise. .... Outre ce qui se passe dans certaines banlieues françaises, les évolutions préoccupantes de plusieurs régions, comme la région PACA ou la Corse, subissant depuis quelques années la domination de discrets réseaux politico-économico-criminels, en offrent un avant goût amer."
texte tiré de la revue Etudes de mars 2012 "Crise des dettes souveraines et essor des mafias" de Jacques de Saint Victor
Jeudi 12 mai 2011 à 10:32
Hier j'entends sur BFM business qu'une proposition vient d'être lancer pour créer une bourse de l'eau comme il existe une bourse pour chaque matière première notamment le pétrole pour, est il argumenté faire varier son prix en fonction de l'offre et de la demande autrement dit à la hausse vu les sécheresses qui s'enchainent et son utilisation croissante par l'industrie et l'agriculture (sans parler de l'exploitation du gaz de schiste qui profilfère et "dévore" l'eau tout en polluant par notamment des acides qui y sont mélangés et des risque de remontées de radioactivité dans l'atmosphère.
Puis j'entends que l'Etat projète de retirer les panneaux d'avertissement des radars. tiens il m'avais sembler les entendre promettre le contraire lorsqu'ils annonçait qu'ils allaient servir d'avertissement sur une plus longue distance; sous l'occupation allemande il se disait: radio paris ment radio paris est allemand aujourd'hui on remplace allemand par capital et un jour mafia. Oui mafia car jamais deux sans trois et hier le troisième tableau annonciateur de notre futur décidément bien noir fut un enchainement d'analyse sur France 2 dans l'émission "face aux français" où étaient invités Manuel Vals et Jaques Attali qui entre autre parlait que la mafia progressivement s'implantait dans l'économie mondiale pas besoin d'être un grand analyste pour le prédire faut bien que l'argent se blanchisse.
et pendant ce temps on polémique sur une porche comme si c'était une découverte que dsk était riche et Ségolène s'est teinte en rousse on vous avait bien dit que c'était une sorcière putain ce que le peuple peut être con trop souvent. eT cette direction du foot qui projetterait d'engager plus de blanc pour miser moins sur les muscle et plus sur la tactique! Je savais pas que la machine à remonter le temps était déjà inventée. mais le foot y a bien longtemps qu'il n'y a plus d'esprit d'équipe puisque tout est carrière donc les joueurs jouent perso pour pouvoir mieux se vendre tient ils devraient se faire côter en bourse comme david bowie.
On nous abreuve de nation de collectif d'esprit d'équipe mais c'est de l'aveuglement pour nous faire marcher en rang bien serrer sans rechigner car tout est esprit individuel; toute l'économie est basé sur ce sytème libéral du chacun pour soi de la concurrence sauvage que les noyauteur du système maintiennent par toujours plus de marché déréguler à bas l'Etat! qu'ils disent et tout cela avec leurs fumeuses argumentation que la dérégularisation promet la baisse des prix (pour ne pas dire la baisse de la qualité car il arrive un moment où tout est tellement compresser qu'il faut produire de la merde pour vendre pas cher car la technologie ne fait pas tout sans compter qu'il faut l'amortir si on a le temps avant qu'elle ne soit pompée par la concurrence.
Regardons Obama c'était un beau signe d'espoir hein? Mais Obama est pied et poings lié par ces grands élus ultra libéraux comme l'Europe le fut par Reagan et Tatcher.
quant à la France elle a beau pleurée de sa misère sociale mais elle à plus souvent voté à droite qu'à gauche cette hypocrite et encore si c'était une droite sociale à la De Gaulle mais non c'est à droite droite et 2012 n'est pas sûre de changer vu les sujets politiques et autres faits divers qui se vendent.
Mercredi 18 août 2010 à 13:43
Si financièrement tout est possible, matériellement et énergétiquement les ressources étant limitées, il y a forcément une limite impossible à dépasser dans le progrès planétaire généralisé.
Aussi la grande question est : puisque l'on nous dit que notre confort occidental est impossible à généraliser sur la planète, la mondialisation ne va t elle pas fatalement se réaliser à notre dépend, nous, occidentaux?
Si financièrement tout est possible, matériellement et énergétiquement les ressources étant limitées, il y a forcément une limite impossible à dépasser.Or, si financièrement il est possible de donner les moyens à la population mondiale d'améliorer son confort de vie, comment lui faire admettre qu'elle ne pourra jamais obtenir le nôtre et pire encore, comment accepter nous-mêmes de diminuer notre confort pour améliorer le leur?
Et il ne s'agit pas seulement de supprimer ou réduire les gadgets ou suréquipements, sûre qu'à ce niveau de grandes économies pourraient être faites dès à présent.
ET en admettant que nous fassions cet effort, il y aurait décroissance dans nos marchés intérieurs.Sauf si, justement, grâce à la mondialisation, à cette ouverture des marchés, ce qui n'est plus vendu dans nos marchés intérieurs le sont à l'extérieur. Mais pour cela il faut qu'ailleurs ils nous achètent notre production. Mais comment? par la force?
Au XIXè siècle l'Angleterre, en pleine expansion industrielle, après l'avoir colonisée, détruisit tous les métiers à tissé de l'Inde (industrie qui était alors le pivot de son économie) et l'empêcha d'exporter son coton en Europe au profit du coton Sud américain nettement moins cher puisque encore récolté par les esclaves noirs pour l'obliger à importer les filés et tissus anglais.
Aujourd'hui la guerre économique est généralement non militarisée et quand elle l'est, elle avance masquée. C'est l'entreprise qui offre le meilleur prix qui pénètre de facto le marché dans n'importe quel pays ou continent "ouvert"; c'est l'essence même du mondialisme.
La mondialisation a donc permis de réduire ce genre de conflit armé; surtout en Europe où justement il y a l'Europe. en contre partie, cette ouverture des marchés fait que l'entreprise n'a plus du tout d'attachement à aucun pays, seul le marché compte à ses yeux, et peut exploiter des salariés dans un pays ou continent du globe et revendre cette production à un autre.
On peut malgré tout espérer, comme Besencenot, que les salariés où le travail perdure revendiquent des augmentations de salaires. Ainsi, ces derniers obtenus deviennent moins antisociales, moins nuisibles socialement aux régions où les salaires sont plus hauts. Mais cela n'est possible que si sa production, les salaires augmentés, se vendrait toujours.
C'est l'exemple que l'on a eut récemment en Chine où le gouvernement Chinois qui demandait l'augmentation générale des salariés des grandes entreprises installées en Chine s'est vu devoir y renoncer face aux réactions des industriels européens et américains qui menacèrent de fermer leurs usines et entreprises installées sur le territoire chinois argumentant que si leur production chinoise se vendait c'était grâce à son coût faible rendu possible par les faibles salaires.
En même temps, si les pays consommateurs des fruits de cette production bon marché s'appauvrissent à leur tour faute de travail, à qui vendre cette production made in china? il faut donc, tout en délocalisant veiller à conserver un équilibre entre production à faibles salaires et capacité d'achat de cette même production. Un vrai casse tête dont les résultats sur les économie locales de la planète se voient sur le moyen et long terme.
Quel intérêt de bouleverser un équilibre déjà établi avant ces délocalisations massives? quel intérêt ou plutôt pour l'intérêt de qui? Le but de ces mouvements c'est toujours la recherche pour les entreprise sd'augmenter toujours plus ses marges, ses bénéfices. Comme le marché européens aboutissait à une limite de ses marges atteintes dû à des coûts de productions élevés, elles se sont dit allons produire où c'est pas cher et revenons vendre où les salaires sont plus haut. Sauf que pour qu'il y ait ces haut salaires il faut qu'il y ai du travail et du travail qui paie...
il faut donc qu'il y ai un équilibre qui permette aux pays dits riches de toujours consommer malgré la réduction de son nombre de salariés dû au nombre de délocalisations dont le but est de faire chuter le coût de production et donc celui des prix de ventes tout en augmentant les marges et donc les bénéfices des entreprises qui délocalisent.
Mais cet équilibre, il ne faut pas rêver, est limité dans le temps. Le temps pour ces entreprises qui délocalisent de pouvoir pénétrer de nouveau marchés de pays dits moins riches et donc avec une capacité des habitants pour consommer moins élevée grâce à des prix devenu plus faibles. Ainsi, au file de ce temps, les pays dits riches devront s'ajuster sur cette nouvelle économie aux petits prix et donc aux petits salaires.
C'est ainsi qu'aujourd'hui nous voyons des riches, détenteurs du capital poursuivre leur enrichissement et nous, salariés moyens ou petits salariés, nous appauvrir ou nous retrouver au chômage (chômage dont je dit toujours qu'il ne faut pas avoir honte puisqu'il est créé par l'économie actuelle dont se rendent complices les Etats et qu' au contraire il faut revendiquer un revenu du non travailleur qui permette de vivre bien avec un toit).
La conséquence de cette mondialisation du tout libéral où l'Etat s'efface face au marché global c'est que dans les pays où les postes de travail diminuent, les caisses de l'Etat se vident (diminution soit dit au passage qui est causée à la fois par les délocalisation mais aussi par le progrès technologique qui demande moins de postes pour autant sinon plus de production. Evolution technologique qui n'est pas un mal si, encore une fois on n'exclue pas les gens qui sont chassé du monde du travail et qu'il leur soit donner des moyens financier suffisamment élevés pour vivre bien et un toit. Sinon si le système n'est pas refuse que des non travailleurs vivent qu'il leur donne du travail avec une rémunération qui le leur permette, c'est le but constitutionnel du "droit au travail" qui n'est pas respecté).
Ainsi, les caisses de l'Etat se vidant, ce dernier dégrade son système social alors que son besoin se fait croissant.
Ce déroulement actuel me fait comprendre la logique de Karl Marx qui voulait laisser le capitalisme faire son oeuvre à travers la mondialisation. Car, selon lui, l'issue du capitalisme ainsi libéré ne pourrait être que la révolte de masses populaires. Révolte dans les pays dits riches car appauvrissement financier insurmontable et révolte dans les pays dits pauvres ou émergeant car exploitation inacceptable.
le problème des révolutions c'est que nous savons comment elles se déroule avec tous les espoirs qu'elles font naitre mais le résultats est souvent une marre de sang et un système qui se rétabli.
ET alors je me dis donc que la mondialisation c'est pas tout noir ou tout blanc. C'est un équilibre qu'il faut trouver. Or, aujourd'hui, cette quête de l' équilibre est confiée exclusivement aux entreprises, l'Etat se désengage de plus en plus. Et le problème est bien là.
L'entreprise ne vise pas collectif mais compétitif pour l'enrichissement d'elle même et des détenteurs de son capital. Alors peut être que le tout Etat démotive la production par moins de compétition (encore que cela soit question d'éducation). Mais au moins l'Etat, en tout cas en théorie, doit veiller au bien être de celles et ceux qu'il représente. D'où l'idée d'un Etat supranational, représentatif non plus des citoyens d'un pays mais des citoyens du monde!
Mais pour cela il faut que cet Etat soit indépendant de tout lobbies et incorruptible. Et là est bien sûre le gros problème. Car l'homme n'est pas un sage et plus il est loin plus il est difficile à surveiller. D'où la peur de cet Etat suprême, de cette mondialisation Etatique.
Mais alors, si nous refusons cette ultime tentative, il faudra assumer cette mondialisation capitaliste débridée car le capital, lui, n'y reviendra pas. Et si de toute façon nous revenions à un monde divisé de nations hermétiques, aux marchés fermés (protectionnisme), ce seront toujours les nations les plus fortes économiquement ou militairement qui feront la loi et alors ce sera le retour des nationalismes. Et il ne faut pas oublier qu'une nation forte ne veut pas dire un peuple fort ni un peuple riche; c'est comme le PIB ça... Une nation peut être forte et exploiter son peuple.
Jeudi 3 juin 2010 à 10:01
Projet Vénus
S'il n' y avait qu'une seule vidéo à regarder sur ce blog ce serait celle-ci...
Il ne s'agit pas non d'une secte ou d'une communauté non plus rassurez vous. non vous aurez un concentrer de l'histoire géopolitique moderne, de l'organisation actuelle du capitalisme, des énergies du futurs dont les organismes marchands freinent le développement...
Et si vous êtes sensibles vous ressentirez autant d'émotion que vous en auriez eut en regardant un film dramatique tellement vous comprendrez le gâchis de vies et de temps que nous cause le mode de fonctionnement de nos sociétés alors que tout serait si simple si les Etats s'imposaient dans l'union et se mettaient réellement au service du bien être de l'humain et de ce qui l'entoure.
Vendredi 22 mai 2009 à 13:22
pourvu que l'argent vienne
la demande créé le marché
c'est acquis tu t'en justifie
le marché ou la mort
drogues, armes, malsaine bouffe, pollution
tu n'es pas là pour materner
l'économie est la guerre
et la guerre c'est toujours sale, vile et brutale
le marché est la mort