wattie

vivre ou survivre?

Vendredi 11 juin 2021 à 18:10

 
Nos retraites toujours en danger
 
 
on nous montre l'allemagne, encore, pour nous repousser l'âge légal du départ à la retraite à: 68ans!
 
 
les propositions de nos représentants politiques de nous faire travailler de plus en plus tard ou encore d'augmenter toujours plus notre démographie nationale ou encore faire entrer toujours plus d'immigrer sur notre sol national pour qu'il y ai toujours plus de cotisants que de bénéficiaires des retraites est révélateur du manque de vision sur le long terme. Comme si notre durée de vie était extensible, comme si notre territoire pouvait indéfiniment accueillir toujours plus d'immigrés.
 
c'est comme pour notre économie ou tout repose sur la croissance, le "consommer toujours plus" (avec le confinement on voit bien tout le problème que pose dans ce système la non consommation ou du moins la réduction de la consommation des ménages) comme si notre planète pouvait nous fournir indéfiniment toujours plus de matières premières pour alimenter nos productions et accueillir toujours plus de nos déchets.
il serait temps de travailler sur la stabilisation des choses, le partage de l'existant, l'obtention de l'équilibre. il serait tant de comprendre qu'il y a des maximums de richesses à ne pas dépasser, que pour la retraite, il faudrait peut être penser à instaurer un maximum de montant des pensions à ne pas dépasser, quelque soit les cotisations réalisées pendant la vie active (les plus riches des actifs auront de toute façon toujours la capacité d' épargner pour assurer leur bonus de pension). il faudrait aussi sûrement rétablir une réelle progressivité des taux d'impositions en rapport avec ce que l'on gagne d'argent. certains hurleront au communisme mais il y a au moins cela de réaliste dans cette doctrine : le collectif, le commun.
nous vivons tous sur la même planète or rien n'est infini, tout à une fin de vie, même les atomes. donc si l'on prétend vouloir vivre en paix et en collectivité alors le partage et l'équilibre ressources/productions/consommations devient vitale et, si l'on veut aller jusqu'au bout des choses, certaines productions et activités devraient même cesser pour assurer l'indispensable.

Dimanche 24 juin 2018 à 10:18

"François de La Rocque est un grand théoricien, sans l'être. Il a synthétisé le fascisme français et il est frappant de voir que ses exigences, sa perspective, sont exactement celles du gaullisme et du néo-gaullisme. En France, le fascisme fait de la France un être vivant par essence républicain, dont l'administration doit être neutre, régulant les rapports entre les classes sociales organisées en corporations à tous les niveaux."

« La question sociale pose, au-dessus des nécessités économiques et politiques, des problèmes d'ordre spirituel et mortel. Or, le marxisme, basé sur une conception matérialiste de l'humanité, néglige volontairement l'existence de la personne et la prééminence de l'âme. Aucun souci de justice humaine n'apparaît dans sa doctrine. Tout y repose sur une sorte de recherche de l'équilibre mécanique des forces en présence.
D'ailleurs, le socialisme révolutionnaire fait appel à la violence, à la loi de la masse et du nombre, donc à l'injustice. »

http://lesmaterialistes.com/croix-feu-psf-ligne-republicain…

http://lesmaterialistes.com/files/images/img72/1058.jpg

« Nous considérons que la Politique de Parti est périmée. Nous accusons la Politique et les Politiciens d'avoir ruiné la France depuis 50 ans (moralement et économiquement) :

- parce que la Politique de Parti a empêché notre Pays de faire les Progrès économiques et sociaux que d'autres Pays ont réalisés.

- parce que la Politique de parti favorise la démagogie, la surenchère électorale, le gaspillage de la fortune publique au profit de quelques uns.

- parce qu'elle favorise l’accession au Pouvoir d'incapables ou de Profiteurs qui se préoccupent de leur élection et de leur réélections avant de se préoccuper des intérêts supérieurs du Pays.

- parce que la Politique de Parti stimule les bas calculs, les alliances douteuses, les marchandages éhontés et une cuisine électorale souvent ignoble, sur le dos de la France honnête et travailleuse (…).

- parce qu'enfin, la Politique de Parti dresse les Fils de France les uns contre les autres à une heure où l'union de tous est indispensable. »

ET PATATRA


Les députés P.S.F. votent les pleins-pouvoirs pour l'abrogation des 40 heures, les décrets-lois permettant de faire passer la durée du travail dans certaines usines à 60 heures. Cela alors qu'il y a 400 000 ouvriers au chômage, et que le P.S.F. prétendait prôner la réglementation de la durée du travail pour qu'il y ait le plein emploi.


Les députés du P.S.F. votèrent également en février 1938 contre un ajustement des salaires à l'inflation, ou encore en juin 1939 contre une amnistie de travailleurs à la suite d'une grande grève le 30 novembre 1938.

Les députés votèrent également contre la simplification de la procédure en matière de renouvellement du bail des locaux commerciaux, ainsi que contre la limitation légale de l'augmentation de leurs loyers, et contre une indemnité d'éviction dans les cas où le propriétaire reprend les locaux. Les députés du PSF votèrent également contre l'application du bordereau de coupons aux dépôts et comptes en banques.

 

Bref, il se posait comme un parti de droite dure, tout en disposant d'entre 1,5 et 2 millions d'adhérents, au sens très large, avec 7600 sections. Il pouvait honorablement espérer 15 % des suffrages aux élections, qui n'eurent pas lieu à cause de l'Occupation.



 

 

Jeudi 28 mai 2015 à 20:30



on ne se méfiera jamais assez des fortunés. kennedy, cette dynastie enrichie grâce au trafique d'alcool et association avec la mafia. cuba, la baie des cochons lutte contre le communisme? volonté de recoloniser l'île par les multinationales américaines et ses associés mafieux viré par castro oui(aujourd'hui le blocus va se lever et les frontières se lever, pour quel présage? des hôtels? retour des casinos?). comment ces américains ont ils pu accepter de voir le frère de leur président devenir ministre de la justice et le père (qui en bon patriarche tirait les ficelles) vice président? au fait, nom de leur parti: "démocrates" ; aussi ridicule et démago que leurs opposants: "républicains" (tiens, la france, une fois de plus, va reproduire la merde made in usa, toujours avec un train de retard. on dit que l'histoire enseigne...). les étiquettes ne sont que des leurres comme tout discours ou politique puritaine; kennedy catholique, on ne compte pas ses amantes ou filles de jeux sexuels (Maryline? faut arrêter le feuilleton, une fille menaçant de trop parler qu'on assassine point barre. virez moi ces sourires aux dents blanches bien alignées). usa puritaine mais reine des casinos et autres bordels tout comme la prohibition a enrichie cette dynastie kennedy tout comme la dynastie bush avec les rois du pétrole et autres anciens amis désignés aujourd'hui comme force du mal. les prisons politiques ne me choquent pas plus que l'empoisonnement ou l'expropriation des pauvres; surtout quand ses prisonniers sont des partisans de cette politique libérale de gangster qui dévore tout sur son passage dans le seul but du profit individuel. si l'on est choqué par ces prisons on doit l'être aussi pour l'empoisonnement ou l'expropriation. or, on fait des guerres à ces prisons mais pas contre ces empoisonnements qui sont pourtant bien plus dévastateurs (autant sur le nombre d'individus touchés que sur le temps. car il y a des empoisonnements qui durent des siècles dont on ne peut plus rien faire contre si ce n'est les dissimuler). l'économie dans notre monde est une guerre sans nom et un guerre sale puisqu'elle pollue (si tant est quil existe une guerre "moderne" propre). la démocratie est un régime faussé par la corruption alimentée par l'éducation de l'appât du gain que l'on nomme hypocritement "l'ambition". la guerre froide c'était quoi sinon un partage du monde entre deux blocs? une cellule de la cia (zl rifle crée en 61)= éliminer tout président dérangeant de ce tiers monde que l'on ne veut pas voir émerger (congo,sud vietnam,république dominicaine,cuba...). parlez moi d'immigration... ce ne sont pas les immigrés qu'ils faut balancer par dessus bord mais ce système des nations qui ne sont que des cellules d'humains que l'on dresse les uns contre les autres ou le plus fort dicte sa loi comme à l'âge de pierre. l'europe elle même en crève de cet égocentrisme national. on devrait enseigner l'astronomie dès la primaire pour nous apprendre à voir plus grand (je plaisante, quoique), plus constructif et cesser de perdre du temps. on nous dit que la compétition favorise le progrès comme hier le monde de l'entreprise prétendait que le stress nous rendait plus productif. mais il faudrait déjà que les populations cessent de s'agiter devant les chiffons qu'on agite pour elles, qu'elles cessent de chercher sur qui elles pourraient bien se défouler pour oublier leurs frustrations ou autres jalousies. il n'est pas obligé de faire violence, il suffit déjà de commencer par ne pas obéir ou de ne pas suivre les aboiements.

Vendredi 20 mars 2015 à 8:42

l'état d'esprit des opposants à l'impôt dans ce propos tenu par Marc Bonnant ancien bâtonnier de Genève, correspondant en France de grands cabinets d'avocats d'affaires parisiens comme celui de maitre jean marie darrois, grand mai de sarkozy, conseil de fabius ou du milliardaire françois pinault et avocat de grands groupes comme EADS:

"l'impôt c'est le vol [...] le secret bancaire participe à la protection de la sphère privée. l'Etat est toujours un intrus [...] nous n'aimons ni les assistés, ni les parasites. NI les fonctionnaires. à nos yeux, l'égalité est une violence faite à la liberté. elle n'est que la revendication des vaincus, si elle n'est la revanche des faibles. elle ne saurait être inscrite au frontispice de monuments publics. le principe d'égalité est pervers, qui légitime l'arrogance des cendreux et autres grisaille. l'inégalité est féconde. elle ensemence l'espoir et met en oeuvre la volonté". maitre bonnant n'est pas le seul à penser ainsi. des Etats entiers, que l'on nomme paradis fiscaux, défendent le même raisonnement [...] : nation par nation, la richesse du monde échappe à son peuple.

en france ou en europe il n'est pas une journée où le récit politique ne comporte les mots "crise", "austérité", "rigueur", "dette"... l'argent pourtant, est là - et bien là. seulement voilà, le peu de cas qui est fait de la lutte contre la fraude fiscale, comme s'il s'agissait d'une véritable guerre à mener, au delà des discours incantatoire, a assis l'idée au fil des ans qu'il s'agissait d'un problème se situant à la marge de l'économie mondiale. les statistiques disponibles, probablement en dessous de la réalité, sont là pour témoigner du contraire."

"En 2010, un an après que sarkozy a annoncé la fin des paradis fiscaux durant le G20, le FMI, qui n'est pas réputé pour être une organisation révolutionnaire, a évalué que le bilan cumulé des seuls petits paradis fiscaux insulaires s'élevait à 18 000 milliards de dollars. soit, le tiers du PIB mondial ... en 2012, le tax justice network, une ONG de référence dans ce type de problématiques, a placé dans une fourchette de 21 000 à 32 000 milliards de dollars le montant des avoirs dissimulés dans les paradis fiscaux. selon les données disponibles, la moitié de cette fortune offshore serait détenue par 91000 personnes, c'est à dire 0.001% de la population mondiale, et l'autre moitié par 8.4 millions d'individus, soit 0.14% de la population. en france, une commission d'enquête du sénat a estimé, toujours en 2012 que la fraude et l'évasion fiscales représentaient un manque à gagner pour les finances publiques pouvant atteindre chaque année 80 milliards d'euros. plusieurs sénateurs, membres de ladite commission, n'hésitent pas à dire aujourd'hui que ce chiffre a pu être sous évalué.

le paradis fiscal n'est pas seulement le lieu qui permet l'évitement de l'impôt. c'est aussi la boîte noire de la corruption[...]

le 29 mai 1937, après la réélection de franklin delano roosvelt à la tête des USA, son ministre des finances, livra au président une note du trésor sur la fraude et l'évasion fiscale: "année après année, l'enquête sur les rentrées de l'impôt sur le revenu révèle le combat toujours plus acharné des individus fortunés et des entreprises pour ne pas payer leur juste part des dépenses de leur gouvernement.

"les impôts sont le prix à payer pour une société civilisée; mais trop de citoyens veulent la civilisation au rabais."

extrait tiré de la postface du livre
http://livre.fnac.com/a7589434/Fabrice-Arfi-Le-sens-des-affaires

Vendredi 28 juin 2013 à 20:32

"elle m'intriguait, à cause de sa grande réputation d'intelligence et de son accoutrement bizarre [...] je réussis un jour à l'approcher. je ne sais plus comment la conversation s'engagea ; elle déclara d'un ton tranchant qu'une seule chose comptait aujourd'hui sur terre : la révolution qui donnerait à manger à tout le monde. je rétorquait, de façon non moins péremptoire, que le problème n'était pas de faire le bonheur des hommes, mais de trouver un sens à leur existence. elle me toisa: "on voit bien que vous n'avez jamais eut faim", dit elle. nos relations s'arrêtèrent là. je compris qu'elle m'avait cataloguée "une petite bourgeoise spiritualiste" et je m'en irritai. (simone de beauvoir à propos de simone weil encore adolescente)

(en 1932) son étude de la situation allemande lui fait comprendre que les révolutions prolétariennes annoncées par les marxistes sont dorénavant impossibles. l'impasse tient en partie au nombre de cols blancs -traditionnellement réticents à toutes alliance avec les cols bleus-, qui a grossi de façon inattendue durant l'essor capitaliste des années 20. de plus, la proportion de chômeurs fait en elle même barrage à la radicalisation des travailleurs, les patrons pouvant licencier à leur guise les employés trop rebelles.
l' inquiettant constat de simone lui confirme par ailleurs ce qu'elle soupçonnait depuis un certain temps: le parti communiste russe est irrémédiablement corrompu, de même que tous les partis qu'il chapeaute en europe. fait déplorable à ses yeux, les communistes allemands, que les nazis n'auront cesse de persécuter, ont eux mêmes contribué à l'ascension d'hitler en misant tous leurs efforts sur la défaite de leurs vieux ennemis, les sociaux démocrates. à la lumière de l'analyse historique contemporaine, les observation de weil frappent par leur lucidité.

son pessimisme se vérifie dans les derniers jours de janvier 1933, peu après la parution de ses articles sur l'allemagne: dans la foulée de l'incendie du reichtag, qui fait souffler un vent de panique sur tout le pays, hitler devient chancelier; il s'ensuit un exode massif de juifs, de syndicalistes, de communistes, de socialistes et autres tenants de la gauche. l'urss, de mèche avec hitler, ferme ses frontières aux communistes allemands." (!)

elle suit de près les évènements de berlin et se charge de trouver un toit à quelques uns des réfugiers allemands qui affluent par centaines en france. une procession d'exilés -dont beaucoup sont certainement des parasites et des agents doubles- profitent ainsi de l'hospitalité des weil, dont la patience est mise à rude épreuve. l'un d'eux, un socialiste doté d'un appétit gargantuesque, confie à mme weil le soin de repriser ses chaussettes et son linge pour ensuite lui reprocher d'avoir mal fait l'ouvrage. un autre, un célèbre ex-militant trotskiste du nom de kurt landau, la harcèle de ses théories politiques et court se réfugier dans une chambre du fond chaque fois que le fils de trotski sonne à la porte"


"premier biographe de staline, critique aussi lucide qu'incisif de l'urss, souvarine est devenu un ami cher à simone et il n'est pas étranger à sa virulente opposition au régime soviétique, très marquée à partir de 1933. dans le cadre de nombreuses réunions syndicales auxquelles elle participe tout comme dans ses écrits, simone compare maintenant le communisme russe au national socialisme d'hitler. malgré ce que prétend trotski, argue t elle, le régime russe n'est pas une déformation bureaucratique de la dictature du prolétariat promise par marx, mais bien une autre forme de fascisme. lénine et trotski ont exploité la classe ouvrière avec aussi peu de scrupules qu'un capitaliste de la pire espèce, et avec des résultats aussi désolants pour les travailleurs. dans aucun pays, même au japon, les masses travailleuses ne sont plus misérables, plus opprimées, plus avilies qu'en russie, écrit elle.elle dénonce également le fanatisme soigneusement cultivé que le régime stalinien a excité chez son peuple, l'amenant à accepter ses souffrances avec un mélange de dévouement mystique et de bestialité sans frein. en dernière analyse, le régime issu de la glorieuse révolution d'octobre s'est transformée en un système qui anéantirait méthodiquement toute initiative, toute culture, toute pensée.
les vues résolument antisoviétique que simone défend dans perspective. allons nous vers la révolution prolétarienne? sont admises aujourd'hui comme partie intégrante de notre zeitgeist. il faut cependant rappeler à quel point, en 1933, elles pouvaient paraître hérétiques dans les milieux gauchistes.
[...] le leader syndical marcel martinet estime que rien d'aussi brillant n'a été écrit depuis rosa luxembourg; boris souvarine voit en simone le seul cerveau que le mouvement ouvrier ait eu depuis des années.

"la révolution russe a évolué un peu comme la française" (de 1789) "la nécessité de lutter par les armes contre l'ennemi intérieur et extérieur [...] a causé la mort des meilleurs et a contraint le pays à se livrer à une dictature bureaucratique, militaire et policière qui n'a de socialiste ou communiste que le nom... la corruption du régime russe a entraîné celle des partis communistes, qui sont entièrement entre les mains de moscou. le parti communiste allemand a de grandes responsabilités dans la victoire d'hitler. le parti français recommence les mêmes bêtises criminelles."
"simone juge aussi le journal l'humanité qu'elle juge coupable d'autant de mensonges que la droite. elle renonce à l'idée de révolution, de plus en plus convaincue que cette forme de lutte finit par engendre de nouvelles formes d'oppressions."


 passages tiré de la biographie de simone weil par francine du plessix gray aux éditions fides


http://rivertext.com/images_weil/simone_coat.gif
 

Mercredi 7 mars 2012 à 20:58

Qui l'eu cru, c'est en Europe, de l'atlantique à l'oural, pourtant le continent le plus paisible, qu'il y aurait le plus de mafias. Pire encore , ces mafias depuis ces dernières années ne cesseraient d'affirmer leur puissance. Pourquoi?

 

Le coût du blanchiment d'argent:

Depuis les mesures prises aux USA pour durcir les conditions de blanchiment d'argent, de nombreuses mafias se sont rapatriées sur le continent  européen où elles étaient déjà fortement implantées depuis la chute du communisme (le passage brutale d'une société administrée à une société libérale favorise l'implantation des mafias tout comme le capitalisme sauvage, la culture de clans, les troubles politiques comme les guerres civles ou les révolutions...)

Mais aussi grâce aux paradis fiscaux.

 

La crise:

 Lors de pénurie de liquidité, les institutions financières en difficulté se montrent beaucoup moins regardantes sur la provenance de l'argent de leurs déposants, signalerait un rapport des services secrets italiens (Ce rapport alerterait aussi sur le fait que certaines institutions risqueraient d'être prises sous contrôle mafieux et ainsi donner naissance à de véritables banques mafieuses comme ce fut le cas en Russie dans les années 90).

 

La corruption:

Mais les mafias s'exportent aussi grâce à la corruption galopante dans la pratique des affaires et criminalisent ainsi le monde jusqu'à ses élites que la criminologie italienne désigne sous le terme bourgeoisie mafieuse (politique, économico-financière, sportive, du spectacle [les renseigenment intérieurs de France s'inquiétaient d'ailleurs du rapprochement entamé du showbiz avec celui du milieu via la consommation de drogues]...). Cette bourgeoisie mafieuse use d'un discours libéral mais sa logique consiste à profiter de la dérégularisation et de la dérèglementation pour mieux contourner le marché en utilisant ses réseaux criminels.

 

Cette criminalisation du monde officiel n'est plus hélas un phénomène limité à l'Italie; elle se note non seulement dans les autres pays d'Europe ... comme cela peut exister en France à l'occasion de certains grands contrats. Bien qu'il ne s'agissent pas forcément du phénomène mafieux à proprement parlé mais de mécanismes de corruption où des acteurs de premiers plan frayent avec des intermédiaires en tout genres disposant parfois de liens scélérats avec le milieu, cette corruption en France est d'ailleurs facilitée par son système juridique où "le parquet dépendant du pouvoir peut s'inviter dans l'instruction d'affaires délicates pour calmer les ardeur de la justice".

 

Un monde mafieux sans mafias

"Le discours économique dominant préfère occulter cet aspect des choses en parlant de retournement de conjoncture mais les enquêtes du congrès américain permettent de dire que la criminalisation du monde économique dépasse désormais le simple cadre des élites mafieuses. Le FBI soulignait que la crise des subprimes a mis à jour des pratiques mafieuses, mais désormais sans la mafia.

 

                                                                                  L'aubaine de la privatisation des secteurs public:

 

"Depuis 2011, la crise des dettes souveraines en Europe oblige les Etats, sous la pression de ces mêmes forces financières prédatrices qui ont été à l'origine de la crise, à prendre des mesures qui vont toutes dans le sens d'une nouvelle réduction de leur périmètre d'action. Or ces recettes, notamment la privatisation des secteurs publics, quand on les regarde d'un point de vue criminologique, spont aux antipodes de ce qu'il faudrait faire. Elles ont toutes fortement criminogènes et l'histoire des années 1980-2000 témoignent du rôle décisif qu'elles ont eu dans l'essor du phénomène mafieux" ...

"Mais l'idéologie dominante était alors celle de : l'Etat moderne, Etat modeste pour reprendre le titre d'un célèbre essai de Michel Crozier, alors chef de file en Europe de ectte sociologie néolibérale. ... La fraude, depuis la fable des abeilles de Mandeville, n'est pas une question sérieuse chez les néolibéraux puisqu'elle participe même à la création de richesse" (! cette fameuse richesse; ce "tout pour l'argent")

 

"Le plus paradoxal, c'est que si la crise des subprimes a invalidé en théorie la plupart des recttes néolibérales, la crise des dettes souveraines a contraint les Etats à y recourir à nouveau. ... Il est donc à craindre que les Etats, encadrés par la fameuse règle d'or, se retrouvent plutôt enfermés dans une cage dorée qui ne leur donnera plus les moyens de lutter efficacement contre les forces de la prédations privée. ... En témoignent les velléités de retour aux vieilles doctrines périmées de l'Etat gendarme défendues y compris par des esprits étrangers aux sempiternels discours des officines néolibérales de plus en plus relayés par une partie médiatique dominant."

 

 RESTREINDRE L'ETAT AUX SEULES FONCTIONS REGALIENES (JUSTICE,POLICE,ARMEE) SERAIT LA PIRE DES ILLUSIONS POUR COMBATTRE LA MAFIA CAR EN CE DOMAINE, LES SEULES FORCES REPRESSIVES NE SUFFISENT PAS. L'histoire démontre que de nombreux acteurs méconnus ont un rôle stratégique dans la lutte contre les forces de la prédation privée.

Ainsi les agents qui se retropuvent en 1ère ligne face aux logiques mafieuses n'appartiennent pas aux forces répressives: ce sont les services du fisc, de l'inspection du travail ou les services sociaux. Leur efficacité dépende de leur protection statutaire. Qu'en sera t il demain si ces agents sont menacés d'être renvoyés par un petit chef sensible aux injonctions politico-mafieuses?"

ET Dieu sait qu'il y a des détails encore plus infimes "comme l'infiltration des universités pour mettre la main sur certains diplômes (d'architecture, de médecin ou d'avocats par exemple) c'est déjà le cas en Russie où certaines universités rackettent désormais leurs propres enseignants qui doivent s'acquitter du pizzo sous peine d'être licenciés.

 

Partout où ils sont programmés, ces reculs de la puissance publique -indépendament du fait que les atteintes à l'Etat providence ... ont toujours pour objectif caché une réduction du pouvoir démocratique- représentent une étape supplémentaire dans l'accroissement des pouvoirs criminels.

 

         L'enjeu est donc crucial:

 

"LA PERIODE PRESENTE POURRAIT BIEN ETRE LA 1ERE ETAPE QUI, SOUS LA PRESSION DES MARCHES, FERA BASCULER L'OCCIDENT VERS UN DESEQUILIBRE PUBLIC/PRIVE OFFRANT LES CONDITIONS D'UN POSSIBLE TRIOMPHE DES MAFIAS..." C'est donc une partie de bras de fer très inégale mais décisive qui se joueen sordine. La question criminelle (ndlr la sérieuse pas les délinquents de rue) reste évidemment la grande absente des agendas officiels; il s'agit surtout de sauver la monnaie, de trouver de nouvelles économies budgétaires, de rassurer les agences de notation etc...

 

POurtant, de la capacité qui sera laissée à l'Etat pour maîtriser correctement la pression criminelle, en ne se limitant pas à la nécessaire mais insuffisante réponse répressive, dépendra à terme la survie du vivre ensemble et de l'Etat de droit. Pour l'avoir négligée, les Européens ont laissé à partir de 1991 la Russie ... s'enfoncer dans un système illibéral marqué par la domination mafieuse. ... C'est le profil même de la société à venir qui se dessine en cette période de crise. .... Outre ce qui se passe dans certaines banlieues françaises, les évolutions préoccupantes de plusieurs régions, comme la région PACA ou la Corse, subissant depuis quelques années la domination de discrets réseaux politico-économico-criminels, en offrent un avant goût amer."

 

texte tiré de la revue Etudes de mars 2012 "Crise des dettes souveraines et essor des mafias" de Jacques de Saint Victor

Jeudi 28 octobre 2010 à 21:41

Dans sa bio "Karl Marx ou l'esprit du monde" jacques Attali dépasse la simple énumération chronologique de la vie d'un homme. Il y décrit le raisonnement de Marx qui n'hésite pas à se remettre en cause par soucis d'exactitude, son amour pour sa famille malgré son refus d'être salarié se condamnant, lui et les siens, à la faim et la misère pour la majorité de sa vie, sa capacité intellectuelle à tout étudier brillamment (l'histoire, les mathématiques,le droit,les langues,la philosophie...). On y découvre un homme curieux de tout et émerveillé par toutes les avancées et découvertes technologiques de son époque comme l'électricité, le bateau à vapeur, la locomotive, la photocopieuse....

Mais par dessus tout, on y apprend d'où vient la gauche que l'on connait aujourd'hui avec toutes ses tendances (communisme, anarchisme, socialisme, , et d'autres qui n'existent plus comme les spartakistes,les bolcheviks de Lénine, les mencheviks de trotski...) et surtout comment les théories de Marx ont été récupérées et tronquées après sa mort par des Lénine et Staline où la dictature du prolétariat au service de la majorité pour mettre à bas l'appareil répressif (il faut se mettre dans le contexte de l'époque où les démocratie n'étaient toujours pas visibles en Europe la France était redevenue une monarchie sous Napoléon III, l'Allemagne sous le Kaiser et la Russie sous le tsar) tout en maintenant à la fois les libertés individuelles, la séparation des pouvoirs et la liberté de la presse devient une dictature du parti pour le pouvoir d'un seul homme.

Jacques Attali enfin, dans son dernier chapitre (pour ma part le plus important car traitant de notre futur à tous et révélateur de l'analyse personnelle de l'auteur ainsi que de son espoir qui n'est d'ailleurs pas contradictoire avec ceux de Marx); je vous en site le principal:

"En 1883 le monde était plein de promesses: la démocratie s'annonçait, la mondialisation s'esquissait, le progrès technique explosait. Puis les hommes ont pris peur de l'avenir; certains se sont alors servis de l'oeuvre du penseur le plus mondialiste (Marx) comme d'un alibi pour édifier des forteresses barbares. ...

il n'est plus possible aujourd'hui de définir les classes sociales...


Malgré cela, la théorie de Marx retrouve tout son sens dans le cadre de la mondialisation d'aujourd'hui, qu'il avait prévue. Nous assistons à l'explosion du capitalisme, au bouleversement des sociétés traditionnelles, à la monté de l'individualisme ... à la concentration du capital, aux délocalisations ... à l'essor de la précarité, au fétichisme des marchandises ... Tout cela Marx l'avait prévu.

... Le taux de rentabilité reste l'objectif majeur; pour le préserver, voire l'accroître, les salaires continuent d'augmenter moins vite que la productivité et l'Etat continue de prendre à sa charge une part croissante des dépenses sociales et de recherche.

Demain- si la mondialisation n'est pas une nouvelle fois remise en cause- le maintien de la rentabilité du capital ne pourra pas passer par une sociabilisation mondiale des pertes, faute d'un Etat mondial; il passera de par la baisse du coût du travail, c'est à dire par des délocalisations, le démantèlement de la protection sociale et le remplacement accéléré de certains services par des produits industriels, ... Autrement dit par l'automatisation des services de loisirs, de santé et d'éducation.

... le fétichisme de la consommation dont Marx a tant parlé, retardera alors - peut être à jamais- dans la fascination du spectacle indéfiniment renouvelé des marchandises, l'avènement de la révolution, elle-même devenue un spectacle donné par quelques terroristes au reste du monde.

Lorsqu'il aura ainsi épuisé la marchandisation des rapports sociaux et utilisé toutes ses ressources, le capitalisme, s'il n'a pas détruit l'humanité, pourrait aussi ouvrir à un socialisme mondial ... Pour le dire autrement, le marché pourrait laisser place à la fraternité.


... La gratuité, l'art du "faire" et non du "produire" ...

Comme il n'y a pas d' Etat mondial à prendre, cela ne saurait passer par l'exercice d'un pouvoir à l'échelle planétaire, mais une transition dans l'esprit du monde- Cette "évolution révolution" si chère à Marx- par un passage à la responsabilité et à la gratuité. Tout homme deviendrait citoyen du monde et le monde serait enfin fait pour l'homme.

... Pour y parvenir, les générations à venir se souviendront du proscrit Karl Marx qui, dans la misère londonienne (où il s'était exilé) pleurant ses enfants morts, rêva d'une humanité meilleure. Ils reviendront alors vers l'esprit du monde et son message principal: l'homme mérite qu'on espère en lui."

Alors, Jacques Attali Marxiste?
  Ses détracteurs pourront s'interroger.
Enfin, avant de tenter de répondre,
retenez cette déclaration :
"je ne suis pas marxiste" (Karl Marx)

Toute sa vie, Marx choisit de privilégier la liberté, de confronté ses idées avec les faits, de refuser que sa doctrine se fige, qu'on fasse de lui un idéologue explique Jacques Attali.

on ne peut pas se contenter de juger un homme sur ses analyses dont le résultat découle de ce qui est et dont l'analyseur n'est pas responsable. Seules ses aspirations ou ses espérances dévoilent son intérieur et ici, nous pouvons lire en lui (en eux je dirais) et il m'a séduit

http://www.decitre.fr/images/genere-miniature.aspx?ndispo=/gi/grande-image-non-disponible.jpg&img=/gi/14/9782213624914FS.gif&wmax=155&hmax=239&loupe=true

Jeudi 19 août 2010 à 12:14

Mercredi 18 août 2010 à 13:43

 

 
Par étude, on sait que plus l'humain obtient du confort, plus il en redemande et ne veut pas se passer de celui déjà obtenu. Le progrès appel le progrès, aucun peuple n'a fait machine arrière de sa propre volonté.

Si financièrement tout est possible, matériellement et énergétiquement les ressources étant limitées, il y a forcément une limite impossible à dépasser dans le progrès planétaire généralisé.
Aussi la grande question est : puisque l'on nous dit que notre confort occidental est impossible à généraliser sur la planète, la mondialisation ne va t elle pas fatalement se réaliser à notre dépend, nous, occidentaux?

Si financièrement tout est possible, matériellement et énergétiquement les ressources étant limitées, il y a forcément une limite impossible à dépasser.Or, si financièrement il est possible de donner les moyens à la population mondiale d'améliorer son confort de vie, comment lui faire admettre qu'elle ne pourra jamais obtenir le nôtre et pire encore, comment accepter nous-mêmes de diminuer notre confort pour améliorer le leur?

Et il ne s'agit pas seulement de supprimer ou réduire les gadgets ou suréquipements, sûre qu'à ce niveau de grandes économies pourraient être faites dès à présent.

ET en admettant que nous fassions cet effort, il y aurait décroissance dans nos marchés intérieurs.Sauf si, justement, grâce à la mondialisation, à  cette ouverture des marchés, ce qui n'est plus vendu dans nos marchés intérieurs le sont à l'extérieur. Mais pour cela il faut qu'ailleurs ils nous achètent notre production.  Mais comment? par la force? 

Au XIXè siècle l'Angleterre, en pleine expansion industrielle, après l'avoir colonisée, détruisit tous les métiers à tissé de l'Inde  (industrie qui était alors le pivot de son économie) et  l'empêcha d'exporter son coton en Europe au profit du coton Sud américain nettement moins cher puisque encore récolté par les esclaves noirs   pour l'obliger à importer les filés et tissus anglais.

Aujourd'hui la guerre économique est généralement non militarisée et quand elle l'est, elle avance masquée. C'est l'entreprise qui offre le meilleur prix qui pénètre de facto le marché dans n'importe quel pays ou continent "ouvert"; c'est l'essence même du mondialisme.

La mondialisation a donc permis de réduire ce genre de conflit armé; surtout en Europe où justement il y a l'Europe. en contre partie, cette ouverture des marchés fait que l'entreprise n'a plus du tout d'attachement à aucun pays, seul le marché compte à ses yeux, et peut exploiter des salariés dans un pays ou continent du globe et revendre cette production à un autre.

On peut malgré tout espérer, comme Besencenot, que les salariés où le travail perdure revendiquent des augmentations de salaires.  Ainsi, ces derniers obtenus deviennent moins antisociales, moins nuisibles socialement aux régions où les salaires sont plus hauts. Mais cela n'est possible que si sa production, les salaires augmentés, se vendrait toujours.

C'est l'exemple que l'on a eut récemment en Chine où le gouvernement Chinois qui demandait l'augmentation  générale des salariés des grandes entreprises installées en Chine s'est vu devoir y renoncer face aux réactions des industriels européens et américains qui menacèrent de fermer leurs usines et entreprises installées sur le territoire chinois argumentant que si leur production chinoise se vendait c'était grâce à son coût faible rendu possible par les faibles salaires.

En même temps, si les pays consommateurs des fruits de cette production bon marché s'appauvrissent à leur tour faute de travail, à qui vendre cette production made in china? il faut donc, tout en délocalisant veiller à conserver un équilibre entre production à faibles salaires et capacité d'achat de cette même production. Un vrai casse tête dont les résultats sur les économie locales de la planète se voient sur le moyen et long terme.

Quel intérêt de bouleverser un équilibre déjà établi avant ces délocalisations massives? quel intérêt ou plutôt pour l'intérêt de qui? Le but de ces mouvements c'est toujours la recherche pour les entreprise sd'augmenter toujours plus ses marges, ses bénéfices. Comme le marché européens aboutissait à une limite de ses marges atteintes dû à des coûts de productions élevés, elles se sont dit allons produire où c'est pas cher et revenons vendre où les salaires sont plus haut. Sauf que pour qu'il y ait ces haut salaires il faut qu'il y ai du travail et du travail qui paie...

il faut donc qu'il y ai un équilibre qui permette aux pays dits riches de toujours consommer malgré la réduction de son nombre de salariés dû au nombre de délocalisations dont le but est de faire chuter le coût de production et donc celui des prix de ventes tout en augmentant les marges et donc les bénéfices des entreprises qui délocalisent.

Mais cet équilibre, il ne faut pas rêver, est limité dans le temps. Le temps pour ces entreprises qui délocalisent de pouvoir pénétrer de nouveau marchés de pays dits moins riches et donc avec une capacité des habitants pour consommer moins élevée grâce à des prix devenu plus faibles. Ainsi, au file de ce temps, les pays dits riches devront s'ajuster sur cette nouvelle économie aux petits prix et donc aux petits salaires.

C'est ainsi qu'aujourd'hui nous voyons des riches, détenteurs du capital poursuivre leur enrichissement et nous, salariés moyens ou petits salariés, nous appauvrir ou nous retrouver au chômage (chômage dont je dit toujours qu'il ne faut pas avoir honte puisqu'il est créé par l'économie actuelle dont se rendent complices les Etats et qu' au contraire il faut revendiquer un revenu du non travailleur qui permette de vivre bien avec un toit).

La conséquence de cette mondialisation du tout libéral où l'Etat s'efface face au marché global c'est que dans les pays où les postes de  travail diminuent, les caisses de l'Etat se vident
(diminution soit dit au passage qui est causée à la fois par les délocalisation mais aussi par le progrès technologique qui demande moins de postes pour autant sinon plus de production. Evolution technologique qui n'est pas un mal si, encore une fois on n'exclue pas les gens qui sont chassé du monde du travail et qu'il leur soit donner des moyens financier suffisamment élevés pour vivre bien et un toit. Sinon si le système n'est pas refuse que des non travailleurs vivent qu'il leur donne du travail avec une rémunération qui le leur permette, c'est le but constitutionnel du "droit au travail" qui n'est pas respecté).

 Ainsi, les caisses de l'Etat se vidant, ce dernier dégrade son système social alors que son besoin se fait croissant.

Ce déroulement actuel me fait comprendre la logique de Karl Marx qui voulait laisser le capitalisme faire son oeuvre à travers la mondialisation. Car, selon lui, l'issue du capitalisme ainsi libéré ne pourrait être que la révolte de masses populaires. Révolte dans les pays dits riches car appauvrissement  financier insurmontable et révolte dans les pays dits pauvres ou émergeant car exploitation inacceptable.
le problème des révolutions c'est que nous savons comment elles se déroule avec tous les espoirs qu'elles font naitre mais le résultats est souvent une marre de sang et un système qui se rétabli.

ET alors je me dis donc que la mondialisation c'est pas tout noir ou tout blanc. C'est un équilibre qu'il faut trouver. Or, aujourd'hui, cette quête de l' équilibre est confiée exclusivement aux entreprises, l'Etat se désengage de plus en plus. Et le problème est bien là.

L'entreprise ne vise pas collectif mais compétitif pour l'enrichissement d'elle même et des détenteurs de son capital. Alors peut être que le tout Etat démotive la production par moins de compétition (encore que cela soit question d'éducation). Mais au moins l'Etat, en tout cas en théorie, doit veiller au bien être de celles et ceux qu'il représente. D'où l'idée d'un Etat supranational, représentatif non plus des citoyens d'un pays mais des citoyens du monde!

Mais pour cela il faut que cet Etat soit indépendant de tout lobbies et incorruptible. Et là est bien sûre le gros problème. Car l'homme n'est pas un sage et plus il est loin plus il est difficile à surveiller. D'où la peur de cet Etat suprême, de cette mondialisation Etatique.

Mais alors, si nous refusons cette ultime tentative, il faudra assumer cette mondialisation capitaliste débridée car le capital, lui, n'y reviendra pas. Et si de toute façon nous revenions à un monde divisé de nations hermétiques, aux marchés fermés (protectionnisme), ce seront toujours les nations les plus fortes économiquement ou militairement qui feront la loi et alors ce sera le retour des nationalismes. Et il ne faut pas oublier qu'une nation forte ne veut pas dire un peuple fort ni un peuple riche; c'est comme le PIB ça... Une nation peut être forte et exploiter son peuple.

http://files.fluctuat.net/images/cms_flu/2/9/6/3/33692/40433.jpg

Samedi 14 août 2010 à 13:25

 
http://www.7septembre2010.fr/public/Appel_FSM.jpg

"On aurait aimé vous annoncer que des milliers de collectifs se réunissent régulièrement depuis fin juin dans tout le pays et qu'ils commencent à faire des petits dans toute l'Europe. On aurait aimé vous décrire comment la plupart de ces groupes locaux interprofessionnels de jeunes, de chômeurs, d'actifs, de retraités, tissent des liens, nouent des solidarités, fabriquent de l'information et de l'intelligence sociale, s'auto-organisent et s'auto-forment, créant et amplifiant une dynamique subversive.

On aurait aimé citer ces multiples réalisations concrètes, grosses de menaces pour les possédants et pesant déjà fortement dans le rapport de forces: élaboration des listes d'engagements à une grève reconductible; réservation de salles pour des assemblées générales, des soirées festives, des repas solidaires; organisations du mouvement qui ne doit pas seulement concerner les retraites... " (journal
A contre Courant
n°216-août 2010)


http://www.7septembre2010.fr/public/logo_lettre_ouverte.jpg 
 

Mercredi 9 juin 2010 à 11:37

Samedi 29 mai 2010 à 10:21


Une tite reprise du groupe punk français des 80's wunderbach


http://wattie.cowblog.fr/images/41wztfPQUoLSL160.jpgLes chambres de commerce européennes et américaines contre le progrès social

Ces deux chambres de commerce se sont opposées à ce que le gouvernement chinois applique la loi sur le travail votée par l'assemblée populaire en 2007 qui prévoit de réduire le nombre de salarié sans contrat, de faire payer les heures supplémentaires et d'obtenir des hausses de salaires dans les grandes entreprises.

Leurs arguments? Cette loi si appliquée "risquerait de faire perdre aux marchandises fabriquées en Chine leur avantage comparatif". Selon les grands patrons européens et américains, cette loi réduirait la flexibilité et augmenterait le coût du travail.... ce qu'ils ne veulent assurément pas puisqu'ils voudraient au contraire que ce soit nous qui ayons nos salaires réduits et que nos contrats de travail soit plus flexibles (moins protégés).

Les salaires chinois ainsi gelés empêchent tout espoir de progression sociale de tous les pays du monde, notamment et surtout dans les pays en voie de développement et ainsi continueront à créer une concurrence destructrice des politiques sociale dans les  pays comme la France.

En février 2010 la direction générale du trésor et de la politique économique relevait que la Chine était responsable de la destruction de 2 emplois industriels sur 5 en France.

Par ailleurs, la Chine poursuit sa colonisation des pays d'Afrique et d'Amérique latine en pillant leurs matières premières qui leur font défaut (croissance gargantuesque oblige) et en les inondant de leurs produits finis (ce qui les empêche du même coup tout développement industriel local; ce qui nous a été reproché à l'époque de notre colonialisme jadis).

Et pendant ce temps toujours pas de démocratie ni de mieux vivre pour les chinois puisque toujours pas de partage des richesses (qui a parlé de communisme?) Seuls les grands patrons comme toujours profitent de cette situation où l'homme est encore et toujours exploité.
 

Lundi 6 juillet 2009 à 21:35

Destruct System


L
e mur est tombé
le rouge n'est plus que sang
c'est le sacrement de l'argent
de la réussite personnelle
de l'enrichissement sur le sacrifice des autres

l'argent ne se volatilise pas
ce qui va dans ta poche vient de la mienne
la monnaie circule dans les vases communiquant
lesquels sont en entonnoir
la richesse est honnête, mensonge

l'école complice de l'individualisme
motivation malsaine du premier sur le dernier
l'égalitarisme échoue face à l'égoïsme
au manque de volonté

vive l'endoctrinement solidaire
contre endoctrinement armé
la démocratie est gravataire
car les hommes sont mal éduqués

et le Che défile sur les corps et les murs

http://wattie.cowblog.fr/images/160x600cheagr.jpg

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