Ancien de la DST (17 ans de maison), jean françois gayraud dans un entretien publié dans la revue élément n°161 :
la première guerre financière contemporaine a été menée par l'état fédéral américain contre ses alliés japonais et européens, lorsque le président nixon a mis fin unilatéralement en 1971 à la convertibilité du dollar en or.cette décision stratégique prise pour faire face aux déficits commerciaux et budgétaires américains a profondément transformé le système financier international tel qu'il avait été créé à la sortie de la seconde guerre mondiale par les accords dits de bretton woods. afin de financer un système américain toujours plus avide de liquidités, washington a fait de wall street la première place financière mondiale. les politiques de dérégulation amorcées dans les années 80 ont ensuite donné naissance à des mastodontes financiers qui ont peu à peu conquis leur autonomie face au pouvoir politique. depuis la mise en oeuvre de dérégulation, d'abord aux états unis, puis en europe, la finance n'est elle pas devenue un phénomène de pouvoir, avec de véritables puissances, poursuivant des objectifs propres? la dérégulation des années reagan et clinton a sorti le génie de la lampe: la haute finance s'est émancipée au détriment des états et des peuples.
...
quand le coût du travail est réduit à sa plus simple expression, il n'est pas difficile de s'enrichir, d'être "compétitif". le commerce est souvent une forme de guerre détournée, voire clairement affichée. ... le commerce ne pacifie pas mécaniquement les rapports sociaux et internationaux s'il ne s’inscrit pas dans un jeu de règles équilibrées et respectées. les économistes parlent alors de "régulation". les moralistes, un gros mot pour les libéraux, évoqueraient simplement la justice..."
wattie
vivre ou survivre?
Mercredi 3 août 2016 à 20:32
Mercredi 4 juin 2014 à 20:17
Mardi 6 mai 2014 à 21:27
Vendredi 18 avril 2014 à 8:58
Jeudi 12 mai 2011 à 10:32
Hier j'entends sur BFM business qu'une proposition vient d'être lancer pour créer une bourse de l'eau comme il existe une bourse pour chaque matière première notamment le pétrole pour, est il argumenté faire varier son prix en fonction de l'offre et de la demande autrement dit à la hausse vu les sécheresses qui s'enchainent et son utilisation croissante par l'industrie et l'agriculture (sans parler de l'exploitation du gaz de schiste qui profilfère et "dévore" l'eau tout en polluant par notamment des acides qui y sont mélangés et des risque de remontées de radioactivité dans l'atmosphère.
Puis j'entends que l'Etat projète de retirer les panneaux d'avertissement des radars. tiens il m'avais sembler les entendre promettre le contraire lorsqu'ils annonçait qu'ils allaient servir d'avertissement sur une plus longue distance; sous l'occupation allemande il se disait: radio paris ment radio paris est allemand aujourd'hui on remplace allemand par capital et un jour mafia. Oui mafia car jamais deux sans trois et hier le troisième tableau annonciateur de notre futur décidément bien noir fut un enchainement d'analyse sur France 2 dans l'émission "face aux français" où étaient invités Manuel Vals et Jaques Attali qui entre autre parlait que la mafia progressivement s'implantait dans l'économie mondiale pas besoin d'être un grand analyste pour le prédire faut bien que l'argent se blanchisse.
et pendant ce temps on polémique sur une porche comme si c'était une découverte que dsk était riche et Ségolène s'est teinte en rousse on vous avait bien dit que c'était une sorcière putain ce que le peuple peut être con trop souvent. eT cette direction du foot qui projetterait d'engager plus de blanc pour miser moins sur les muscle et plus sur la tactique! Je savais pas que la machine à remonter le temps était déjà inventée. mais le foot y a bien longtemps qu'il n'y a plus d'esprit d'équipe puisque tout est carrière donc les joueurs jouent perso pour pouvoir mieux se vendre tient ils devraient se faire côter en bourse comme david bowie.
On nous abreuve de nation de collectif d'esprit d'équipe mais c'est de l'aveuglement pour nous faire marcher en rang bien serrer sans rechigner car tout est esprit individuel; toute l'économie est basé sur ce sytème libéral du chacun pour soi de la concurrence sauvage que les noyauteur du système maintiennent par toujours plus de marché déréguler à bas l'Etat! qu'ils disent et tout cela avec leurs fumeuses argumentation que la dérégularisation promet la baisse des prix (pour ne pas dire la baisse de la qualité car il arrive un moment où tout est tellement compresser qu'il faut produire de la merde pour vendre pas cher car la technologie ne fait pas tout sans compter qu'il faut l'amortir si on a le temps avant qu'elle ne soit pompée par la concurrence.
Regardons Obama c'était un beau signe d'espoir hein? Mais Obama est pied et poings lié par ces grands élus ultra libéraux comme l'Europe le fut par Reagan et Tatcher.
quant à la France elle a beau pleurée de sa misère sociale mais elle à plus souvent voté à droite qu'à gauche cette hypocrite et encore si c'était une droite sociale à la De Gaulle mais non c'est à droite droite et 2012 n'est pas sûre de changer vu les sujets politiques et autres faits divers qui se vendent.
Mercredi 18 août 2010 à 13:43
Si financièrement tout est possible, matériellement et énergétiquement les ressources étant limitées, il y a forcément une limite impossible à dépasser dans le progrès planétaire généralisé.
Aussi la grande question est : puisque l'on nous dit que notre confort occidental est impossible à généraliser sur la planète, la mondialisation ne va t elle pas fatalement se réaliser à notre dépend, nous, occidentaux?
Si financièrement tout est possible, matériellement et énergétiquement les ressources étant limitées, il y a forcément une limite impossible à dépasser.Or, si financièrement il est possible de donner les moyens à la population mondiale d'améliorer son confort de vie, comment lui faire admettre qu'elle ne pourra jamais obtenir le nôtre et pire encore, comment accepter nous-mêmes de diminuer notre confort pour améliorer le leur?
Et il ne s'agit pas seulement de supprimer ou réduire les gadgets ou suréquipements, sûre qu'à ce niveau de grandes économies pourraient être faites dès à présent.
ET en admettant que nous fassions cet effort, il y aurait décroissance dans nos marchés intérieurs.Sauf si, justement, grâce à la mondialisation, à cette ouverture des marchés, ce qui n'est plus vendu dans nos marchés intérieurs le sont à l'extérieur. Mais pour cela il faut qu'ailleurs ils nous achètent notre production. Mais comment? par la force?
Au XIXè siècle l'Angleterre, en pleine expansion industrielle, après l'avoir colonisée, détruisit tous les métiers à tissé de l'Inde (industrie qui était alors le pivot de son économie) et l'empêcha d'exporter son coton en Europe au profit du coton Sud américain nettement moins cher puisque encore récolté par les esclaves noirs pour l'obliger à importer les filés et tissus anglais.
Aujourd'hui la guerre économique est généralement non militarisée et quand elle l'est, elle avance masquée. C'est l'entreprise qui offre le meilleur prix qui pénètre de facto le marché dans n'importe quel pays ou continent "ouvert"; c'est l'essence même du mondialisme.
La mondialisation a donc permis de réduire ce genre de conflit armé; surtout en Europe où justement il y a l'Europe. en contre partie, cette ouverture des marchés fait que l'entreprise n'a plus du tout d'attachement à aucun pays, seul le marché compte à ses yeux, et peut exploiter des salariés dans un pays ou continent du globe et revendre cette production à un autre.
On peut malgré tout espérer, comme Besencenot, que les salariés où le travail perdure revendiquent des augmentations de salaires. Ainsi, ces derniers obtenus deviennent moins antisociales, moins nuisibles socialement aux régions où les salaires sont plus hauts. Mais cela n'est possible que si sa production, les salaires augmentés, se vendrait toujours.
C'est l'exemple que l'on a eut récemment en Chine où le gouvernement Chinois qui demandait l'augmentation générale des salariés des grandes entreprises installées en Chine s'est vu devoir y renoncer face aux réactions des industriels européens et américains qui menacèrent de fermer leurs usines et entreprises installées sur le territoire chinois argumentant que si leur production chinoise se vendait c'était grâce à son coût faible rendu possible par les faibles salaires.
En même temps, si les pays consommateurs des fruits de cette production bon marché s'appauvrissent à leur tour faute de travail, à qui vendre cette production made in china? il faut donc, tout en délocalisant veiller à conserver un équilibre entre production à faibles salaires et capacité d'achat de cette même production. Un vrai casse tête dont les résultats sur les économie locales de la planète se voient sur le moyen et long terme.
Quel intérêt de bouleverser un équilibre déjà établi avant ces délocalisations massives? quel intérêt ou plutôt pour l'intérêt de qui? Le but de ces mouvements c'est toujours la recherche pour les entreprise sd'augmenter toujours plus ses marges, ses bénéfices. Comme le marché européens aboutissait à une limite de ses marges atteintes dû à des coûts de productions élevés, elles se sont dit allons produire où c'est pas cher et revenons vendre où les salaires sont plus haut. Sauf que pour qu'il y ait ces haut salaires il faut qu'il y ai du travail et du travail qui paie...
il faut donc qu'il y ai un équilibre qui permette aux pays dits riches de toujours consommer malgré la réduction de son nombre de salariés dû au nombre de délocalisations dont le but est de faire chuter le coût de production et donc celui des prix de ventes tout en augmentant les marges et donc les bénéfices des entreprises qui délocalisent.
Mais cet équilibre, il ne faut pas rêver, est limité dans le temps. Le temps pour ces entreprises qui délocalisent de pouvoir pénétrer de nouveau marchés de pays dits moins riches et donc avec une capacité des habitants pour consommer moins élevée grâce à des prix devenu plus faibles. Ainsi, au file de ce temps, les pays dits riches devront s'ajuster sur cette nouvelle économie aux petits prix et donc aux petits salaires.
C'est ainsi qu'aujourd'hui nous voyons des riches, détenteurs du capital poursuivre leur enrichissement et nous, salariés moyens ou petits salariés, nous appauvrir ou nous retrouver au chômage (chômage dont je dit toujours qu'il ne faut pas avoir honte puisqu'il est créé par l'économie actuelle dont se rendent complices les Etats et qu' au contraire il faut revendiquer un revenu du non travailleur qui permette de vivre bien avec un toit).
La conséquence de cette mondialisation du tout libéral où l'Etat s'efface face au marché global c'est que dans les pays où les postes de travail diminuent, les caisses de l'Etat se vident (diminution soit dit au passage qui est causée à la fois par les délocalisation mais aussi par le progrès technologique qui demande moins de postes pour autant sinon plus de production. Evolution technologique qui n'est pas un mal si, encore une fois on n'exclue pas les gens qui sont chassé du monde du travail et qu'il leur soit donner des moyens financier suffisamment élevés pour vivre bien et un toit. Sinon si le système n'est pas refuse que des non travailleurs vivent qu'il leur donne du travail avec une rémunération qui le leur permette, c'est le but constitutionnel du "droit au travail" qui n'est pas respecté).
Ainsi, les caisses de l'Etat se vidant, ce dernier dégrade son système social alors que son besoin se fait croissant.
Ce déroulement actuel me fait comprendre la logique de Karl Marx qui voulait laisser le capitalisme faire son oeuvre à travers la mondialisation. Car, selon lui, l'issue du capitalisme ainsi libéré ne pourrait être que la révolte de masses populaires. Révolte dans les pays dits riches car appauvrissement financier insurmontable et révolte dans les pays dits pauvres ou émergeant car exploitation inacceptable.
le problème des révolutions c'est que nous savons comment elles se déroule avec tous les espoirs qu'elles font naitre mais le résultats est souvent une marre de sang et un système qui se rétabli.
ET alors je me dis donc que la mondialisation c'est pas tout noir ou tout blanc. C'est un équilibre qu'il faut trouver. Or, aujourd'hui, cette quête de l' équilibre est confiée exclusivement aux entreprises, l'Etat se désengage de plus en plus. Et le problème est bien là.
L'entreprise ne vise pas collectif mais compétitif pour l'enrichissement d'elle même et des détenteurs de son capital. Alors peut être que le tout Etat démotive la production par moins de compétition (encore que cela soit question d'éducation). Mais au moins l'Etat, en tout cas en théorie, doit veiller au bien être de celles et ceux qu'il représente. D'où l'idée d'un Etat supranational, représentatif non plus des citoyens d'un pays mais des citoyens du monde!
Mais pour cela il faut que cet Etat soit indépendant de tout lobbies et incorruptible. Et là est bien sûre le gros problème. Car l'homme n'est pas un sage et plus il est loin plus il est difficile à surveiller. D'où la peur de cet Etat suprême, de cette mondialisation Etatique.
Mais alors, si nous refusons cette ultime tentative, il faudra assumer cette mondialisation capitaliste débridée car le capital, lui, n'y reviendra pas. Et si de toute façon nous revenions à un monde divisé de nations hermétiques, aux marchés fermés (protectionnisme), ce seront toujours les nations les plus fortes économiquement ou militairement qui feront la loi et alors ce sera le retour des nationalismes. Et il ne faut pas oublier qu'une nation forte ne veut pas dire un peuple fort ni un peuple riche; c'est comme le PIB ça... Une nation peut être forte et exploiter son peuple.
Jeudi 13 mai 2010 à 20:09
Lundi 8 juin 2009 à 11:45
Le parlement européen malgré tout va pouvoir bénéficier d'un groupe conséquent de députés européens grâce à un petit sursaut de vote écologiste, j'espère qu'il ne s'agit pas d'un feu de paille et que le réveil va perdurer et surtout va s'emplifier.
Par contre ce qui me pousse à désespérer c'est de voir que le vote capitaliste est en Europe majoritaire alors que ce système est la principale cause de la crise sociale et écologique mondiale, du tout économique plutôt que du tout humain. Même un Berlusconi a remporté la majorité des votes en Italie, De Gaulle aurait il vu juste? Serions nous des veaux?
Dimanche 30 novembre 2008 à 16:17
30% du tabac consommé en Europe est de production européenne, le reste est importé. La production de ces 30% est subventionnée par l'Europe depuis 1970! Cette subvention (1 milliard d'euros) représente 80% du revenu total des cultivateurs de tabac.
Comme huit grands pays européens producteurs de tabac, un secrétaire d'Etat français défend qu'il le soit toujours ainsi pour soutenir les agriculteurs qui cultivent le tabac.
D'un côté on taxe le tabac pour réduire sa consommation de l'autre on finance sa culture. Les politiques au pouvoir veulent-ils vraiment que l'on arrête de fumer? Si plus personne en Europe ne fumait, que proposeraient ils à ces mêmes agriculteurs?
Ce système est en total contradiction avec l'article 152 des directives pour la santé publique: "assurer une protection pour la santé humaine". Je ne m'en étonne même pas quand je vois ce que l'Europe a fait de la liste qui désignait tous les ingrédients chimiques nocifs pour la santé . Ces ingrédients qui auraient dûs être interdits ont finalement été pour la plupart autorisés à la production/consommation sous la pressions des lobbies industriels.
A noter qu' une subvention sécurité (à hauteur de 80% des coûts HT) est versée également aux débitants de tabac.
Et l'on ose nous dire qu'il n'y a pas d'argent pour lutter contre la misère
Vendredi 14 novembre 2008 à 11:52
La justice française impose les semences stériles des fleures, des légumes, des fruits... Ce que vous achetez à planter ne pourra pas donner de nouvelles graines à ressemer, tout est stériles pour vous rendre dépendants des vendeurs de semences, de fruits, fleures, légumes etc... Ainsi, ni le particulier comme vous et moi ni l'agriculteur, le mérécher, le botaniste... ne peut devenir autonome; il sera toujours dépendant des grainetiers (des semenciers). Et ces mêmes personnes complices du système osent prétendre qu'ils agissent pour lutter contre la faim dans le monde. Une vidéo vous expliquera mieux que moi ici.
"Malgré les directives européennes, les avis de l’ONU, du Sénat, de scientifiques, d’agronomes affirmant l’urgence de sauvegarder la biodiversité végétale alimentaire, l’état français refuse de libérer l’accès aux semences anciennes pour tout un chacun.
C’est ce qui permet aujourd’hui aux magistrats d’infliger ces lourdes peines à l’association Kokopelli..."
"L’association propose aux jardiniers, aux paysans, d’être autonomes et responsables, face au vivant. Dans notre société du tout marchandise, c’est intolérable. Le plus grand grief (sous jacent) fait aux semences anciennes ou de pays, est d’être reproductibles et qui plus est adaptables à de très nombreuses conditions de cultures, sans le soutien de l’agro chimie. Voilà la faute de KOKOPELLI : conserver le levain des savoirs populaires, agronomiques et génétiques. A l’heure où l’on veut nous faire croire que le tout hybride, OGM, chimique, énergie fossile, sont les seules possibilités d’assurer notre alimentation, propager l’autonomie semencière par l’exemple est devenu répréhensible. Ce qu’il faut retenir de ces condamnations, c’est la volonté affichée d ‘éradiquer les alternatives techniques et semencières autonomes...."
Depuis 15 ans, KOKOPELLI protège la diversité de nos jardins, de nos champs, de nos assiettes, tout en essayant de faire évoluer le cadre juridique vers une reconnaissance de la valeur agronomique et culturelle des variétés reproductibles : L’ETAT FRANÇAIS NOUS A FAIT ECHOUER.
Lundi 13 octobre 2008 à 11:06