wattie

vivre ou survivre?

Mercredi 5 janvier 2011 à 20:12

On justifie les inégalités salariales par les diplômes, le travail fourni ou encore les responsabilités voir, comme pour ceux des stars ou de certains sportifs de haut niveau, par la masse vertigineuse d'argent qui s'amasse autour de leur domaine. A ce dernier cas, je répondrai que tout est question de choix politique car n'est il pas possible de plafonner les salaires ou de faire en sorte que cela se fasse de facto par les impôts? D'où mon opposition absolue au choix dernier de n'imposer les grandes fortunes qu'à la limite de 50% de leurs revenus.

Aujourd'hui je viens de lire un chiffre ou plutôt deux: les salaires nets moyens d'un patron de PME et de celui d'un cadre financier; le premier est de 5100 euros alors que le second s'envole à 20 400 euros! Tout un symbole... 

Comment accepter une telle distorsion de salaire? Nul politique excepté à l'extrême gauche ne parle de plafonnement des salaires, les autres au nom de la mondialisation se couchent. Pourtant peut on ici parlé de réciprocité travail/salaire pour justifier une telle inégalité? le patron travaillerait il moins que le cadre en finance? J'en doute. diplôme? Le patron étant son propre employeur ça ne compte pas et de toute façon le diplôme n'a que valeur de moyen de sélection arbitraire car le diplôme ne fait pas le travailleur et les connaissances peuvent s'acquérir sans souffrir de validation d'un diplôme. Reste la masse d'argent amassée par le domaine professionnel; là fatalement on ne peu que reconnaitre que la finance est un des domaine privilégié, l'argent attire l'argent...
 
Cette inégalité représente à mes yeux le reflet du monde où l'on vit où l'argent produit plus d'argent que le travail productif, l'économie réelle face à l'économie virtuelle. au contraire de l'égalité des chances c'est toujours le possédant de l'argent qui fait travailler les autres et s' enrichie à coup d'intérêts et autres agios quand il ne sabote pas le monde réel à coup de spéculations; on est bien loin de la revalorisation du travail que nous scandait la droite. Et la crise n'a rien changer à ce système de malfrat.

Tant que rien ne sera décidé pour limité les inégalité salariales par la redistribution rien ne changera et tout ne sera que discours stérile juste bon à distraire la cour populaire qui gobe toujours leur messe (si elle ne gobait pas les résultats des élections cesseraient de se répéter)

Et pendant ce temps le SMIC est toujours gelé
+22 euros brut cette année
soit un salaire de 1365 euros brut

Samedi 19 septembre 2009 à 10:18



  La crise est sans surprise et ne fait qu'accélérer l'appauvrissement de la population mondiale au profit de minorités que le système capitaliste, toujours plus gourmand et égoïste, favorise.

Cependant tout n'est peut être pas perdu. Les Etats sembleraient enfin se réveiller et craindre que la misère grandissante des gens mette en péril leur ordre établi. Ainsi, pour la première fois, l'Organisation Internationale du Travail participera au prochain G20.

Son directeur M.Juan Somaria, dans une interview du Figaro du 17/09/09, déclare que la crise "couvait depuis longtemps. cela fait 30ans que la politique économique dominante va à l'encontre des valeurs fondamentales de l'OIT, essentiellement le respect pour la dignité du travail."

"La mondialisation, en dépit d'une croissance rapide, créait peu d'emplois. Le modèle dominant a mis l'accent sur le besoin de flexibilité. On voulait un monde où on embauche et on licencie avec facilité ... La sécurité au travail s'est retrouvée plombée".

Aujourd'hui, "la montée de l'insécurité touche de plus en plus de travailleurs qui éprouvent un sentiment d'injustice à l'égard d'évènements dans lesquels ils n'ont aucune responsabilité."

"C'est le secteur financier qui nous a plongé dans un tel pétrin".

"Je crois qu'une majorité de chefs d'Etats et de gouvernements comprennent que l'emploi et la protection sociale sont au coeur de la reprise et de la stabilisation du système social".



 Et le secrétaire général de l'Organisation de Coopération  et de Développement Economique, angel Gurria, d'ajouter:

"La lutte contre le chômage est d'autant plus une priorité qu'il risque de freiner la reprise économique".

Dans son rapport l'OCDE affirme en effet le risque que cette crise fasse baisser le niveau de vie et l'appauvrissement de la population, la dégradation de la santé, l'augmentation de la délinquance et une diminution du potentiel de croissance.

"Cette reprise de l'emploi doit être une préoccupation mondiale qui nécessite des mesures vigoureuses".

"Il s'agit, d'une part, de réduire les licenciements et , d'autre part, de renforcer les dispositifs de protection sociale afin d'assurer un revenu aux chômeurs".

Et, concernant le chômage, le rapport annuel de l'OCDE annonce que le pire est devant nous. Dans toutes les crises la reprise de l'emploi suit de plus loin celle de la production. Plus de 10 millions d'emplois sont encore menacés et le chômage pourrait atteindre 10% en 2010 pour les 30 pays de l'OCDE (11.2% pour la France. 9.7% en juin de cette année 2009). Déjà entre décembre 2007 et juillet 2009 15.1 millions de personnes se sont ajoutées aux autres chômeurs; c'est presque autant qu'en 10 ans entre les 2 chocs pétroliers.

http://wattie.cowblog.fr/images/41207133capitalismeboufjpg-copie-1.jpg

Vendredi 12 décembre 2008 à 14:22

Un peu de rafraîchissement avec cette parodie



 Merci à Marie                  
 

Dimanche 30 novembre 2008 à 17:15

Une démocratie sans contrôle est soumise à la médiocrité des Hommes.
Ce qui ne se contrôle pas ne progresse pas.


 
http://wattie.cowblog.fr/images/image1.jpg"je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques  priveront les gens de  toute possession, d’abord par l'inflation, ensuite par la récession,  jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis"


Thomas Jefferson 1802

Vendredi 28 novembre 2008 à 15:30


  L'air du temps serait-il à la révolte, à l'insoumission ou ces films ne sont ils qu'une démonstration de plus que le bizness maîtrise toujours autant l'art de la récupération?

 Pour l'heure, les citoyens ne semblent pas vraiment bouger et bien que le masque du capitalisme se fissure sous nos yeux, rien ne semble remettre en cause ce système d'exploitation, responsable de misères, de famines et d'inégalités sociales dans le monde. Même notre président qui, durant sa campagne pour les présidentielles, encourageait les français à s'endetter d'avantage, quitte à hypothéquer leur domicile, pour servir toujours plus la croissance, ne semble pas se remettre en question (un retournement de veste et ses gesticulations peuvent poursuivre). Pourtant ses paroles nous poussaient directement dans les pas des américains  d'où vient justement cette crise financière des subprimes qui nous ébranle aujourd'hui.

 Quant à ces hypocrites de  politiques et d' économistes complices qui prétendent découvrir l'existence de la spéculation, ils sont vraiment écoeurants car si en théorie la spéculation est interdite, rien n'ai fait pour que soit appliquée cette règle. Quand on peut acheter une action puis la revendre dans la même journée il est évident que la spéculation se pratique. Pourquoi n'impose t on pas des durées minimum d'investissement?

  Pire encore, on entend aujourd'hui les médias critiquer de toute part la spéculation mais je me souviens très bien de ces émissions télévisées où l'on ventait ces personnes qui, chez eux, boursicotaient sur le net, parfois même à plein temps, comme s'ils jouaient au casino!

Comment peut-on encore écouter les ténors de la bonne parole?

 Les révolutionnaires ou insoumis s'étalent dans nos univers virtuels,  mais dans la réalité, ils sont baillonés. Quant à ceux qui réussissent à sensibiliser l'opinion les tenants du pouvoir tente de les écraser par les armes de la justice dite Républicaine, je pense ici aux enfants de Donquichotte condamnés pour atteinte à l'ordre public (!) Et que penser de cette police qui, argumentant qu'ils anticipent des futurs terroristes prêchent l'incarcération préventive de militants d'extrême gauche (se souvenir de cette affaire de sabotage d'une ligne SNCF)?

Ces films seraient ils un avertissement à ceux qui seraient tenter de se rebeller, des portraits dressés pour démystifier des héros du peuple? Ou, au contraire, une stimulation pour exciter des nervis afin de pouvoir légitimer, par la suite, toujours plus de répression, de privation de nos libertés, toujours plus de sacrifice?


Où sont passer les esprits libres, les idéaux?



Vendredi 14 novembre 2008 à 19:42

http://wattie.cowblog.fr/images/siteoff066f60.gif
http://wattie.cowblog.fr/images/artoff28.jpg
« Si les gens comprenaient réellement le processus de création monétaire,
le système ne tiendrait pas plus de 24 heures » (H.Ford)


 

Lundi 3 novembre 2008 à 21:32

Lundi 6 octobre 2008 à 18:59


A qui profite les crises?

 Comme George Orwell dans son roman politique "1984" où la dictature s'imposait en faisant croire au peuple qu'il était en guerre, Naomi Klein, Invitée aujourd' hui sur I Télé, dénonce dans son livre "la stratégie du choc" comment les tenants du capitalisme profitent des temps de crises (guerres, attentat, crises économique...) pour réduire toujours plus l'humain à un simple outil de production, à réduire ses libertés et augmenter ses bénéfices financiers.

Dimanche 5 octobre 2008 à 12:42


Découvrez Philippe Léotard!


Contre la liquidation de notre système de solidarité, fruit de la lutte et du sang de nos ancêtres (révolution française, la commune, le CNR, mai 68), pour en finir avec les syndicats complices du crime social, comme nos politiques, plus attachés à leur mandat(s) qu'aux salariés et/ou citoyen(ne)s qu'ils sont censés représenter, contre les capitalistes qui ruinent les peuples pour enrichir toujours plus leurs comptes bancaires et accroitre leurs privilèges, contre l'Europe des finances et le mondialisme capitaliste qui n'œuvre que pour le nivellement par le bas du bien être planétaire par la mise en concurrence directe des pays où les salariés sont les plus exploités avec les autres,  pour défendre la souveraineté des peuples  notre démocratie,  parceque la vie ne se résume pas au travail, parceque produire et vendre toujours plus détruit notre environnement et donc la vie, notre vie! parceque nous travaillons pour nous nourrir, nous loger, nous vêtir, nous soigner, améliorer notre bien être et non pour survivre ni enrichir les riches et  financer leurs gaspillages. Les richesses doivent être plafonnées au profit de la lutte contre les inégalités et la misère dans le monde.  Pour toutes ces raisons, le 10 novembre, partout en France, exprimons notre résistance par tous les moyens originaux imaginables!


Grève de la consommation
Concert/soirée sauvage
Manif, collage, tractage
Circulation au ralenti
...

Tous ensemble en même temps!

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