wattie

vivre ou survivre?

Vendredi 29 janvier 2016 à 16:38

 
Daesh, bloc identiglaire etc les malfaisants sont aux aboies, y rester sourd et aveugle. "rendre à césar ce qui est à césar", laisser les chiens avec les chiens. pour l'heure, "l'apartheid sociale" a de beaux restes. les malfaisants sont aux aboies, aveugle et sourd devient cérébrale. quand j'ouvre les yeux, les oreilles, je me réjouis d'être où je suis, où j'en suis

Lundi 19 janvier 2015 à 11:22

Plus que le terrorisme
c'est contre les guerres et les violences sous toutes les formes
que les populations devraient manifester.

le terrorisme vient de terroriser. la guerre officielle, celle des Etats qui en ont les moyens, terrorisent tout autant que les dits terroristes (la guerre du vietnam avec ces bombes au napalms qui brûlaient des villages entiers femmes et enfants compris, le gaz moutarde des tranchées, les violes, le pillage et les tortures qu’essaiment toutes les guerres). le terroriste, c'est le soldat du pauvre. comme le dit un slogan: qui sème la misère récolte la colère. tant qu'il y aura des exclus il y aura des révoltés. l'exclusion créé la misère (sociale et /ou psychologique) cette misère est le terreau où pourront recruter des mouvements extrémistes de tout poils (politique ou religieux peut importe de toute façon tout cela n'est qu'un masque de communication, de propagande pour donner un sens à leur guerre. mais au fond, il ne s'agit que de volonté de prise de pouvoir, de conquête. si l'on veut réellement lutter efficacement contre la terreur il faut choisir la solidarité plutôt que la compétition. or notre monde choisi depuis perpète la compétition via l'économie libérale qui créé du même coût de l'exclusion (rentabilité et prise de bénéfice voulus toujours croissants oblige). prise de richesse croissante au profit d' une minorité; le partage n'existe pas et passer un seuil de fortune on ne peut plus croire que celle ci ait été acquise honnêtement. la fortune des uns va forcément au dupent d'autres.c'est la même chose pour les ressources certains pays gaspillent pendant que d'autres manque de trop. les Etats s'accordent pacifiquement tant qu'ils trouvent des ententes commerciales, tant qu'il reste des marchés à conquérir.

A partir du moment où l'on emploi le mot conquérir peut on réellement parler de paix?

Mercredi 15 octobre 2014 à 20:10

"la mondialisation de l'injustice sociale:
le refrain est connu: l'inexorable croissance des pays émergents serait une incroyable force de réduction des inégalités mondiales. ce que l'on dit moins, c'est que la montée des inégalités nationales, elle, n'a jamais été aussi criante et alarmante que depuis 3 décennies.

[...] en france, par exemple, si lke revenu national annuel par personne est en moyenne de 26000 E, les 10% des français les plus riches reçoivent 23% du revenu total national. selon l'économiste françois bourguignon, leur niveau de vie est plus de 6 fois supérieur à celui des 10% des français les plus précarisés. réparti sur l'ensemble de la population, cela donne une inégalité de revenus allant d'une moyenne de 40 000E par an et par personne à moins de 6000E.
[...]ces disproportions, qu'elles aient cours dans un Etat récemment sorti de la dictature ou au sein d'une vieille démocratie, sonnent conjointement la fin de ce "sentier de croissance équilibré", théorisé par les économistes robert solow et simon kuznets, et annoncent clairement celui de la mondialisation des inégalités. "amorcé dans les années 1980, son accroissement est devenu, au cours des années 2000, un fait reconnu et incontesté", affirme le chercheur en sciences sociales luc boltanski. ainsi, les 600 millions les plus pauvres au monde ne disposeraient en moyenne que de 300E par personne et par an, quand les 600 millions les plus riches bénéficieraient de 27000E "l'inégalité mondiale reste donc considérable, relève encore françois bourguignon, ancien économiste en chef de la banque mondiale. les 20% les plus riches bénéficient de conditions de vie encore 40 fois supérieures à celles des 20% les plus pauvres.
ce creusement des inégalités touche tous les pays et porte un coup au modèle néolibéral. basé sur des promesses d'inclusion [...]
le retour à une société de rentiers:
A cette inégale répartition des richesses nationales s'ajoute un taux de rendement du capital qui dépasse durablement, aujourd'hui, le taux de croissance de la production et du revenu. "c'était déjà le cas jusqu'au XIXè siècle, rappelle thomas piketty, et cela risque fort de redevenir la norme au XXIè siècle." par ce dérèglement , "le capitalisme produit mécaniquement des inégalités insoutenables et arbitraires". surtout, poursuit l'économiste français, il porte en lui les germes du retour à une société des rentiers". et la boucle est bouclée.
[...] avec la mondialisation la concurrence fiscale fait rage: partout le taux des tranches supérieures d'impôts diminiue, dans l'espoir d'attirer les capitaux et les entreprises les plus dynamiques. ce qui entraine un affaiblissement de l'Etat social. et les patrimoines, désormais, rapportent davantage après impôts (et paradis fiscaux)[...] tout cela alimente fortement la dynamique inégalitaire : en une vingtaine d'années, les fortunes de liliane béttencourt (qui n'a jamais travaillée) et de bill gates (retraité) ont été multipliées par plus de 10. pour l'économiste piketty, la suite ne fait aucun doute: "les ingrédients sont réunis pour que la part détenue par le centième et le millième supérieurs de la hiérarchie mondiale des patrimoines dans le capital de la planète atteigne des niveaux inconnus" bref c'est un retour à la belle époque qui se profile, voir pire: la fin de l'ascenseur social, le retour d'une société de classes, le triomphe des rentiers et de l'héritage.

comment empêcher ce scénario? comment contenir la progression sans limites des inégalités patrimoniales mondiales, qui s'accroissent actuellement à un rythme qui n'est pas soutenable à long terme, ce dont même les plus fervents défenseurs du marché autogéré feraient bien de se soucier? par l'impôt progressif. sur le revenu d'abord, pour réduire l'incitation aux rémunérations indécentes: l'auteur suggère que le taux de la dernière tranche puisse atteindre 80%, un seuil qui a été dépassé dans la plupart des pays riches à certains moments de leur histoire récente, pour "lever les recttes fiscales plutôt que mettre fin à ce type de revenus ou patrimoines, jugés socialement excessifs et économiquement stériles par le législateur. sur le patrimoine ensuite de manière à réduire sensiblement le rendement du capital dès lors que son accumulation entre les mêmes mains devient source de déséquilibre sociaux. mais dans ce dernier cas la mobilité du capital est telle que la mesure doit être mondiale ou au minimum régionale. utopique bien sûr. mais rien n'empêche de s'en rapprocher pour que in fine la démocratie l'emporte sur la ploutocratie en voie de constitution. [...]"

vers le retour de la belle époque?
[...] en 1981 un salarié travaillait 2 semaines au profit des actionnaires, et plus de 6 semaines aujourd'hui. et ces revenus en raison de la concurrence fiscale que se font les Etats, sont peu imposés (quand ils ne parviennent pas à échapper au fisc grâce à l'optimisation voire à l'évasion fiscale).
le travail maintenant. les inégalités dans la répartition du capital et de ses revenus ne peuvent faire oublier le partage de moins en moins égalitaire de la masse salariale. les 10% des salariés les mieux rémunérés captent près de 30% du total de la masse salariale. puisque les salariés les mieux payés sont souvent les mêmes que ceux qui possèdent le plus de patrimoine, les 10% de français les plus riches reçoivent plus du tiers du revenu total (travail et capital) produit en france chaque année. la moitié de la population doit se contenter d' 1/4 de celui-ci. la situation est encore moins reluisante dans le monde anglo saxon: aux usa, le décile le plus riche s'empare désormais de la moitié de la richesse produite. faut il y voir une préfiguration de ce qui nous attend en france? c'est à craindre.

néolibéralisme
[...] depuis les contre-révolutions conservatrices des années 1980 (reagan et tatcher), un nouveau retournement a eut lieu. un deuxième libéralisme, parfois qualifié de "néo", est apparu. autorisant lui aussi une accumulation sans frein du capital et des revenus, il pourrait nous faire revenir à un niveau d'inégalités qui était celui de l'avant première guerre mondiale.une belle époque se dessine pour les plus fortunés."


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Vendredi 7 janvier 2011 à 21:21

"... Il n'y a ni mal absolu ni bien absolu, juste de la pureté" (P.Smith)

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Source de l'image

  P
atti Smith, l'amoureuse de Rimbaud, de la poésie cognante de liberté. Sa vie qu'elle nous raconte ici est celle de sa naissance d'artiste femme; une naissance victorieuse de la faim et de la misère nourrie par l'amour, l'amour  tendre et réciproque d'un artiste homme, Robert, que l'on pourrait définir comme étant son négatif tant son art est plus torturé et sexué que le sien et tant il se déployait aisément dans les cercles maniérés de l'époque telle la cour warholienne.

tout son récit se lit comme un roman doux autant que dure, un sucré salé mais où le beau est à la hauteur du pure. Robert et Patti, l'alpha et l'oméga fusionnés que la vie et ses quêtes finissent par séparer sans jamais les éloigner...

"naviguer dans l'atmosphère enfumée et psychédélique ... ne m'avait pas préparée à la révolution qui grondait. Il flottait un sentiment de paranoïa vague et déstabilisant, la ville bruissait de rumeurs secrètes, on entendait des bribes de conversations annonciatrices de révolutions à venir. ... je me débattais dans le réseau dense de la conscience culturelle dont j'avais jusque là ignoré l'existence même"

"J'avais vécu dans un monde de livre ... pour la plupart du 19è siècle. Même si je m'étais préparée à dormir sur des bancs, dans le métro ou dans des cimetières jusqu'à ce que je trouve du boulot, la faim qui me tenaillait constamment me prenait au dépourvu."

"Je vivais dans mon monde, rêvais des morts et de leurs siècles disparus."

".. le dessin qu'il avait fait... Je n'avais jamais vu quoi que ce soit d'approchant. La date m'a frappée également: le jour de la fête de Jeanne d'Arc. Le jour précisément où je m'étais promis de faire quelque chose de ma vie devant sa statue"

"Je commençais à le connaître. Il avait une confiance absolue en son travail et en moi, mais il se préoccupait constamment de notre avenir, comment nous allions survivre... Selon moi, nous étions trop jeunes pour ce genre de soucis. La liberté suffisait à me satisfaire."

"C'était l'uniforme qui l'attirait, exactement comme c'étaient les aubes de l'enfant de choeur qui l'avaient attiré vers l'autel. Mais sa loyauté c'était à l'art qu'il la réservait, pas à l'église ni à la nation."

"Nous vivions de pain rassis et de ragoût en boîte. Nous n'avions pas la télévision, pas le téléphone, pas la radio. Nous avions notre électrophone, toutefois, et nous remontions le bras de sorte qu'un disque choisi passe encore et encore pendant notre sommeil."

"en regardant Jim Morrison, j'ai eu une réaction étrange. ... j'observais le moindre de ses mouvements dans un état d'hyperconscience froide. ... J'ai senti que j'étais capable d'en faire autant. ... J'ai ressenti à son égard à la fois de l'attrait et un certain mépris. Je sentais sa gêne profonde aussi bien que sa suprême assurance. Tel un saint Sébastien de la côte Ouest, il exsudait un mélange de beauté et de mépris de soi, et une douleur mystique. ... J'avais un peu honte de la réaction que leur concert avait déclenchée chez moi."

"Le garçon que j'avais rencontré était timide et avait des difficultés à s'exprimé. Il aimait se faire guider, se faire prendre par la main pour pénétrer sans réserve dans un nouveau monde. Il était masculin protecteur, tout en étant féminin et soumis. Méticuleux dans son habillement et ses manières, il était également capable d'un désordre terrifiant dans son travail. Ses univers étaient solitaires et dangereux, en attente de liberté, d'extase et de délivrance."

"Robert croyait en le loi de l'empathie, en vertu de laquelle il pouvait, par sa volonté, se projeter dans un objet ou une oeuvre d'art, et influencer ainsi le monde extérieur. Il ne se sentait pas racheter par le travail qu'il accomplissait. Il ne cherchait pas la rédemption. Il cherchait à voir ce que les autres ne voyaient pas, la projection de son imagination."

Dans la guerre entre la magie et la religion, la magie est-elle victorieuse en fin de compte? Peut être le prêtre et le magicien étaient-ils autrefois une seule et même personne, mais le prêtre, apprenant son humilité face à Dieu, a abandonné le sortilège au profit de la prière."

"J'aspirais à l'honnêteté,
mais découvrait en moi de la malhonnêteté.
Pourquoi se consacrer à l'art?
Pour se réaliser, ou pour la beauté du geste?"

"Je ne me reconnaissais pas dans les mouvements politiques. Lorsque j'essayais de les rejoindre, je me sentais submergée par une autre forme de bureaucratie. Je me demandais si dans tout ce que je faisais il y avait une chose qui avait un sens."

"J'étais assez indépendante de mes parents. Je les aimais, mais je ne me souciais guère de ce qu'ils pouvaient penser de ma vie avec Robert."

"Des artistes comme Cocteau ou Pasolini, qui confondaient la vie et l'art, il (Robert) les respectait, mais pour lui, le plus intéressant d'entre eux, c'était Andy Warhol, qui rendait compte de la mise en scène humaine dont sa Factory tapissée d'argent était le théâtre. Je ne partageais pas le sentiment de Robert sur la question. Le travail de Warhol reflétait une culture que je voulais éviter. Je détestais la soupe, et la boîte ne m'emballait guère. Ma préférence allait à l'artiste qui transforme son temps plutôt qu'à celui qui se contente de le refléter."

"Je voyais la candidature de Kenedy (Robert) comme une voie par laquelle l'idéalisme pouvait se transformer en action politique significative de sorte que quelque chose puisse s'accomplir afin d'aider vraiment les plus démunis."

" "J'ouvre des portes, je ferme des portes", écrivait il (Robert). Il n'aimait personne. Il aimait tout le monde. Il aimait le sexe, il détestait le sexe. La vie est un mensonge, la vérité est un mensonge. Ses pensées se terminaient sur une blessure en train de guérir. "Je me tiens nu quand je dessine. Dieu me tient la main et nous chantons ensemble." Son manifeste d'artiste"

"Dans mon imagination livresque, l'homosexualité était une malédiction poétique ... je pensais qu'elle allait irrévocablement de pair avec l'affectation et l'extravagance. Je m'enorgueillisais de ne pas porter de jugement, mais j'en avais une conception étroite et provinciale. ... Je ne comprenais pas pleinement leur univers."

"J'ai compris qu'il avait essayé d'abjurer sa nature, de renier ses désirs, afin de nous préserver. ... Il avait été trop timide trop respectueux, il avait trop peur de parler de ces choses, mais on ne pouvait en douter, il m'aimait toujours, et je l'aimais aussi."

"Il avait lui aussi un chemin à suivre et n'aurait d'autre choix  que de m'abandonner en route. Nous avons appris que nous voulions trop. Nous ne pouvions donner qu'en fonction de ce que nous étions et de ce que nous avions. Séparés, nous réalisions avec une clarté plus éclatante encore que nous ne voulions pas être l'un sans l'autre."

"Lui et moi nous étions donnés à d'autres. A trop tergiverser nous avions perdu tout le monde, mais nous nous étions retrouvé. Ce que nous désirions, sans doute, c'était ce que nous avions déjà: un amant et un ami avec qui créer, côte à côte. Etre fidèles, sans cesser d'être libres."

Mercredi 1er décembre 2010 à 21:55

Courir sous les bombes un jour de noël
prier la lune quand le soleil s'éteint
je fuis les couples quand je vis seul
entendre rire quand mes joue se mouillent

cirer les pompes qui nous piétinent
faire le beau face au pouvoir
faire le grand face au petit
de mesquineries en tragédies
je crache à la gueule de ces farces aux non-dit

faire partager celui qui n'a rien
économiser celui qui croule sous les biens
l'argent est roi dans ce monde de vaux rien

courir sous les bombes un soir de noël

la neige est en sang les eaux sont en noir
la terre est laminée à coup de hachoir
finir sous la pluie mort déshydraté
mourir d'asphyxie le ventre gonflé d'air
des plans stérilisés vendus aux enchères
les bourses martèlent le pas au mépris des misères

la terre nourricière est comme cette femme ménopausée

Mercredi 20 octobre 2010 à 11:33

Savez vous quand fut créée la retraite pour les salariés du privé?  ... Dans les années 40, Sous Vichy! (à découvrir dans l'enregistrement 1:1) surpris hein, alors allons nous croire que l'Etat ne peut pas financer la retraite pendant que la France continue de s'enrichir alors que Pétain a pu la créer quand la France était en pleine déroute? Non ce qui arrive aujourd'hui est une volonté politique de détruire la retraite par répartition tout comme ils s'apprêtent à le faire un jour pour la sécurité sociale qui représente un énorme marché qui fait baver le capital qui y voit d'énormes bénéfices à y faire

Samedi 29 mai 2010 à 10:21


Une tite reprise du groupe punk français des 80's wunderbach


http://wattie.cowblog.fr/images/41wztfPQUoLSL160.jpgLes chambres de commerce européennes et américaines contre le progrès social

Ces deux chambres de commerce se sont opposées à ce que le gouvernement chinois applique la loi sur le travail votée par l'assemblée populaire en 2007 qui prévoit de réduire le nombre de salarié sans contrat, de faire payer les heures supplémentaires et d'obtenir des hausses de salaires dans les grandes entreprises.

Leurs arguments? Cette loi si appliquée "risquerait de faire perdre aux marchandises fabriquées en Chine leur avantage comparatif". Selon les grands patrons européens et américains, cette loi réduirait la flexibilité et augmenterait le coût du travail.... ce qu'ils ne veulent assurément pas puisqu'ils voudraient au contraire que ce soit nous qui ayons nos salaires réduits et que nos contrats de travail soit plus flexibles (moins protégés).

Les salaires chinois ainsi gelés empêchent tout espoir de progression sociale de tous les pays du monde, notamment et surtout dans les pays en voie de développement et ainsi continueront à créer une concurrence destructrice des politiques sociale dans les  pays comme la France.

En février 2010 la direction générale du trésor et de la politique économique relevait que la Chine était responsable de la destruction de 2 emplois industriels sur 5 en France.

Par ailleurs, la Chine poursuit sa colonisation des pays d'Afrique et d'Amérique latine en pillant leurs matières premières qui leur font défaut (croissance gargantuesque oblige) et en les inondant de leurs produits finis (ce qui les empêche du même coup tout développement industriel local; ce qui nous a été reproché à l'époque de notre colonialisme jadis).

Et pendant ce temps toujours pas de démocratie ni de mieux vivre pour les chinois puisque toujours pas de partage des richesses (qui a parlé de communisme?) Seuls les grands patrons comme toujours profitent de cette situation où l'homme est encore et toujours exploité.
 

Samedi 1er mai 2010 à 21:14

Mercredi 7 avril 2010 à 9:45

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Dimanche 1er novembre 2009 à 11:19

Dimanche 18 octobre 2009 à 15:19

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Dimanche 19 juillet 2009 à 16:17

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Exposition des oeuvres du peintre figuratif Francis Gruber
au musée des beaux arts à Nancy jusqu'au 17 août
puis du 18 septembre au 31 décembre
au musée d'arts Roger Quilliot à Clermont Ferrand


http://wattie.cowblog.fr/images/imgdelete.pngCe tableau fut exposé sous l'occupation allemande en 42 dans une galerie parisienne pour une
expo où trente peintres devaient réaliser une peinture évoquant leur maître de prédilection
.
Francis Gruber choisi le graveur Jacques Caillot Symbol à lui tout seul de pacifisme et de résistance.
Il représenta ici fidèlement l'une de ses oeuvres "le mandiant à la jambe de bois" issue
de la série
les gueux. Malgré de nombreux symboles de résistance la censure ne fit enlever qu'un bouquet
de fleur aux couleurs du drapeau français que brandissait le personnage principal.


  Né à Nancy, Francis Gruber n'a pas suivi la mode de l'art abstrait des années 30 où il lui préféra l'art figuratif et rejoindra le mouvement expressionniste français. Durant le trouble de ces années , avec la montée des fascismes,  sa peinture se caractérisa par un réalisme cataclysmique avec ses visages grimaçants de douleur. Ses traits  sont acérés et vifs autant que sa vie fut brève comme l'éclair; sa peinture est celle du chaos et du déséquilibre humain. Comme si  la fragilité de sa santé l'avait rendu plus réceptif à son environnement où tout allait trop vite où tout s' obscurcissait. Francis Gruber peigni tel un visionnaire, comme s'il avait pressenti la catastrophe mondiale et les atrocités humaines qui arrivèrent. 

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"Job" peint vers la fin de la guerre. Sur la feuille peinte on lit:
« Maintenant encore, ma plainte est une révolte, et pourtant ma main comprime mes soupirs… »
tirée d'une vieille bible  que Francis Gruber avait trouvée chez lui puis lu.



 Asthmatique, Francis Gruber ne sera pas mobilisé pendant la seconde guerre mondiale, il rejoindra alors le front des artistes de la résistance. Depuis les années 1930, Francis Gruber a toujours été un peintre engagé notamment au sein de l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires puis de la Maison de la  culture. Après guerre il sera adhérent, comme nombre d’artistes de sa génération, du Parti communiste français.


il mourut à Paris en 1948, à 36ans, de tuberculose. 


http://wattie.cowblog.fr/images/GruberLitRouge200.jpgLe lit rouge

Vendredi 26 juin 2009 à 12:42

http://wattie.cowblog.fr/images/policebrutality9279f.jpg
Communiqué de presse du dimanche 21 juin 2009


Ce samedi 20 avril, une quinzaine de chars sonorisés et plusieurs milliers de Ravers ont défilé dans une ambiance festive à l'occasion d'une « Free Parade », manifestation en faveur des valeurs d'autonomie, de partage, de gratuité et de liberté (
http://www.freeparadeparis.org/). En cette veille de fête de la musique, cet événement était aussi porteur d'un message d'alerte et d'inquiétude des acteurs et des actrices de cette scène musicale. Cette mobilisation visait à dénoncer la répression que subit la Tekno Libre (musique techno non-marchande), faisant ainsi écho aux manifestations de la semaine passée, qui avaient rassemblé plus de 1000 teufeurs et teufeuses dans les rues d'Évreux et de Mulhouse. C'est en effet toute une mouvance musicale et culturelle qui est en proie à une répression drastiquement durcie depuis quelques mois, dont le « traditionnel » Teknival du 1er mai 2009 (festival autogéré rassemblant plusieurs milliers de Ravers et dont Nicolas Sarkozy s'était engagé à faciliter la tenue chaque année) a constitué le point d'orgue : plus de 30 « Sounds Systems » français ont été arbitrairement saisis par les autorités de l'État (http://www.systematek.org/gargouilles/), qui ont réquisitionné tout le matériel de sonorisation de ces collectifs musicaux, artistiques et culturels (matériel dont la valeur peut être estimée à deux ou trois millions d'euros !). Des centaines de personnes se retrouvent ainsi dépossédées (voire ruinées) pour avoir voulu offrir des fêtes autonomes et non-commerciales. Une répression sans précédent en près de 20 ans de Zones d'Autonomie Temporaire festives...


À la fin de cette Free Parade les manifestant-es ont décidé de prolonger la « teuf » au bois de Boulogne, en célébrant dès minuit une Fête de « leur » Musique, conçue comme une légitime mise en accusation de la réduction croissante du droit d'expression des artistes et musiciens amateurs lors des festivités officielles du 21 juin.


Quelques centaines de personnes se trouvaient déjà sur le site lorsqu'une cinquantaine d'agents de la B.A.C et de policiers en tenues anti-émeute, bientôt rejoints par de nombreux renforts, ont violemment chargé la foule à coups de matraques. Les gens se sont alors regroupés pour éviter les coups et protéger le matériel sonore. En dépit de cette réaction manifestement pacifique, la police a poursuivi les charges au moyen de grenades lacrymogènes et de pistolets flash-balls, parfois de façon particulièrement dangereuse (tirs tendus ou même à bout portant, en direction du buste ou du visage, etc.). Des individus à terre ont été roués de coups de pieds et aspergés de gaz ; un handicapé, membre de Médecins du Monde (MDM), fut même jeté hors de son fauteuil roulant avant d'être molesté au sol. Au passage, les forces de police ont volontairement détérioré des véhicules et du matériel appartenant aux fêtards.


Empêchant l'accès aux véhicules, la police a pendant plusieurs heures conduit une véritable « chasse aux Ravers », n'hésitant pas à lâcher des chiens à leur poursuite... Une attitude d'autant plus paradoxale que les Sound Systems avaient commencé à partir dès l'intervention policière.


Tandis que les membres de Médecins Du Monde tentaient d'effectuer des premiers soins, les policiers ont interdit l'accès aux pompiers venus secourir les blessé-es. En plus des dizaines de blessé-es à déplorer, nombre de personnes se trouvent en état de choc suite à cette longue nuit où les forces de l'ordre ont fait preuve d'une violence inconcevable face à des jeunes qui dansaient paisiblement au bord d'un lac attendant l'aube d'un 21 juin normalement placé sous les auspices de la musique...

A Propos de la Tekno Libre et des Free Party....


 Ceux qui parlent de révolution et de lutte sans comprendre ce qu'il y a de subversif dans notre culture, de positif dans le refus des contraintes, ceux-là ont dans la bouche un cadavre !

Notre but est la participation immédiate à une abondance passionnelle de la vie, à travers le changement de moments périssables délibérément aménagés. La réussite de ces moments ne peut être que leur effet passager. Nous envisageons l'activité culturelle, du point de vue de la totalité, comme construction expérimentale de la vie quotidienne. Il s'agit de produire nous-mêmes, et non des choses qui nous asservissent. Notre identité est l'autogestion, la mobilisation infinie notre force, la danse et la musique l'expression de notre indéfectible liberté.

Or, la liberté absolue offense, déconcerte. On préfère alors invoquer la maladie, la démoralisation, la déviance… pour légitimer son oppression. Qui nous juge n'est pas né à l'esprit, à cet esprit de liberté que nous voulons dire, et qui est pour nous bien au-delà de ce que vous appelez la liberté.
Gare à vos logiques, Mes-sieurs-dames, gare à vos logiques, vous ne savez pas jusqu'où notre haine de la logique peut nous mener.

Il faut lutter sans plus attendre, dans notre culture, pour l'apparition concrète de l'ordre mouvant de l'avenir. Les forces réactionnaires à l'œuvre dans notre pays ne laisseront à aucun prix, tout en affirmant le contraire, une véritable contestation culturelle se développer en dehors de celle qu'elles ont pris soin d'organiser elles-mêmes. Des lois injustes existent : nous satisferons-nous de leur obéir ou tacherons-nous de les amender, de leur obéir jusqu'à ce que nous y ayons réussi, ou les transgresserons-nous sur le champ ? On estime en général devoir attendre d'avoir persuadé la majorité de les altérer. On pense que si l'on résistait, le remède serait pire que le mal. Or c'est de la responsabilité du gouvernement lui-même que le remède soit pire que le mal. C'est lui qui rend pire.

Alors jetez votre vote, pas un simple bout de papier, mais toute votre influence. Une minorité est impuissante tant qu'elle se conforme à la majorité. Ce n'est du reste plus une minorité, mais elle devient irrésistible quand elle la bloque de tout son poids. La victoire sera pour ceux qui auront su faire le désordre sans l'aimer.

Il nous reste, dans les limites où il nous appartient d'agir avec efficacité, à témoigner en toutes circonstances de notre attachement absolu à l'existence de notre culture, non pas seulement en assurant individuellement la sauvegarde de ce principe, non pas seulement en élevant une faible protestation contre chaque violation qui en est faite, mais encore en recourant, le cas échéant, aux moyens d'agitation générale les plus propices.

"Au vent qui sème la tempête
se récolte les jours de fête"



Merci à Séverine pour cette info

Lundi 22 juin 2009 à 12:16




Le livre biographique sur Edie Sedgwick,
une héroïne des sixties, de la Factory
et de tout un monde qui fini par avoir sa peau.



http://wattie.cowblog.fr/images/371552445e7d1b7d81ao.jpgMalgré la lenteur du début du livre, on fini par ne plus le décrocher pris dans les tourments de la vie d'Edie qui ne sont pas si éloignés de notre époque; les années passent mais rien ne change vraiment. Sa vie et les mondes qu'elles rencontre sont instructifs sur la superficialité du monde des fêtards et aussi d'un certain milieu artistique ou chacun rêve de célébrité où tout est bon pour se faire de l'argent et construire sa renommer au nom de l'art.
Le quart d'heure de célbrité dont parlait Warhol, une célébrité aussi fugitive que creuse puisque sans conséquence sur le nerf de nos vies, à moins que ce ne soit nous, les récepteurs, qui ne sommes que voyeurs et cervelles creuses. 

 Pour ceux qui ne connaissent warhol qu'à travers les expos officielles et bourgeoises qui idôlatrent académiquement ces artistes en les dépouillant de leur chair, ils pourront se faire une idée plus fidèle du personnage et de son petit monde qu'aucun de ces promotteurs, j'en suis sûre, ne souhaiteraient rencontrer si ce n'est pour sucer un peu d'exostisme à forte sensation pour alimenter les  bavardages lors des vernissages ou autres galas du show bizz culturel.

"Edie était l'incarnation de la folie, du délire, de l'inventivité, de la révolte, des audaces et désincertitudes des années 60 et de tout ce que nous avions vécu. La provocation la plus insensée faisait de vous le héros du jour..." (Joel Schumacher)

"Les gens étaient tournés vers l'avenir dans un esprit de conquête qui se voulait optimiste, et que venait merveilleusement satisfaire la musique... l'idéologie de la défonce prônée par Leavy, le style imposé par Warhol et Edie" (Betsey Johnson)

"Edie...l'une des plus grandes figures des années 60, qui auront été, tout comme les années 20, une époque dominée par la jeunesse qui imposa alors son parlé, son humour et sa musique. Edie courait après la vie, qui parfois ne se laisse pas attraper aussi vite qu'on le désire. (diana Vreelen)

 
Warhol, la factory et toutes ces conneries des apparences

"On m'a sacrée fille de l'année, superstar et autres foutaises. Tous mes faits et gestes étaient sûrement motivés par les difficultés dans lesquelles je me débattais, car j'étais très perturbée... sitôt qu'un truc me bouleversait, je réagissais en faisant ci ou ça, en adoptant telle ou telle pose plus ou moins aberrante, en me défigurant et me mutilant d'une façon ou d'une autre. Et les gens s'imaginaient que je venais de lancer une nouvelle mode."(Edie)

"Warhol a bousillé des tas de gens, et surtout des tas de jeunes. C'est à la factory que j'ai commencé à me défoncer sérieusement, que j'ai vraiment été initiée à la défonce, en y trouvant beaucoup de plaisir. Tout m'y destinait et dans ce sympathique entourage, je me suis rapidement épanouie pour devenir une athlétique défoncée."(Eddie)

"Elle me raconte qu'elle a envie de plaquer... cet univers de frime délirante qui l'angoisse tant elle le trouve grossier, tant elle en a marre de fréquenter des malades qui feraient n'importe quoi pour se faire remarquer. Tous ces gens lui font pitié. Et elle résiste à tout ça... (Gerard Malanga)

Eddie l'accidentée

 
"Tous les deux ans environ, j'ai un accident ...
Mais un de ces jours, ce ne sera plus un accident"  (Edie)


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Vendredi 12 juin 2009 à 14:22




http://wattie.cowblog.fr/images/images.jpgL
a XBox se lance dans des jeux de plus en plus interactifs pour ne pas dire de plus en plus intelligents avec son Project Natal.

Les Japonais, eux, ont toujours de l'avance sur nous  en matière d'intelligence artificielles et perfectionnent leurs robots qui se transforment en humanoïdes prêts à nous servir et à nous remplacer dans des tâches de travail toujours plus larges (voir leur
humanoïde Ucroa ).

Le robot au service de l'homme tout en nous mettant au chômage, un bien un mal? Tout dépend de la façon dont nos sociétés se transformeront, de la place que nous continuerons à donner à l'argent et celle que nous nous laisserons à nous.
                                                  
Entre Wall E Blad Runner et autre quel futur nous construirons nous?

"Les robots au service des ménages? c'est ce que le gouvernement Japonais entend se fixer comme priorité pour les prochaines années. Un livre blanc publié par le gouvernement annonce que les robots devront remplacer l'homme dans un nombre de tâches de plus en plus étendu. Les robots devront apporter leurs services dans l'aide à la vie, au bien être et à la santé; Aider les personnes âgées, les malades, les gens isolés en leur permettant de se déplacer, en les relevant s'ils tombent, en alertant le médecin ou l'hôpital si c'est nécessaire. A terme ces robots seront appelés à se charger de toutes les besognes dont les humains souhaitent se débarrasser, chez eux comme dans l'entreprise." (tiré du figaro du 5 juin 2009)

Dimanche 9 novembre 2008 à 18:56

L'asphalt habille Dana
Dans les sillons de béton
ces murs d'habitations
Je cherche l'horizon

Les toits urbains font des jours des nuits
Cherche l'horizon
Etoiles invisibles sous les rayons des villes
Cherche l'horizon

Ne pas être seul, sécurité
Rejoindre la meute, agression
Cherche l'horizon

Concentration humaine, richesse des marchés
Croissance à la chaîne, saturation, asphixiés
Cherche l'horizon

Rouge Métal Béton
Course froide du pognon
Cherche l'évasion

Samedi 18 octobre 2008 à 18:00



Vouloir croire


Toutes les nuits qui tombent
et les jours qui se lèvent
je veille à déceler
un signe venant de toi
quand pourrais-je le voir

Vouloir croire
Vouloir croire
Vouloir y croire

Toutes ces nuits qui tombent
et ces jours qui s'achèvent
plus le temps s'écoule
et plus je ne sais rien

Esprit-es tu là?

Pour ces nuits qui tombent
et les jours qui se lèvent
je lève la tête
 l'avenir est lumière

Naître et mourir, naître à nouveau
Progresser sans fin
 

Mardi 14 octobre 2008 à 11:13

Nous approchons de la saison féérique de la Samain, la nouvelle année celtique, alors rêvons!

Au théatre du chatelet


Vendredi 26 septembre 2008 à 18:55

Je viens d'ouvrir un nouveau blog que je consacrerais exclusivement à mes enregistrements sonores faits seul ou à plusieurs. Pour le moment ne sont regroupés que d'anciens enregistrements dont la plupart sont déjà en ligne ici (dans la marge de gauche). Ce nouveau site "l'Atelier de l'étrange" se veut également une invitation à tout voisin géographique qui voudrait jouer ou chanter sans barrière académique ou technique. A l'atelier de l'étrange seul compte les mélodies, l'expression du son pas l'accumulation de notes. Au contraire, l'espace fait vivre et aide à l'expression de chacun.

L'ambiance toutefois, risquera de transpirer le mal être, le nihilisme ou cette fatalité de l'autodestruction de l'humanité mais aussi , si contrastant que cela puisse paraître,  le rêve et l'utopie .

Lundi 4 août 2008 à 21:00


Découvrez Psykup!


Si tu vas au delà de la vie
tu verras combien on oublie
le vrai sens de celle-ci

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